dimanche 29 novembre 2009

RDC : l’afflux des réfugiés venus du Rwanda soulève doute et inquiétude

L’arrivée d’environ 12.000 familles, ces derniers mois, dans les territoires de Masisi et Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), venues du Rwanda et se présentant comme des réfugiés congolais, suscite des doutes sur leur origine et fait craindre une subtile infiltration d’étrangers.

Le coordonnateur de la Commission nationale pour les réfugiés au Nord-Kivu (CNR), Laingulia Njewa, cité par une radio locale, a indiqué cette semaine à la presse que ces personnes, entrent plutôt clandestinement par la frontière à partir de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, sur l’axe Rutshuru.

Accompagnés de leurs dépendants, du gros et petit bétail pour certains, ils se sont installés dans des villages congolais et 80% de ces populations se déclarent provenir des camps de réfugiés de Byumba et Kibuye au Rwanda, a-t-il précisé.

Laingulia Njewa tente de rassurer les populations locales, les appelant au calme, indiquant que le gouvernement se penche sur la question, afin d’identifier ces réfugiés douteux dont l’effectif n’est pas encore définitif.

Pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ( HCR), il est difficile de dire avec exactitude si ces personnes sont réellement des réfugiés congolais.

"On ne connaît pas vraiment le profil de ces personnes. En tout cas, la majorité n’avait pas avec eux, des documents attestant qu’ils étaient des réfugiés. En plus, la Commission nationale des réfugiés et les autorités provinciales doivent encore vérifier pour mieux comprendre d’où ces personnes proviennent", a déclaré mercredi à Kinshasa Francesca Fontanini, administrateur chargée des relations extérieures du HCR en RDC, de retour d’une mission dans la province du Nord-Kivu.

© Xinhua

mardi 24 novembre 2009

Paris : Manifestation du 21 novembre 2009 contre les violences sexuelles faites aux femmes en RD Congo


Intervention du CRID (*)

Je remercie les organisateurs de nous accorder la parole. J’interviens ici au nom du CRID : Convention pour le République, les Institutions et le Développement. Un parti légalement enregistré en RDC et ayant participé aux deux scrutins législatifs récemment organisés : élections législatives nationales et provinciales.
Aussi discret qu’il soit, notre mouvement est connu par la plupart des participants de cette manifestation car depuis 13 ans il n’a cessé de dénoncer les crimes qui font que nous nous réunissons aujourd’hui. Il suffit de vous rappeler le nombre d’interventions faites par son président sur RFI, Africa N°1, Radio Notre Dame, Agence PANA, l’Autre Afrique et tant d’autres.
Durant ces treize années nous avons en effet dénoncé :
Le massacre de Makobola qui souvenez-vous un jour de la Saint Sylvestre alors que tout le monde célébrait le nouvel an les habitants de tout un village Makobola avaient été massacrés.
Souvenez-vous aussi que dans la foulée de la marche de l’AFDL vers Kinshasa, des femmes avaient été enterrées vivantes dans un autre village du Sud-Kivu : KASIKA.
Des images ont circulé sur les massacres de MASISI. Encore une fois c’est grâce au CRID que ces images macabres ont pu être vues malheureusement sans presque de réaction ni compassion.
Rappelez-vous également nous avons dû déplorer des massacres et traitements inhumains et dégradants, la coupure d’électricité à Kinshasa entraînant, la mort de malades et des bébés dans les hôpitaux.
L’assassinat de Mgr MUNZIHIRWA et l’exil forcé de Mgr KATALIKO font également partie de cette stratégie de déstructuration et déstabilisation de notre pays. Ces prélats ont été assassinés pour avoir prêché la paix à l’Est en dénonçant les violences et l’agression.

Cette liste macabre n’est malheureusement pas exhaustive et des violences les plus ignobles y compris la sodomisation des pères devant leurs familles, continuent encore aujourd’hui à être perpétrées sans distinction d’âge (de 7 à 77 ans) principalement dans l’Est de la RDC. L’Hôpital de Panzi à Bukavu n’a jamais été aussi surchargé.
Chers amis, participant à cette manifestation. S’il y a une seule conclusion valable à tirer de ces observations nous retiendrons objectivement la conclusion suivante : « LES MÊMES CAUSES PRODUISENT LES MÊMES EFFETS ».

Les violences perpétrées hier par les partisans de l’AFDL ou du RCD, aujourd’hui par les FDLR ou par des éléments incontrôlés des FARDC ont une justification :
Depuis 1997 nous commettons des erreurs sur les personnes
Depuis 1997 nous commettons l’erreur sur les objectifs des uns et des autres
Depuis 1997 nous nous sommes trompés d’ennemi.
Il nous appartient de faire un effort d’autocritique pour déceler ce qui ne va pas chez nous et accepter notre part de responsabilité car « CHAQUE PEUPLE A DES CHEFS QU’IL MÉRITE ».
Si nos mamans, nos grands-mères et nos sœurs ont continué à être violées pendant quinze ans, ne les avons nous pas quelque part condamné nous mêmes ?
Chers amis, chers compatriotes, nous savons tous que les responsables de ces crimes se promènent en toute liberté et certains sont parmi la classe qui gouverne notre pays depuis 17 ans ?
L’une de nos responsabilités c’est de n’avoir pas su évaluer le risque de nos choix politiques. Notre responsabilité ultime c’était d’avoir laissé à d’autres, la gestion de nos problèmes.
CECI DIT, UN HOMME AVERTI EN VAUT DEUX et ce n’est pas par hasard que nous sommes cette fois-ci plus nombreux à dénoncer ces violences faites aux femmes.
Nous aurions bien souhaité que l’on soit nombreux à célébrer la fin des atrocités. Malheureusement encore une fois c’est pour déplorer la recrudescence, la généralisation et leur caractère systématique. Je dis bien caractère systématique.
Chers amis, chers compatriotes. Nous ne soulagerons la souffrance de ces victimes que lorsque nous regarderons les bourreaux les yeux dans les yeux et leur dirons qu’ils sont responsables et qu‘ils doivent payer.
Chers compatriotes, chers amis manifestants, lorsqu’un gouvernement ne peut ou ne sait défendre ses citoyens, lorsqu’il est incapable de se constituer une armée digne de ce nom pour défendre l’intégrité du territoire national, il est considéré à minima incapable et incompétent avec toutes les conséquences qui s’en suivent. On doit aussi s’interroger si cette incompétence flagrante ne peut s’apparenter à une certaine complicité.

Les violences que connaît notre pays depuis toutes ces années ne sont qu'un symptôme du mal profond et de la disparation de l'état. L’état actuel est incapable de sécuriser son peuple car ses animateurs sont occupés par des intérêts privés et rongés par la corruption qui empêche l'avènement de vraies institutions et d'une armée républicaine.

Chers compatriotes, chers amis manifestants permettez-moi de conclure par cette comptabilité macabre que je livre à votre réflexion. Lorsqu’un soldat occidental est tué en Afghanistan, le monde s’en émeut. La RDC a perdu 7 million de civils et plusieurs centaines de femmes sont violées par jour à l’Est du pays avec ses violences ?
7 million de morts c’est la totalité de la population rwandaise
7 million de mort c’est deux fois la population du Gabon
7 millions de morts, c’est le double de la population du Togo
7 million de morts c’est la totalité de la population burundaise
7 million des morts c’est l’équivalent du Congo Brazzaville qui est rayée de la démographie africaine
Pourtant disent les dirigeants du monde, 7 million de morts c’est n’est que 9 % de la population Congolaise, il n’y a donc pas de quoi s’alarmer.
Quant aux femmes violées, leur sort a tout au plus abouti à la création d’une nouvelle activité touristique : « la visite des femmes violées » .
Pourtant des solutions existent et les instruments pour les appliquer existent. Seule la volonté politique manque.
La Cour Pénale Internationale a été créée justement pour que de telles crimes ne restent impunies et ainsi éviter leur répétition
La MONUC, force des Nations Unies est fortement présente en RDC avec des effectifs avoisinant les 20 000 hommes. Que représentent les miliciens des FDLR face à une telle force ? Les FDLR sont-ils plus forts que les talibans ?
Les institutions actuelles de la RDC sont tout de même issues des urnes. Manquent-elles de la légitimité pour prendre des mesures énergiques en vue de sécuriser le territoire national ?
Pour terminer je voudrais vous partager ma forte conviction : plus que jamais le CRID est convaincu que le peuple s’est réveillé. Et plus que jamais notre peuple a changé. 2011 sera l’année de la vérité car :
"On peut tromper une partie du peuple tout le temps,
on peut tromper tout un peuple une partie du temps,
mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps".

AU NOM DU CRID, de ses dirigeants, de tous ses militants et des victimes je vous remercie.

(*) Convention pour la République, les Institutions et le Développement.

lundi 23 novembre 2009

Paris : Rassemblement contre les violations des droits fondamentaux en RD Congo

Allocution de M. Gaspard-Hubert LONSI KOKO, Président d’Union du Congo et candidat à l’élection présidentielle de 2011, prononcée devant le Mur de la Paix à Paris, relative aux violences sexuelles, aux crimes de guerre et crimes contre l’Humanité en République Démocratique du Congo

Chers Compatriotes,
Chers Amis,

La paix en République Démocratique du Congo commence, entre autres, par le respect de la vie des femmes et des enfants, par la dignité à laquelle le peuple congolais a droit. De ce fait, ceux qui s’en prennent aux populations civiles en ayant recours au viol systématique sont coupables de crimes contre l’Humanité.

Dans le cadre des actions visant à dénoncer le silence complice à propos de ces crimes ainsi qu’à obtenir l’abrogation de la loi d’amnistie pour faits de guerre et insurrectionnels votée par le parlement sur proposition du gouvernement congolais, à Union du Congo, nous disons donc, « avec force et vigueur » :
– NON à l’utilisation massive des femmes et des enfants comme arme de guerre ;
– NON à l’impunité et à l’indifférence, s’agissant de viols des femmes et des enfants ;
– NON à la terrible torture mentale des Congolais à travers les traitements dégradants à l’encontre de leurs familles ;
– NON à la complaisance de la majorité des médias et au cynisme des firmes internationales complices de l’humiliation du peuple congolais ;
– NON aux enlèvements par les bandes armées et les criminels de guerre ;
– NON aux violations massives des droits de la personne humaine en vue du pillage des richesses et de la déstabilisation de la République Démocratique du Congo.

En conséquence, nous demandons au gouvernement congolais et à la communauté internationale :
– de faire respecter les dispositifs de la Convention (IV) de Genève du 12 août 1949 (article 27), relatifs à la protection des personnes civiles en temps de guerre, qui stipulent que les femmes seront spécialement protégées contre toute atteinte à leur honneur, et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution et tout attentat à leur pudeur ;
– de faire appliquer les décisions de la résolution 1820 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 19 juin 2008 appelant à la fin des violences sexuelles contre les civils lors des conflits armés ;
– d’obtenir les sanctions à l’encontre des auteurs de violences sexuelles et l’indemnisation des victimes ;
– de garantir la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs.

Chers Compatriotes,
Chers Amis,

À Union du Congo, nous sommes convaincus que la diaspora congolaise ne doit pas rester indifférente à ce qui se passe à l’Est de notre pays. Son rôle ne doit pas se limiter à la seule interpellation du gouvernement congolais et de la communauté internationale. Bien au contraire, elle doit apporter sa contribution non seulement en vue de la Paix dans la région des Grands Lacs, mais aussi dans l’épanouissement socio-économique et politique de la République Démocratique du Congo.


Dans cette optique, Union du Congo réunira très prochainement les Congolaises et les Congolais de la diaspora autour d’une table pour, dans un premier temps, laver le linge sale en famille. De plus, l’union ne peut que faire la force. Ensuite, nous demanderons à nos compatriotes expatriés de s’impliquer dans un projet de société dont la finalité est le Rassemblement pour le Développement et le Progrès au Congo (RDPC). Nous tendons donc, à cet instant précis, la main à tous nos compatriotes de la diaspora, en leur offrant la possibilité de participer activement à cette merveilleuse initiative humaine.

Chers Compatriotes,
Chers Amis,

Je le dis en toute liberté absolue de conscience, que cette journée en mémoire de nos femmes et enfants violés du simple fait d’être nés Congolais renforce à jamais le lien patriotique qui nous est commun.

Que ce rassemblement, dans la capitale du pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, autour du symbolique Mur de la Paix, soit le véritable acte fondateur qui sera à l’origine d’un Congo pacifié et vivable, d’un Congo meilleur et davantage éclairé.

Vive la République Démocratique du Congo !

Vive le peuple congolais !

Vive les Amis de la République Démocratique du Congo !

Fait à Paris, le 21 novembre 2009

PARIS : SIT-IN CONTRE LE VIOL DES CONGOLAISES AU KIVU

Samedi 21 novembre 2009 de 14 heures à 18 heures, l’Union du Congo a organisé un sit-in pour dénoncer le viol des congolaises à l’Est de la RD Congo. Accusés, les différents groupes armées, les pays qui avaient déclenché la guerre à l’Est de notre pays, et surtout les multinationales qui tirent des bénéfices énormes du pillage de nos richesses pour la fabrication des téléphones portables, des PC portables. Et indirectement tous ceux qui utilisent ces appareils teintés de sang congolais.


Parvis du mur de la paix aux champs de Mars à Paris


Samedi 21 novembre 2009 de 14 heures à 18 heures, l’Union du Congo a organisé un sit-in pour dénoncer le viol des congolaises à l’Est de la RD Congo. Accusés, les différents groupes armées, les pays qui avaient déclenché la guerre à l’Est de notre pays, et surtout les multinationales qui tirent des bénéfices énormes du pillage de nos richesses pour la fabrication des téléphones portables, des PC portables. Et indirectement tous ceux qui utilisent ces appareils teintés de sang congolais.

Une centaine de personnes ont répondu à l’appel dont des jeunes surtout.

Une confrère de RFI était là, interviewant plusieurs manifestants et bien sûr aussi monsieur Gaspard-Hubert Lonsi Koko l’organisateur.

Le ministère français des affaires étrangères a dépêché sur place monsieur François ZIMERAY, ambassadeur pour les Droits de l’Homme à quai Orsay.

Comme les représentants de différentes associations de Congolais de France, le diplomate français a fait une communication axée sur deux points : la problématique du viol des femmes à l’est de la RDC et l’impunité avec l’existence aujourd’hui de la CPI, cour pénale Internationale. (visionner vidéos plus bas)

Sur ce dernier point, quelques réactions négatives se sont exprimées parmi les manifestants. Peu de Congolais croyant en l’actuelle justice internationale.

Si la manifestation organisée par l’Union du Congo est une action louable, il est à déplorer une certaine apathie dans la communauté congolaise. Un drame aussi grave aurait dû mobiliser plus de compatriotes.

À l’avenir, les différents organisateurs de pareilles actions devraient être plus incisifs dans les campagnes préparatoires.

Nous les congolais qui vivons dans différents pays occidentaux, nous ne devons jamais nous leurrer. Nous ne pouvons avoir de la considération dans nos pays d’accueil que si nous sommes engagés dans des actions visant à améliorer la situation politique et socio-économique des nôtres, au pays.

Sacrifier son temps, son énergie, son talent et son argent pour la patrie est un devoir civique.

Qu’on ait acquis la nationalité française, belge ou américaine, nos racines sont au Congo. Un jour ou l’autre chacun de nous peut être rattrapé par les effets pervers de la catastrophe qui sévit en RD Congo.

Ne soyons pas comme ces gens qui traversent tous les jours la rivière en pirogue pour leur petit commerce, mais qui n’ont jamais voulu apprendre à nager. Le jour à la pirogue se retourne, ils crieront au secours en direction de ceux qui voulaient leur apprendre à nager. Et ce sera trop tard.


Cheik FITA

Paris, le 22 novembre 2009

Pour écouter les déclarations de l'Ambassadeur François Zimeray, prière de cliquer sur le lien lien ICI

France : Rassemblement contre les violences sexuelles en RD Congo

Société - Un groupe de personnes s'est rassemblé samedi au pied du Mur des droits de l'homme à Paris pour dénoncer les violences sexuelles contre les femmes dans l'Est de la RD Congo et pour appeler la communauté internationale à mettre fin à à cette tragédie, a constaté sur place la PANA.

"En nous réunissant ici, nous anticipons sur la Journée mondiale contre les violences sexuelles prévue lundi. Notre sit-in vise surtout à sensibiliser l'opinion internationale sur un fléau qui met en danger la dignité même de la femme et de l'enfant congolais", a déclaré à la PANA Gaspard-Hubert Lonsi Koko, principal organisateur de la manifestation.

Réunis à l'appel de l'Union du Congo, une plate-forme d'associations de la diaspora congolaise, les manifestants ont accroché deux grandes banderoles disant "non aux violences sexuelles aux femmes en RD Congo", "Non à l'impunité et à l'indifférence".

"Le viol systématique des femmes et des enfants est considéré comme arme de guerre au Congo depuis plusieurs années. Le gouvernement de Kinshasa a quasiment démissionné face à cette tragédie. Notre conscience de citoyen nous oblige à être ici aujourd'hui pour dire ça suffit", a expliqué M. Hubert Lonsi Koko.

Quelques femmes, comme Gloria Edzoutsa, sont venues au rassemblement pour dire leur horreur et apporter leur soutien aux femmes et aux enfants victimes de viols en RD Congo.

"Je suis venue ici soutenir cette cause très juste. Je suis solidaire de mes s?urs de l'Est du Congo. On ne peut pas rester indifférent face à cette situation totalement inadmissible", s'est emportée Mme Edzoutsa.

Les organisations humanitaires dénoncent régulièrement les viols massifs des femmes et des enfants dans l'est du Congo, une région en proie à la guerre civile.

Les ONG reprochent aux autorités congolaises leur inaction et leur incapacité à empêcher que certaines violations des droits de l'homme, dont des viols, soient commises par les forces armées régulières.

Paris - 21/11/2009

© PANA

jeudi 19 novembre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091118/056 relatif à la légion d'honneur remise par la France au docteur Mukwege

L’ambassadeur de France en République Démocratique du Congo, Pierre Jacquemot, a remis le 16 novembre 2009 les insignes français de la légion d’honneur au docteur Denis Mukwege, chirurgien spécialisé dans la réparation des fistules dans la province du Sud-Kivu. Il a aussi signé le même lundi, à la demande de la ministre française des Sports, Rama Yade, une convention de financement de 100 000 euros pour l’équipement de l’hôpital Panzi que dirige Dr Mukwege.

Union du Congo remercie la France pour l’honneur qu’elle vient de faire, à travers le Dr Mukwege, à toutes les victimes de violences sexuelles perpétrées dans l’Est de la RD Congo. Ainsi ose-t-elle espérer que le Pays des Droits de l’Homme et du Citoyen, à travers ce geste, condamnera avec fermeté le non-respect des droits fondamentaux de la part des individus qui, forts de l’impunité dont ils jouissent, ne cessent de s’adonner à des actes inhumains.

En conséquence, Union du Congo demande à la France de faire la pression sur le gouvernement congolais dans le but de faciliter les poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de crimes contre l’Humanité dont sont victimes les femmes et les enfants congolais.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 18 novembre 2009

mercredi 18 novembre 2009

Jean-Lucien Busa se dit victime d'un véritable coup de massue

Battu par Jean-Claude Baende lors de l'élection du gouverneur de la province de l'Equateur qui a eu lieu à Mbandaka, chef-lieu de cette province le 13 novembre, le candidat du Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Lucien Busa qui est déjà de retour dans la capitale, s'est confié à la presse ce lundi 16 novembre pour expliquer les causes de son échec.

C'est au Palais du peuple, siège de l'Assemblée nationale où il siège comme député nationale pour le compte de son parti qui est de l'opposition que l'honorable Busa a été aperçu hier par les journalistes après son retour de Mbandaka. Avec un air très détendu, Jean-Lucien Busa ne s'est pas fatigué a répondre aux multiples questions des groupes des journalistes qui l'abordaient chaque fois qu'ils l'apercevaient l'un (groupe) après l'autre sur les différents contours de l'élection du vendredi dernier.
Pour le candidat malheureux du MLC, toute la machine a été déjà mise en place pour contrecarrer son élection à la tête de la province de l'Equateur. Et il accuse l'Alliance de la majorité présidentielle (AMP) d'avoir actionné cette machine au profit de Jean-Claude Baende. Moyens financiers de l'Etat, services de sécurité, intimidation des électeurs députés provinciaux) avant et après l'élection ainsi que tricherie favorisée par la CEI, sont, d'après Jean-Lucien Busa autant des facteurs, mis à contribution pour faciliter l'élection de Jean-Claude Baende.

En ce qui concerne précisément la corruption des députés provinciaux, Jean-Lucien Busa a fait part de la présence à Mbandaka de la trésorière de l'AMP qui, a-t-il affirmé, aurait remis la somme de 10 mille dollars américains à chaque député provincial dont 6 mille dollars la veille de l'élection avec promesse d'en ajouter les 4 mille restant si Baende passait.

" Chaque député provincial a reçu en plus de cela, une moto et une promesse de 2 mille dollars en plus de l'émolument pendant 5 mois " a dit l'honorable Busa. Toujours dans ses accusations, il a signalé le déblocage de fonds estimés selon lui a 9 millions de dollars des caisses de l'Exécutif provincial de l'Equateur pour servir à l'élection de Baende.

Selon l'honorable Busa, les députés provinciaux de l'Equateur, ont reçu depuis Kinshasa, des menaces consistant à couper la province de tout financement provenant du gouvernement central au cas où ils voteraient pour le candidat du MLC. Voilà pourquoi au regard de tous ces faits, qu'il a mis à charge de l'AMP, Jean-Lucien Busa parle d'un véritable coup de massue de la part du pouvoir de Kinshasa, orchestré contre sa candidature.

Ainsi donc, au regard de tout cela, il s'est interrogé si l'alternance démocratique est-elle encore possible en RDC.

Charles Bofasa Djema confirme les faits

Egalement présent à Mbandaka pour soutenir Jean-Lucien Busa, le député national Charles Bofasa Djema, interrogé hier par la presse pour apporter son témoignage sur le déroulement de cette élection, a confirmé les faits de corruption des députés provinciaux de l'Equateur. Il a dit avoir été alerté à plusieurs reprises de la sortie de fonds de la Banque centrale qui, selon lui, auraient pris la direction de Mbandaka pour servir à la corruption des députés provinciaux. Il a également confirmé le cas de tricherie orchestrée selon lui par la CEI.

Selon Charles Bofasa, les députés provinciaux ont bel et bien reçu la somme de 10 mille dollars chacun en raison de 6.000 $ Us la veille de l'élection et 4.000 $ Us après.

Interrogé sur un éventuel recours par le MLC comte tenu de faits dénoncés, Charles Bofasa estime que cela ne servirait à rien, eu égard aux autres recours de ce genre qui, dans le passé, n'ont abouti à rien.

S'agissant du rapport d'une commission du Sénat chargée d'enquêter sur la gestion du gouverneur de l'Equateur, Charles Bofasa dit attendre la publication de ce rapport par le bureau du sénat pour s'y prononcer. Toutefois, a-t-il indiqué, si les faits, de détournement dont parle déjà certains journaux sont fondés, il s'est dit déçu.

F.L
Ecrit par : F.L.

vendredi 13 novembre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091113/055 relatif à l'utilisation abusive du nom d'Union du Congo

Un lien du site d'Union du Congo a été très récemment ajouté sur la page d'accueil du site de la Maison des Congolais de l'Étranger et des Migrants (MCDEM) sans l'accord du Bureau d'Union du Congo.

Le Bureau d'Union du Congo tient à faire savoir aux Congolaises et aux Congolais que l'association qu'il représente n'a aucune affinité avec le MCDEM. De plus, bizarrement, l'utilisation du lien concernant Union du Congo sur le site de la Maison des Congolais de l'Étranger et des Migrants se fait juste au moment où M. Lonsi Koko, président d'UDC, a annoncé qu'il briguerait la magistrature suprême en 2011.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 13 novembre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091113/054 relatif à la mise en réseau des médecins en République Démocratique du Congo

Le 3 novembre 2009, le ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire, le professeur Mashako Mamba, a procédé du lancement “Ebale-Santé” tendant à l'amélioration de la qualité des soins de santé en République démocratique du Congo grâce au développement d'un réseau numérique des connaissances médicales. Cela permettrait aux médecins et infirmiers des cliniques universitaires de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani et de l'hôpital provincial général de bénéficier d'outils technologiques pour partager l'information, consulter des ressources, actualiser leurs méthodes d'enseignement et leurs pratiques médicales, participer à des réseaux de spécialistes et rationaliser la gestion des dossiers médicaux.

Dans un communiqué de presse daté du 26 septembre 2009, Union du Congo avait en effet pris acte de l'avant-projet de loi portant organisation et fonctionnement de l'enseignement national ayant été présenté par le ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel et ses collègues de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, des Affaires Sociales et de la Solidarité lors du Conseil extraordinaire des ministres du mercredi 23 septembre. De plus, certaines de nos propositions – notamment le droit pour toute personne à l’éducation scolaire, l’obligation de l’enseignement primaire pour tout enfant congolais, la gratuité de l’enseignement primaire ainsi que l'introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans l’enseignement national – ont été reprises dans le texte gouvernemental.

Pour que cet avant-projet ne reste pas un simple effet d'annonce, Union du Congo avait non seulement souhaité l'adoption et la promulgation dans l'urgence d'une loi, mais aussi suggéré que des mesures d'application puissent couronner ce processus dans un délai raisonnable.

Union du Congo affirme que le projet relatif à la mise en réseau des médecins ne sera viable que moyennant un effort massif d’éducation aux technologies numériques, tout en ayant en amont réglé le problème d’accès en permanence à l’électricité.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 13 novembre 2009

dimanche 8 novembre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091108/053 relatif à la victoire du TP Mazembe en Championnat d'Afrique des Clubs

Le Tout Puissant Mazembe, club évoluant en première division en République Démocratique du Congo, a remporté, ce samedi 7 novembre au stade de la Kenya de Lubumbashi, la 13ème édition de la ligue des champions de la Confédération africaine de football (Caf). En effet, le club lushois, après avoir perdu au match aller (2-1), est parvenu à battre, au match retour, le club nigérian d’Heartland FC sur le score d’un but à zéro. Après 1967 et 1968, les « Badianguena » ont de nouveau atteint le sommet de l’Afrique.

Union du Congo se réjouit de cette victoire qui, dans un pays de plus en plus en perte de repaires, le sport continue à cimenter la cohésion nationale. Au nom de la diaspora congolaise de France et d'ailleurs, Union du Congo félicite les joueurs, le staff technique et les dirigeants du Tout Puissant Mazembe, sans oublier tous les supporteurs des « Badianguena ». De ce fait, Union du Congo propose que cette victoire soit dédiée aux victimes de violences sexuelles en République Démocratique du Congo.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 8 novembre 2009

mercredi 4 novembre 2009

RD Congo : élection présidentielle 2011

Dans une interview accordée à M. Robert Kongo, qui plus est le correspondant en France du journal Le Potentiel et présentateur à Radio Vexin Val-de-Seine, Gaspard-Hubert Lonsi Koko explique les raisons qui l'ont poussé à briguer la magistrature suprême lors de l'élection présidentielle de 2011 en République Démocratique du Congo. [Pour écouter l'émision].

mardi 3 novembre 2009

Grand Rassemblement contre les violences sexuelles, les crimes de guerre et les crimes contre l’Humanité en République Démocratique du Congo



Samedi 21 novembre 2009 à 14 h 00,
Mur de la Paix (Paris 7ème)
Métro : La Motte-Picquet-Grenelle, École Militaire ou Champs de Mars-Tour Eiffel (RER C)
Bus 28, 80, 82, 92, 87 (arrêt École Militaire), Bus 42, 69, 82, 84 (arrêt Champs de Mars)

VENEZ NOMBREUX !!!

La paix en République Démocratique du Congo commence, entre autres, par le respect de la vie des femmes et des enfants, par la dignité à laquelle le peuple congolais a droit. De ce fait, nous demandons au gouvernement congolais et à la communauté internationale :
– de faire respecter les dispositifs de la Convention (IV) de Genève du 12 août 1949 (article 27), relatifs à la protection des personnes civiles en temps de guerre, qui stipulent entre autres que les femmes seront spécialement protégées contre toute atteinte à leur honneur, et notamment contre le viol, la contrainte à la prostitution et tout attentat à leur pudeur ;
– de faire appliquer les décisions de la résolution 1820 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 19 juin 2008 appelant à la fin des violences sexuelles contre les civils lors des conflits armés ;
– d’obtenir les sanctions et l’indemnisation des victimes ;
– de procéder à l’arrestation de Bosco Ntaganda en vue de sa comparution devant le Tribunal Pénal International pour crimes contre l’Humanité ;
d’obliger le Rwanda à extrader Laurent Nkunda vers Kinshasa pour crimes de guerre et de le traduire devant le Tribunal Pénal International pour crimes contre l’Humanité ;
– de garantir la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs.

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