Le droit de vote de la diaspora aux élections en République démocratique du Congo (RDC) est une problématique récurrente que dénonce régulièrement les Congolais de l'étranger, sans aucune réponse de Kinshasa. A l'approche de la présidentielle du 28 novembre prochain, la diaspora dénonce l'inaction du gouvernement congolais. Gaspard-Hubert Lonsi Koko du RDPC accuse non seulement les autorités de vouloir interdire le droit de vote à la diaspora, mais aussi d'empêcher les candidats de l'étranger de se présenter.
A quelques mois des prochaines élections générales en RD Congo, la diaspora demande une fois de plus à pouvoir être associé au scrutin. Dans un récent communiqué, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, candidat à la présidentielle et porte-parole du RDPC dénonce les incohérences de la loi congolaise. Pour ce candidat de la diaspora, l'article 4 stipule que "le vote est un droit civique" et que " tout Congolais [...] est appelé à y prendre part". Mais par ailleurs, l'article 5 prévoit que l'électeur doit se trouver sur le territoire de la RDC le jour des élections". Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) demande donc aux autorités congolaises de "procéder à l’enrôlement des Congolais de l’étranger et d’implanter des bureaux de vote dans les ambassades de la République Démocratique du Congo afin de leur permettre de prendre part au scrutin"... une pratique très répandue dans la majorité des pays [lire la suite].
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