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mardi 15 janvier 2019

Communiqué de presse n° 20180114/002 sur un sursaut républicain et patriotique en RDC



Actualisant le communiqué de presse n° 20180114/001 sur l’inquiétante sur situation en cours en République Démocratique du Congo, la Direction extérieure de l’Alliance de Base pour l’Action Commun (ABACO) prend acte de la proposition du président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) exhortant les autorités congolaises à « apporter plus d’éclairages sur tous les éléments de doute pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral » et de sa suggestion « aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix ». Très désireuse de lever les nombreux doutes et les zones d’ombre ayant émaillé ledit scrutin, la Direction extérieure de l’ABACO appuie également la demande de l’Union européenne relative à « la publication des procès-verbaux de chaque centre de compilation des résultats ». 
 
Pour la Direction extérieure de l’ABACO, l’impuissance des forces onusiennes face aux déstabilisateurs du territoire congolais et l’inexistence de l’État caractérisant les années de la présidence de Joseph Kabila constituent les causes premières de la mascarade du scrutin du 30 décembre 2018. 
  
Les élections crédibles et transparentes en République Démocratique du Congo ne pouvant être organisées que par un gouvernement « d’union nationale » ou « de Salut public » à la suite d’une transition politique d’au plus trois ans sans Joseph Kabila, la Direction extérieure de l’ABACO soutient la proposition de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui incite les dirigeants congolais à « considérer [sérieusement] un accord politique négocié en vue d’un gouvernement inclusif ». 
  
La Direction extérieure de l’ABACO appelle instamment à un véritable sursaut patriotique et républicain en vue de la stabilité politique de la République Démocratique du Congo, ainsi que de la paix en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs africains. 
  
Fait à Paris, le 15 janvier 2019 
  
Pour la Direction extérieure de l’Abaco, 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko 
Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l'Action Commune 
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Contact : abacofrancerdc@gmail.com

mercredi 23 mai 2018

Le droit de vote et d'éligibilité de la diaspora en RDC


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Selon plusieurs sources officielles, la participation de la diaspora au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo pourrait être compromise. En effet, à cause « des contraintes techniques et de faisabilité », les Congolais de l’étranger risquent de ne pas participer aux éventuelles élections du 23 décembre 2018.
La direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) dénonce avec fermeté la tentative de violation des articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel. Ainsi rappelle-t-elle que le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger reste la condition sine qua non en vue de la légitimité des prochains scrutins présidentiel et législatifs.
En conséquent, l’ABACO Europe exige le recensement des Congolais de l’étranger, conformément au calendrier adopté par la CENI, et la création des circonscriptions électorales pour des députés et sénateurs de la diaspora.

Fait à Paris, le 23 mai 1018

Pour la direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l’ABACO

mercredi 11 avril 2018

Le Congo-Kinshasa en quelques lettres

Que représente stratégiquement et économiquement la Républi­que Démocratique du Congo à l’échelle à la fois locale, régionale, continentale et mondiale ? Pourquoi, depuis le 30 juin 1960, date de son accession à la souveraineté internationale, ce pays est toujours déstabilisé ? Pourquoi les étrangers, qu’ils soient Africains ou non, s’arrangent-ils sans cesse pour que cet État ne soit pas du tout dirigé par des Congolais d’origine ?
Militant contre des forces à la fois centripètes et centrifuges, quelques Congolais essaient d’impulser un nouvel élan en vue d’une République Démocratique du Congo politiquement éclairée et économiquement viable. L’auteur de cet ouvrage est sans conteste l’un d’eux.
Que pense-t-il, s’agissant surtout de l’avenir des populations congolais et du devenir de son pays ? Quelle vérité recèlent les mots qu’il égrène patriotiquement ? Cherche-t-il à tracer des sillons que suivront les Congo­lais éveillés et les forces vives de ce géant assailli, presque agressé, de toutes parts ? Veut-il façonner un moule dans lequel coulera en toute conscience le Congolais de demain ? A-t-on affaire à un acteur politique habile et avisé, condottiere pétri d’ambition constructive ? Forban de la politique ou fin stratège ? Quelle part jouera-t-il dans la IVe République, qui plus est en gestation, d’un pays qui a forcément besoin d’un véritable homme, ou femme, d’État en vue de l’ancrage de manière positive dans le troisième millénaire ?


Titre : Le Congo-Kinshasa en quelques lettres
Auteur : Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Éditeur : L'Atelier de l'Égrégore
Sortie : le 12 mars 2018

mardi 30 avril 2013

Une nouvelle loi électorale en RD Congo

Le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, a promulgué le samedi 27 avril dernier la loi modifiant la Commission électorale nationale indépendante (Céni)[1], dont l’assemblée plénière comptera désormais treize membres désignés par les députés. Le Bureau de la Céni, qui sera présidé par la société civile, sera composé de six personnes élues par la plénière dont la tâche consistera à gérer et coordonner la commission, ainsi qu’à assurer l’exécution de ses décisions. Les sept autres membres s’occuperont des questions spécifiques, dont les commissions. La majorité et l’opposition ont salué la promulgation de ladite loi électorale qui a été adoptée le 12 décembre 2012 à l’Assemblée nationale – par 374 voix pour, 7 voix contre et 3 abstentions – et voté dans la foulée, à la quasi-unanimité, par les sénateurs.

La révision de la loi électorale

Certes, la promulgation de cette loi par le président de la République est une avancée considérable, montrant son souhait de consolider la cohésion nationale. Mais on ne pourrait obtenir la paix sociale, ni garantir la légitimité des institutions de la République, en faisant l’économie de la révision de la loi électorale, dont quelques clauses pénalisent une portion de la population, du fait de résider hors des frontières nationales, et violent de facto les dispositions relatives aux articles 5, 6, 11, 12, 50, 66 et 102 de la Constitution du 18 février 2006. Un texte légal qui nie le droit n’est pas la loi. La fiabilité des élections dépendra aussi du recensement de la population, le corps électoral ne devant souffrir d’aucune contestation.

Davantage d’efforts…

On ne peut que regretter la politisation, comme dans le passé, de la nouvelle composition la Céni, actuellement présidée par le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, qui plus est l’ex-conseiller spirituel de Joseph Kabila. Par ailleurs, le fait que le président de la Céni soit à la fois président du bureau et de la plénière ne le placera pas forcément en position d’arbitre impartial. Ces imperfections risquent de produire les effets contraires aux souhaits d’un rapport de la Mission d’observation de l’Union européenne, publié en mars 2012, qui avait recommandé la « restructuration » de la Céni en y incluant la société civile pour contribuer à « sa transparence, son indépendance et sa fiabilité »[2].
Néanmoins, au-delà des modifications idoines, la carence dans la formation des membres de la Céni et des  militants de partis politiques, ainsi que l’irresponsabilité de quelques acteurs politiques et le déficit d’éveil des consciences pourront hypothéquer encore une fois le processus électoral à venir. Or, il faudra à tout prix éviter une énième escroquerie politique et une autre parodie d’élections.

Des élections fiables et transparentes

Un climat apaisé sera impérativement le gage des élections crédibles, fiables et transparentes en République Démocratique du Congo. Raison pour laquelle, il sera primordial de faire, de manière exhaustive, l’inventaire des problèmes qui se sont posés à tous les niveaux et à chaque étape du précédent processus électoral pour décliner les solutions idoines. L’objectif consistera à mesurer l’adéquation entre les problèmes identifiés et les solutions proposées, quant à la fiabilité et de la faisabilité. Ainsi sera-t-il nécessaire de tenir compte des thématiques importantes concernant la définition, en termes identiques, du cadre, du rôle et des missions dévolues à chaque institution, à propos de l’évaluation du niveau d’implication de chaque intervenant institutionnel par le passage en revue des promesses et d’apports divers, ainsi que du travail pédagogique de vulgarisation et de sensibilisation.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko

Source : Jolpress

[1] La Céni a été très critiquée pour sa gestion des élections du 28 novembre 2011, ayant programmé le président sortant, Joseph Kabila, vainqueur d’une élection entachée d’irrégularités et contestée par Étienne Tshisekedi wa Mulumba, le leader de l’Union pour la Démocratique et le progrès social (UDPS), et la majorité des partis politiques de l’opposition.
[2] En décembre 2012, l’Union européenne avait souligné qu’elle « réévaluerait son soutien » à la République Démocratique du Congo en fonction des « prochaines étapes du processus démocratique congolais ».

lundi 28 mai 2012

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko sur l'élection de François Hollande à la présidence de la République française


1. Le 6 mai 2012, François Hollande a été élu président de la République française. Une journée aussi historique que celle du 10 mai 1981 pour un ancien cadre du parti socialiste français que vous êtes ?
Le 6 mai 2012 restera une journée historique pour la jeunesse qui n’a pas connu la première victoire au suffrage universel d’un socialiste à la présidence de la République française, celle de François Mitterrand en 1981. Pour les anciens, cet événement a confirmé que l’histoire n’est qu’un perpétuel recommencement. Le point commun, aussi bien pour les jeunes que pour les aînés, c’est le rassemblement symbolique à la place de la Bastille, ce lieu mythique pour le peuple de gauche, à travers la célébration d’un second président socialiste prénommé François. Cette date représente dans l’absolu, pour le socialiste que je suis, le triomphe des idées de la social-démocratie sur le libéralisme non contrôlé.

2. 51,6 % des voix contre 48,4 % à Nicolas Sarkozy. Ce résultat vous semble-t-il honorable ?
Je rappelle que ce résultat correspond, à quelques chiffres près, à celui qui avait permis à François Mitterrand de battre Valéry Giscard d’Estain en 1981. Il est honorable, car François Hollande a triomphé du président de la République sortant. Cela laisse augurer non seulement un second mandat pour l’heureux élu, mais préfigure aussi les prochaines victoires des socialistes européens.

3. Que vous inspire l’anaphore déclinée 16 fois par François Hollande au cours du débat de l’entre-deux-tours avec Nicolas Sarkozy : « Moi, président… » ?
Cette figure de style a marqué plus d’un électeur. C’était la preuve de la certitude de François Hollande dans la victoire contre Nicolas Sarkozy. Le peuple de France a eu l’impression que le candidat socialiste incarnait la personne idéale à la fonction présidentielle. Il a senti la volonté d’un homme d’enrichir le troisième millénaire de l’humanisme français. Ainsi François Hollande s’est-il élevé à la hauteur des illustres socialistes hexagonaux comme Gracchus Babeuf, Jean Jaurès, Léon Blum et François Mitterrand.

4. Le débat sur le besoin de croissance s’est engagé en Europe. Est-ce que la victoire de François Hollande, lui , qui soutient avec force cette idée, pourrait être un tournant pour l’Europe ?
Malgré le pessimiste d’Angela Merkel par rapport à une croissance à crédit et les déclarations de Bruxelles sur l’éventualité d’un dérapage du déficit français, François Hollande doit maintenir le cap pour ce qui est de la prévision de croissance à 1,7% en 2013. De plus, le rôle d’un État socialiste nouveau consistera à instaurer des mécanismes de contrôle du capitalisme qui se développera – non seulement au profit des actionnaires, mais aussi des salariés – sous la garantie de la loi. Rappelons que pour François Hollande, il ne s’agit pas de relancer la croissance d’un côté en aggravant les déficits et la dette de l’autre.
L’objectif du président français nouvellement élu, c’est de parvenir, en quelque dizaines d’années, à la démocratie économique et sociale que poursuivent les socialistes depuis plus de deux siècles. Ainsi, doit-il initier des réformes sociales qui aboutiront à une réduction de la disparité des conditions humaines en limitant, entre autres mesures, le plafond de la richesse individuelle. Cela permettra l’émergence d’un système basé sur une démocratie financière et industrielle au sein des entreprises européennes, dont la productivité et le taux de croissance doperont l’économie. La victoire de François Hollande constitue bel et bien un tournant favorable à une Europe politique et sociale.

5. Après cinq ans de sarkozysme, le nouveau président français cristallise de nombreuses attentes en Afrique, notamment sur la fin de la fameuse Françafrique. Selon vous, quelle doit être la politique africaine de François Hollande ?
Pour imposer la marque d’une nouvelle politique africaine, François Hollande doit prendre le taureau par les cornes. En effet, il doit privilégier le régionalisme et le multilatéralisme dans les relations avec le continent africain. Il doit aussi s’appuyer sur les Français africains en vue de la réorientation et de la dynamisation des échanges entre l’Europe et l’Afrique. Encore faut-il que les Africaines veuillent un réel changement dans leur rapport avec le reste du monde. François Mitterrand nous a appris qu’«il n’y a pas d’espérance sans courage et ténacité». François Hollande doit donc conditionner le partenariat avec les pays d’Afrique à l’instauration des États de droit et au développement économique. Si l’innovation passe par un discours sur les investissements, toute relation future devra tenir compte des aspirations des peuples concernés qui devront se montrer à la fois imaginatifs et entreprenants.

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France


(*) Porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC)

lundi 7 mai 2012

RDC : Le degré zéro de la politique ?


Candidat aux dernières élections législatives, Gaspard-Hubert Lonsi Koko analyse dans son dernier ouvrage le processus électoral chaotique de novembre 2011 et l'incurie de la classe politique congolaise. Dans "Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique" (*) Lonsi Koko appelle à une recomposition de l'opposition et trace les contours d'une nouvelle classe politique congolaise qui a "urgemment besoin d'inventeurs d'avenir". Afrikarabia l'a rencontré à Paris.


- Afrikarabia : Vous êtes retourné en République démocratique du Congo pour vous présenter aux élections législatives de novembre 2011 à Madimba, dans le Bas-Congo. Dans votre ouvrage vous écrivez avoir reçu "un choc" en retournant à Madimba ? [lire la suite]

Propos recueillis par Christophe RIGAUD

(*) "Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique" de Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Editions L'Harmattan - avril 2012 • 152 pages - 15,50 euros

© Afrikarabia

jeudi 12 avril 2012

Processus électoral en RD Congo : atouts et faiblesses


Comment s’est déroulé le processus électoral congolais du 28 novembre 2011 ? Dans quel climat ? Quels furent les points faibles et les points forts de ce processus ? Quels enseignements pour les scrutins à venir ?


Rencontre autour de ces questions avec Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du rassemblement pour le développement et la paix au Congo et auteur de « Congo-Kinshasa : Le degré zéro de la politique » récemment paru aux Éditions l’Harmattan.

Date : 4 mai 2012
Heure : 19 heure précise
Lieu : Maison de l’Afrique, 7 rue des Carmes - 75005 Paris (France)
Métro : Maubert-Mutualité

Nota Bene : L’auteur dédicacera son ouvrage à cette occasion.

mardi 27 mars 2012

Un bateau ivre nommé République Démocratique du Congo


« La dictature, c'est “ferme ta gueule”, la démocratie, c'est “cause toujours”. » Faisant sienne la citation du metteur en scène français Jean-Louis Barrault, Gaspard-Hubert Lonsi Koko se penche, tel un entomologiste, sur l'expérience l'ayant conduit à séjourner pendent plus de quatre mois en République Démocratique du Congo dans le cadre des élections présidentielle et législatives qui s'étaient tenues le 28 novembre 2011. En effet, dans l'ouvrage intitulé Congo-Kinshasa : le degré zéro de la politique, en tant que bantou, l'auteur évoque ses ascendants : les Nlasa Ngandu, les Vuzi di Nkuwa, les Kimuakasa et les Nsala Nkanga, dont l'établissement se situe dans les territoires de Madimba et de Kasangulu, c'est-à-dire dans le district de la Lukaya dans la province du Bas-Congo.


À peine ses racines dévoilées, M. Lonsi Koko s'attarde sur sa campagne dans le territoire de Madimba où il s'est présenté aux élections législatives de faire un diagnostic que le scrutin présidentiel. De ce fait, il a évoqué les fraudes ayant émaillé ledit scrutin et mit l'accent sur la responsabilité commune de la classe politique et du peuple congolais. Un ouvrage à lire absolument, si l'on veut comprendre les causes du degré zéro qui ne cesse d'agiter ce bateau ivre qu'est la République Démocratique du Congo.

Mbuta Muntu

(*) Pour se procurer cet ouvrage, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36789.

jeudi 1 septembre 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 3ème volet


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III – Le soutien à l’économie congolaise à travers le plan de relance agricole (PRA)

1 – Le cadre général

Depuis1996, la République Démocratique du Congo est sans arrêt déstabilisée. Effectivement, plusieurs groupes armés, aussi bien civils que militaires, ne cessent de terroriser les populations. En conséquence, des pans entiers de notre territoire, certains villages et villes dans l’Est, en particuliers dans des zones rurales, sont sous leur contrôle.
 Dans les régions de l’Est et dans la partie Nord-Ouest du pays, la situation reste dramatique et beaucoup de régions ne sont pas non plus à l’abri. De plus, les stigmates de ces conflits et affrontements, les violences à l’encontre des populations civiles caractérisées par les tueries des personnes innocentes, les viols des femmes, la destruction des maisons et les pillages des ressources agricoles (matériels aratoires et semences améliorées) ont provoqué le déplacement des populations dans les territoires orientaux et au-delà de nos frontières.
Aujourd’hui, les familles sont de plus en plus fragilisées à cause de l’insuffisance alimentaire, du faible taux de scolarisation des enfants, du faible accès aux soins de santé, du mauvais état des routes de desserte agricole, de l’impraticabilité du réseau des transports, de l’absence du marché, de l’accès insignifiant à l’eau potable et de l’inexistence des activités génératrices de revenus... Ces carences ont sans conteste des répercussions négatives sur le quotidien des Congolaises et des Congolais. En effet, la faible production, l’infime transformation manuelle, la difficile commercialisation des produits locaux et l’importation massive des denrées alimentaires devront en principe inciter au développement de la production locale.
(*) Lire le volet 3 du programme chiffré en PDF (PRA)

samedi 27 août 2011

Gaspard-Hubert Lonsi Koko publie « La République démocratique du Congo, un combat pour la survie »

Les deuxièmes élections de la troisième République congolaises sont imminentes. Dans cette perspective, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, présente dans cet essai les grandes lignes du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo, où il exerce les fonctions de porte-parole.



Un autre ouvrage vient garnir les rayons des librairies sur le développement de la RDC. Publié par Gaspard-Hubert Lonsi Koko chez L’Harmattan, «La République démocratique du Congo, un combat pour la survie » renferme, en fait, les principales orientations présentées comme l’ossature du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (Rdpc), dans la perspective des enjeux électoraux en RDC. L’auteur assume les fonctions de porte-
parole de mouvement politique.

« Dans cet ouvrage, il est question de la feuille de route pour une République démocratique du Congo du troisième millénaire. Effectivement, en homme de foi et excellent visionnaire, Gaspard-Hubert Lonsi Koko trace avec conviction les sillons d’une politique audacieuse dont la finalité est -à court, moyen et long termes- la paix, la croissance économique et l’évolution autour de quatre principes fondamentaux : la liberté, l’égalité, la sécurité et la prospérité », lit-on sur l’endos du livre. Le rédacteur de ce résumé continue : « Gaspard-Hubert Lonsi Koko confirme donc qu’il a réellement une ambition nationale. Une ambition collective pour réinventer, 50 ans après la décolonisation, la manière de faire de la politique et de rendre possible une alternative crédible en République démocratique du Congo. Ainsi, propose-t-il à ses concitoyens un projet de société d’avant-garde fort, humaniste et fraternel, lequel pose les véritables [lire la suite].

Martin Enyimo


(C) Le Potentiel

mercredi 3 août 2011

Qui est donc Lonsi Koko ?

Cette vidéo livre le parcours d'un homme politique habile – qui plus est un excellent organisateur – et d'un écrivain – plus précisément essayiste. Il est question d'un visionnaire, en l'occurrence Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui incarne à la fois l'espoir non seulement pour la République Démocratique du Congo, mais surtout pour la paix dans la région des Grands Lacs, la sécurité et la prospérité pour le peuple congolais, les droits politiques et civils en faveur des Congolais de l'étranger, le renouveau des relations entre le Nord et le Sud ainsi que le dialogue Sud-Sud.

Pour visionner la vidéo, prière de cliquer sur le lien ci-contre :

vendredi 29 juillet 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 2ème volet

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II - Le schéma administratif, ou les régions administratives

Dans ce second volet du chiffrage du programme électoral du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), il est question du schéma administratif, en l’occurrence les régions administratives. En effet, il va falloir s’épancher sérieusement sur les circonscriptions d’actions régionales afin de mieux cerner le fonctionnement des zones de défenses, des académies, de l’inspection du travail, de l’économie et des transports. Ainsi le RDPC clarifie-t-il ses intentions, s’agissant de la réforme générale des politiques publiques, de l’administration territoriale, de la déconcentration...

Rappelons surtout que les sommes allouées aux principaux ministères concernés, d’une manière ou d’autre, par les collectivités locales et la décentralisation s’élèvent à 2 405 000 000 d’euros, soit 35,37 % du budget prévisionnel pour l’exercice 2012.

(*) Lire le volet 2 du programme chiffré en PDF (RDPCprojetchiffre3)

lundi 18 juillet 2011

Réponses de M. Lonsi Koko aux questions sur l'élection présidentielle en RD Congo

Abonné au forum de discussion lecridesopprimes, un réseau qui permet aux Congolais et d’autres personnes intéressées par les différentes problématiques relatives à la RD Congo d’échanger sur le Net, j’ai reçu un envoi contenant dix questions posées à M. Etienne Tshisekedi, leader de l’UDPS et candidat à la prochaine élection présidentielle. Il me semble que cet exercice, qui plus est très intéressant, doit dans l’absolu concerner toutes les personnes qui aspirent à la magistrature suprême.

Je saisis cette opportunité, en m’invitant volontiers au débat d’idées initié par lecridesopprimés. Mes réponses en pièce jointe inciteront, je l’espère, les candidats à la présidence de la République Démocratique du Congo à agir de même pour que les Congolaises et les Congolais puissent se faire une idée sur la vision de chaque prétendant.

(*) Pour lire la pièce jointe : (questionnairecriopprime2B1)

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

mardi 12 juillet 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 1er volet

logoRDPCCe schéma global de ventilation budgétaire, qui est établi sur la base de l’exercice gouvernemental en cours, sera forcément revu à la hausse ou à la baisse (budget rectificatif), car un budget est par essence une projection, donc une prévision. Dans la même optique, la prochaine étape du chiffrage concernera la publication du schéma administratif, en l’occurrence les régions administratives. En effet, il va falloir s’épancher sérieusement sur les circonscriptions d’actions régionales afin de mieux cerner le fonctionnement des zones de défenses, des académies, de l’inspection du travail, de l’économie et des transports. Ainsi le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo clarifiera-t-il ses intentions, s’agissant de la réforme générale des politiques publiques, de l’administration territoriale, de la décentralisation...

L’élaboration de ce budget prévisionnel tient compte du processus de programmation et de budgétisation rationnel, ainsi que de la volonté d’indépendance au regard de l’étranger. Raison pour laquelle le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo envisage d’entreprendre des réformes structurelles et « structurantes » en vue d’opérer une véritable innovation dans la gouvernance et l’éthique de la chose publique.

En tout cas, il est question d’un budget général hors dotations spécifiques et budgets annexes, ou de correction : c’est-à-dire en cours de l’exercice 2011 et en fonction des recettes, qui seront récupérées durant l’année 2012, dans le cadre de la maîtrise de différents gaspillages relatifs aux mauvaises dépenses de l’argent du circuit officiel et de la récupération de l’argent des filières dont il n’a pas le contrôle. Soulignons aussi que, selon l’option qui sera choisie le moment venu, soit chaque ministère aura son propre service de paiement de ses agents ; soit une centrale de paiement sera créée, laquelle se chargera de la paie de tous les agents de l’État.

(*) Lire le programme chiffré en PDF (rdpcprojetchiffre2B)

dimanche 10 juillet 2011

RDC : Kinshasa dément toute "liste noire d'opposants à l'étranger"

Après la publication sur internet d'une liste de journalistes et d'opposants politiques congolais vivants à l'étranger, Kinshasa réfute ce document et parle de manipulation. Le ministre des Affaires étrangères de République démocratique du Congo (RDC), Alexis Thambwe Mwamba, affirme dans un communiqué que les prochaines élections présidentielles de novembre 2011, seront "libres et transparentes".

Capture d’écran 2011-07-10 à 15.47.43.pngIl y a quelques semaines, une liste noire de personnalités congolaises vivants à l'étranger circulait sur la toile (1). Sur cette liste signée d'un conseiller du ministère des Affaires étrangères de RD Congo, une cinquantaine de noms d'opposants au président Joseph Kabila apparaissaient. On y trouve des journalistes comme Roger Bongos et Freddy Mulongo, mais aussi des responsables politiques ou associatifs comme Candide Okeke, Mbo Odon, Rolain Mena, Ferdinand Lufete, Rex Kazadi, Youyou Muntu-Mosi ou Gaspard-Hubert Lonsi Koko. De nombreuses personnalités  inscrites sur cette liste redoutaient d'être inquiétées par les services de sécurité congolais lors de leur retour en RDC [lire la suite].

Christophe Rigaud

© Afrikarabia

samedi 18 juin 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110618/023 relatif à l'intimidation à l'encontre d'un candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo

L'Agence Nationale des Renseignements (ANR) a établi à Kinshasa une liste noire (*) contenant des noms de personnes dont certains appartiennent aux différents groupes  des Résistants Patriotes et Combattants. Insultes au président Joseph Kabila, ainsi que tabassage des musiciens et des autorités congolaises séjournant dans les pays occidentaux, tels sont les motifs que l'ANR leur reproche. Cette liste noire a été signée le 10 mars 2011, pour exécution, par M. Freddy Sombo qui plus est conseiller chargé des Congolais de l'étranger et coordonnateur de la Maison des Congolais de l'étranger auprès de M. Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères. Le nom de M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, candidat à la présidence de la République Démocratique du Congo, et quelques-uns de ses collaborateurs d'Union du Congo, y figurent (cf. document ci-dessous).

Il est évident que cela n'est pas du tout étranger aux prochains enjeux électoraux. Mais, pourquoi a-t-on peur de la candidature de M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko ? Et qui a intérêt à ce qu'il ne se présente pas à l'élection présidentielle ?

S'agissant des insultes à l'endroit du président Joseph Kabila, d'aucuns savent que M. Lonsi Koko, homme des principes et des convictions, est un opposant dont les critiques dénoncent sans complaisance les réalisations de ses adversaires politiques et non leurs auteurs. Il est partisan de la non-violence, donc de la paix. Son projet politique en vue du Congo du troisième millénaire – lequel est résumé dans l'ouvrage récemment publié chez l'éditeur parisien L'Harmattan intitulé La République Démocratique du Congo, un combat pour la survie – fait de son auteur un opposant constructif.

Rien ne prouve non plus l'implication de M. Lonsi Koko, et de ses collaborateurs d'Union du Congo, dans le passage à tabac des musiciens et des autorités congolaises de passage dans les pays occidentaux. L'ANR lui reproche, en réalité, deux faits concrets :
- d'une part, d'avoir fait à deux reprises en sa qualité de président d'Union du Congo, auprès des services de la préfecture de police de Paris chargés des manifestations publiques, une demande en vue des marches des 19 février et 12 mars 2001 ayant dénoncé les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo ;
- d'autre part, sa capacité à attirer l'attention de l'opinion internationale sur la catastrophique situation en cours en République Démocratique du Congo et son action en vue d'apporter au peuple congolais le bonheur auquel il a droit.

Au vu des arguments avancés ci-dessus, il est certain que l'ANR veut à tout prix décourager M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko dans sa démarche qui consiste à postuler à la magistrature suprême, cette intimidante initiative ayant déjà produit ses effets auprès du révérend Jean-Paul Moka qui s'apprêtait à se présenter à l'élection présidentielle.

La Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

Fait à Paris, le 18 juin 2011
© RDPC

(*) Ce document a été publié par le site Kongotimes : http://afrique.kongotimes.info/rdc/diaspora/combattants-france-danger-kabila-veut-elimines-voici-preuve.html.

jeudi 2 juin 2011

Kisangani: fichier électoral, la grève des opérateurs de saisie paralyse l’enrôlement

La plupart des centres d’inscription de Kisangani, dans la Province Orientale, n’ont pas fonctionné, mardi 31 mai, faute d’opérateurs de saisie. Mécontents du non paiement de leur salaire, ceux-ci ont décidé de déserter leurs lieux de travail jusqu’à la régularisation du litige par la Ceni, ont-ils affirmé.Des dizaines des requérants, dont des femmes enceintes, venus dans les différents centres d’enrôlement depuis les petites heures du matin pour avoir les premières places ont été surpris ce mardi 31 mai: pas de présence d’un seul opérateur de saisie (OPS), donc, pas d’enrôlement d’électeurs.

Certains des requérants sont restés jusqu’à 10h du matin (locales), espérant que ces agents de la Commission électorale nationale indépendance (Ceni) reviendraient aux bons sentiments. C’était en vain.

Il s’agissait d’un mouvement général de refus de travail amorcé par les opérateurs de saisie de la plupart des centres d’inscription de la Ceni de la place.

Selon le représentant de ces derniers, qui a requis l’anonymat, ils réclament deux mois de salaire non payé depuis le début de l’opération de révision du fichier électoral en Province Orientale le 2 avril 2011 [lire la suite].

© Radio Okapi

mercredi 1 juin 2011

Elections 2011 perturbées ?

La commission électorale nationale independante (ceni) vient de connaître un nouveau revers. jusqu’au 31 mai 2011, échéance prévue pour la promulgation de la loi electorale, rien n’a ete fait dans ce sens. Des perturbations sont donc attendues dans le calendrier rendu public par la CENI, avec de fortes implications sur les echeances électorales. Si elles ne sont pas encore incertaines, les elections en 2011 devaient, au moins, connaître un leger réaménagement. 


 L’appel à la raison lancé le 30 avril 2011, jour de la publication du calendrier électoral, par le président de la Commission électorale nationale indépendante, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, n’a pas apparemment eu d’échos favorables dans les rangs des parlementaires.

Pourtant, la CENI, craignant le pire, avait prévu, avec une série d’opérations synchronisées, la promulgation de la loi électorale à la date du 31 mai 2011. Le pasteur-président a cru à la bonne foi du Parlement. Il vient, assurément, de déchanter. Car, à la date prévue dans le calendrier électoral, le Parlement s’est retrouvé dans l’incapacité de doter le pays d’une loi électorale organisant et fixant les règles du scrutin à tous les niveaux.

Dès cet instant, l’on doit craindre que ce retard ne se répercute sur l’ensemble du calendrier électoral. Mais, le plus évident est que quelque chose devait bouger dans le calendrier électoral. A qui la faute, alors ? Certainement, au Parlement, plus particulièrement au niveau de sa Chambre basse qui a pris du temps, multipliant les exceptions jusqu’à retarder de plus d’un mois l’examen de la loi électorale. Pour l’instant, la loi adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, est en examen au Sénat.

D’ores et déjà, le lundi 30 mai 2011, le Sénat a annoncé les couleurs, promettant de prendre tout son temps pour étudier le projet, et ce, malgré l’indulgence lui exigée par l’Assemblée nationale. De toutes façon, son président, Léon Kengo wa Dondo, n’est pas allé par le dos de la cuillère, s’en prenant, sans nul doute, à l’attitude cavalière de l’Assemblée nationale [lire la suite].
© Le Potentiel

jeudi 19 mai 2011

Cinq questions à Gaspard-Hubert Lonsi Koko

1. Trente ans après le 10 mai 1981, quel regard portez-vous sur l’action de François Mitterrand à la tête de l’Etat français ?

Lepotentiel Gaspard Hubert Lonsi Koko ancien cadre du Parti Socialiste Français
Rappelons que la victoire du 10 mai a permis la réélection de François Mitterrand en 1988. Il est certain que les  deux septennats du florentin ont permis aux Français de bénéficier d’un bon nombre d’acquis. Sur le plan national, on peut évoquer l’abolition de la peine de mort ; l’instauration des 39 heures hebdomadaires de travail, la cinquième semaine de congés payés et la retraite à 60 ans ; les lois Auroux étendant les droits des travailleurs dans l’entreprise ; la grande décentralisation de 1982-1983 ; les nationalisations dans l’industrie et le secteur bancaire ; l’adoption du Revenu minimum d’insertion ; la Contribution sociale généralisée pour diminuer le déficit de la sécurité sociale ; la promulgation du nouveau code pénal… Grand architecte, Mitterrand le bâtisseur a mené une politique de grands travaux ayant légué à la France le Parc de la Villette, la Cité des sciences et de l’industrie, l’Institut du Monde arabe, le nouveau ministère des Finances à Bercy, la grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille, le Grand Louvre et sa pyramide, la Cité de la musique ainsi que la nouvelle Bibliothèque nationale. Pour ce qui relève de la culture et des arts, Mitterrand a initié le prix unique du livre, la création des radios libres, la Fête de la musique, la Fête du cinéma et la baisse des tarifs  dans les musées nationaux. Enfin, sur le plan international, François Mitterrand a joué un rôle considérable dans la construction de l’Europe. On n’oubliera pas non plus ses prises de position dans la lutte contre l’Apartheid en Afrique du Sud et pour le respect des libertés dans le monde. L’humanisme mitterrandien s’est d’ailleurs ressenti dans les discours de Cancun et de La Baule, également dans la mise en place de la carte de 10 ans au profit des immigrés et la liberté d’associations en faveur de ces mêmes immigrés [lire la suite].