mardi 25 août 2009

CONCERT GROOVE DES BANTUNANI EN SOUTIEN À LA RD CONGO

BANTUNANI and friends
Soirée World / Soul / Funk

Mercredi 14 octobre 2009 à 20:30
La Bellevilloise
19-21, rue Boyer 75020 Paris
Métro 3 Gambetta, Métro 3bis Gambetta, Métro 2 Ménilmontant, Bus 26 , Bus 69 , Bus 96

De retour avec un nouvel opus "Born2groove", les BANTUNANI nous livrent une version envoûtante de leur Afrogroove engagé dans le cadre de la tournée "Groove against Blood" où, à côté d'artistes amis, ils dénoncent le silence qui pèse sur les violences sexuelles au Congo (RDC).

Union du Congo soutient le concert des Bantunani.

Pour acheter et réserver des places, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://www.digitick.com/bantunani-and-friends-soiree-world-soul-funk-la-bellevilloise-paris-14-octobre-2009-css4-digitick-pg101-ri342369.html

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090824/045 relatif à la lettre du président Joseph Kabila au Parlement

« Faisant suite aux importantes mesures que j’ai prises en date du 15 juillet 2009 relatives à l’assainissement du secteur de la justice, je vous demande de relayer cet élan de restauration de sanction et de promotion des valeurs positive ainsi que de bonne gouvernance [...], par des actions courageuses appropriées [...] L’abus des biens sociaux, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence ainsi que l’obstruction aux poursuites et à l’exécution des décisions judiciaires, par les membres du gouvernement, les députés et sénateurs, les responsables de l’administration publique, de l’armée, de la police, des services de sécurité, des entreprises publiques, des établissements et autres services publics de l’Etat, devraient être à tout prix combattus et les auteurs sévèrement sanctionnés. »

Union du Congo prend acte de la lettre du président de la République, Joseph Kabila, datée du 20 août 2009 et adressée notamment à MM. Evariste Boshab et Léon Kengo wa Dondo, respectivement président de l’Assemblée nationale et président du Sénat.

Estimant que cette lettre aurait due concerner le Gouvernement et non le Parlement, Union du Congo se demande si le président Joseph Kabila veut en réalité :
- empêcher le Gouvernement de mettre sur pied une commission susceptible d’examiner les cas d’irrégularités dans la gestion et l’usage de la chose publique ;
- obliger le législateur à dire le droit à la place des Cours et Tribunaux, et non à lire la loi conformément à ses attributions ;
- ôter aux Cours et Tribunaux toute garantie judiciaire.

Se référant au sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs, Union du Congo rappelle au président de la République ses prorogatives en tant que régulateur et arbitre du fonctionnement normal des Institutions de la République avec l’implication du Gouvernement sous le contrôle du Parlement.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 24 août 2009

dimanche 16 août 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090816/044 relatif à l'université d'été du PPRD à Paris

Selon Le Potentiel du 14 août 2009, l’université d’été 2009 du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie) de l’étranger se tiendra les 28, 29 et 30 août prochains au Foyer International d’accueil, dans le 14ème arrondissement de Paris.

Ayant toujours défendu le droit de vote et l’éligibilité des Congolais de la diaspora, Union du Congo prend acte du fait que les militants du PPRD-Extérieur entendent aussi faire reconnaître, à l’issue de ces travaux d’été, cette préoccupation à leurs cadres et dirigeants nationaux. Union du Congo espère également que, à cette occasion, les militants du PPRD-Extérieur auront l’audace de reconnaître le caractère inaliénable, dans les faits et dans la pratique, de la nationalité congolaise d’origine.

Voilà ce qu’Union du Congo attend concrètement de l’université d’été du PPRD dont l’aspect tout à fait moniste – c’est-à-dire censé plaire au seul président de la République, considéré comme l’Homme organe, donc le guide éclairé – n’en augure, à premier abord, rien de constructif pour le peuple congolais.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Bordeaux, le 16 août 2009

vendredi 14 août 2009

Appel d’Union du Congo à l’attention du président des Etats-Unis, M. Barack Obama, sur l’avenir de la République Démocratique du Congo

Le peuple congolais s’est réjoui, dans sa plus grande majorité, de la promesse faite par la Secrétaire d’Etat américaine, Mme Hillary Clinton, lors de sa visite le 11 août dernier dans un camp de réfugiés de l'Est de la République démocratique du Congo ravagé par la guerre, relative à une aide américaine de 17 millions de dollars en faveur de la lutte contre les crimes sexuels commis en masse dans la région depuis le début des conflits armés.
Le peuple congolais a également pris acte du fait que l’administration américaine, par le truchement du chef de sa diplomatie, a affirmé que « ceux qui attaquent les populations civiles en recourant au viol systématique sont coupables de crimes contre l'Humanité ».
Le peuple congolais s’est aussi réjoui que, conformément à sa sollicitation, la patronne de la diplomatique américaine a insisté sur le fait qu’il « ne devrait pas y avoir d'impunité pour la violence sexuelle commise par tant d'individus, qu'il doit y avoir des arrestations, des poursuites et des sanctions ». Dans la même optique, le peuple congolais s’est félicité d’avoir été entendu, quant à la rigueur dans la gestion de la chose publique, car Mme Hillary Clinton a précisé que les Etats-Unis allaient envoyer une équipe d'experts chargés d'émettre des recommandations visant à surmonter le fléau de la corruption en République Démocratique du Congo.
Ainsi, pour que ces bonnes intentions ne restent pas que de vœux pieux, le peuple congolais demande à l’administration américaine :
- de se désolidariser de tous les gouvernements qui remercient les auteurs desdits crimes soit en les incorporant dans les institutions étatiques, soit en refusant leur extradition pour les mettre à l’abri des jugements ;
- de soutenir le peuple congolais dans son combat en vue du respect des droits fondamentaux et d’un vrai processus démocratique ;
- de retirer son assistance aux pays qui participent, d’une manière ou d’une autre, à la déstabilisation de la République Démocratique du Congo ;
- d’exiger des gouvernements congolais et rwandais d’une part l’extradition de Laurent Nkunda vers Kinshasa et, d’autre part, l’arrestation de Bosco Ntaganda en vue de son extradition vers la Cour Pénale Internationale ;
- de reconnaître qu’une vraie réconciliation est le fruit de l’entente naturelle entre deux peuples et non entre seulement deux Etats ;
- de soutenir le dialogue inter-rwandais et inter-ougandais en vue d’une paix durable dans la région des Grands Lacs.
En revanche, s’agissant de la déclaration de la secrétaire d'Etat américaine, à savoir « Nous [les Américains] voulons travailler avec des gens engagés pour un meilleur avenir, et non avec des gens qui se réfèrent au passé », le peuple congolais rappelle que, selon la pensée bantoue, lorsqu’on ne sait pas où l’on va, on n’oublie pas d’où l’on vient.
Aucune Nation digne de cette appellation, aucun peuple qui tient à sa mémoire, ne peuvent faire respectivement abstraction de leur passé : d’où le devoir de mémoire à travers les différentes commémorations ayant trait à des événements précis.
L’amnésie étant la pire des choses qui puissent arriver à un peuple ou à une Nation, le peuple congolais s’appuiera toujours sur son passé pour mieux comprendre le présent et affronter l’avenir en connaissance des causes.

Pour signer cette pétition, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://4784.lapetition.be/

mardi 11 août 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090811/043 relatif aux déclarations de Mme Clinton en RD Congo

Union du Congo se réjouit de la promesse faite par Mme Hillary Clinton, lors de sa visite dans un camp de réfugiés de l'Est de la République démocratique du Congo ravagé par la guerre, relative à une aide américaine de 17 millions de dollars en faveur de la lutte contre les crimes sexuels commis en masse dans la région depuis le début des conflits armés.

Union du Congo prend également acte du fait que l’administration américaine, par le truchement du chef de sa diplomatie, a affirmé que « ceux qui attaquent les populations civiles en recourant au viol systématique sont coupables de crimes contre l'Humanité ».

Union du Congo se réjouit aussi que, conformément à sa sollicitation, la patronne de la diplomatique américaine a insisté sur le fait qu’il « ne devrait pas y avoir d'impunité pour la violence sexuelle commise par tant d'individus, qu'il doit y avoir des arrestations, des poursuites et des sanctions ». Dans la même optique, Union du Congo se félicite d’avoir été entendue, quant à la rigueur dans la gestion de la chose publique, car Mme Hillary Clinton a précisé que les Etats-Unis allaient envoyer une équipe d'experts chargés d'émettre des recommandations visant à surmonter le fléau de la corruption en République Démocratique du Congo.

Ainsi, pour que ces bonnes intentions ne restent pas que de vœux pieux, Union du Congo demande à l’administration américaine :
- de se désolidariser de tous les gouvernements qui remercient les auteurs desdits crimes soit en les incorporant dans les institutions étatiques, soit en refusant leur extradition pour les mettre à l’abri des jugements ;
- de soutenir le peuple congolais dans son combat en vue du respect des droits fondamentaux et d’un vrai processus démocratique ;
- de retirer son assistance aux pays qui participent, d’une manière ou d’une autre, à la déstabilisation de la République Démocratique du Congo ;
- d’exiger des gouvernements congolais et rwandais d’une part l’extradition de Laurent Nkunda vers Kinshasa et, d’autre part, l’arrestation de Bosco Ntaganda en vue de son extradition vers la Cour Pénale Internationale ;
- de soutenir le dialogue inter-rwandais et inter-ougandais en vue d’une paix durable dans la région des Grands Lacs.

En revanche, s’agissant de la déclaration de la secrétaire d'Etat américaine, à savoir « Nous [les Américains] voulons travailler avec des gens engagés pour un meilleur avenir, et non avec des gens qui se réfèrent au passé », Union du Congo rappelle que, selon la pensée bantoue, lorsqu’on ne sait pas où l’on va, on n’oublie pas d’où l’on vient. Aucune Nation digne de cette appellation, aucun peuple qui tient à sa mémoire, ne peuvent faire respectivement abstraction de leur passé : d’où le devoir de mémoire à travers les différentes commémorations ayant trait à des événements précis.

L’amnésie étant la pire des choses qui puissent arriver à un peuple ou à une Nation, Union du Congo recommande donc au peuple congolais de toujours s’appuyer sur son passé pour mieux comprendre le présent et affronter l’avenir en connaissance des causes.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Périgueux, le 11 août 2009

lundi 10 août 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090810/042 relatif au séjour de M. Robert B. Zoellick en RD Congo

Avant le sommet du G 20 qui se tiendra en septembre à Pittsburgh aux États Unis, le Président du Groupe de la Banque mondiale, M. Robert B. Zoellick, a entamé une tournée dans trois pays - la République Démocratique du Congo (9-11 août), le Rwanda (11-12 août) et l'Ouganda (12-13 août) - dans l'espoir d'encourager les investisseurs et les bailleurs de fonds à aider le continent africain.

Pour ce qui est de la République Démocratique du Congo, M. Zoellick se penchera sur les effets de la crise financière due à la baisse de la production du cobalt et du cuivre, sur le projet du barrage d'Inga et parlera du programme Heavily Indebted Poor Countries Initiative (HIPC). En conséquence, Union du Congo sollicite le président du Groupe de la Banque mondiale en vue de quelques recommandations qui, si elles sont prises en compte, profiteront dans un futur proche au peuple congolais et permettront à la Banque mondiale de redorer son image.

Primo, il est important que M. Zoellick recommande aux autorités congolaises la transparence dans la gestion des ressources minières tout en leur faisant comprendre que le Congo a d'autres potentialités qui, depuis des décennies, n'ont jamais bénéficié d'une initiatives crédible. Une politique innovante en matière d'agriculture, des infrastructures routières, de l'éducation, du tourisme et des recherches ne peut que contribuer au développement de la République Démocratique du Congo.

Secundo, il sera davantage constructif que le président du Groupe de la Banque mondiale évoque avec les autorités congolaises la problématique de la lutte contre la pauvreté urbaine car, dans la ville de Kinshasa - qui regorge à elle seule au moins 8 millions d'habitants -, plus de la moitié de la population vit dans l'extrême pauvreté. Ainsi M. Zoellick devra faire des recommandations relatives à un plan d'urbanisation en vue de maîtriser le phénomène sans cesse grandissant des bidonvilles, d'envisager une desserte régulière de la capitale congolaise en matière d'électricité et de permettre à la majorité de la population kinoise d'accéder à l'eau potable. Union du Congo veut que Kinshasa adhère aux structures comme Cities Alliances et participe aux côtés d'autres grandes villes mondiales à l'instar de Rio de Janeiro, Sao Paolo ou New Dehli dans la lutte contre la pauvreté urbaine et dans la construction des logements sociaux.

Tertio, sachant pertinemment que seulement 5 % de la population congolaise ont accès à l’électricité, M. Zoellick devra rappeler l'importance d'une gestion sérieuse de la chose publique et de la transparence dans les conventions qui lient la Société Nationale d'Électricité (SNEL) aux pays étrangers.

Quarto, dans la mesure où la dette de la République Démocratique du Congo s'élève à plus 13 milliards de dollars, le président Zoellick devra avoir le courage d'évoquer l'annulation de la dette publique en insistant sur l'importance du programme Heavily Indebted Poor Countries Initiative (HIPC). De plus, la dette constitue indéniablement un handicap à la croissance économique de la République Démocratique du Congo. Union du Congo rappelle l'importance d'un système transparent dans les futurs projets de la banque mondiale en République Démocratique du Congo - l'objectif étant d'éviter les erreurs du passé.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 10 août 2009

samedi 8 août 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090807/041 relatif à la rencontre entre les présidents Joseph Kabila et Paul Kagame

Le président rwandais Paul Kagame et son homologue de la République Démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila se sont félicités, le jeudi 6 août dernier, de la reprise de leurs relations diplomatiques, rompues en 1998, à l'issue de leur première rencontre à Goma à l'Est de la RDC. Certes, les pressions des partenaires internationaux ne peuvent que pousser MM. Joseph Kabila et Paul Kagame à se rencontrer en tant que présidents des Républiques voisines.

Pour Union du Congo, les promesses du président Kabila envers son homologue rwandais n'engagent que lui-même. De toute évidence, seul le Parlement congolais, réuni en congrès, peut faire valoir la caution du peuple congolais. Encore faut-il que les parlementaires abondent dans le sens de la majorité des Congolais.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 7 août 2009

mercredi 5 août 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090805/040 relatif au caractère anticonstitutionnel des parlements provinciaux et du sénat congolais

L'article 3 de la Constitution de la République Démocratique du Congo adoptée le 18 février 2006 a opté pour la décentralisation comme mode de gestion de certaines entités territoriales de la République Démocratique du Congo. Ainsi la Loi organique n° 08/016 du 07 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités Territoriales Décentralisées et leurs rapports avec l’État et les Provinces a-t-elle stipulé dans l'article 2 du titre 1er relatif aux dispositions générales :
« La République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique. » Ces provinces sont : Bas-Uele, Equateur, Haut-Lomami, Haut-Katanga, Haut-Uele, Ituri, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Maï-Ndombe, Maniema, Mongala, Nord-Kivu, Nord-Ubangi, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tanganyika, Tshopo et Tshuapa. » Kinshasa est la capitale du pays et le siège des institutions nationales. » Elle a le statut de province. La capitale ne peut être transférée dans un autre lieu du pays que par voie de référendum. »

Cette loi organique, promulguée le 1er août 2008 par le président Joseph Kabila en prévision de la volonté du législateur, a donc confirmé le découpage du territoire congolais en 26 provinces conformément à l'article 2 de la nouvelle Constitution évoquée supra, celle-ci ayant prescrit la mise en place dans les 3 ans qui devaient suivre l'installation des institutions légitimes issues des élections.
Dès lors que le président de la République a constaté la carence dans la matérialisation du passage des 11 provinces actuelles à 26, Union du Congo constate de facto le caractère anticonstitutionnel de la chambre haute et des parlements de provinces concernées par le découpage. De plus, l'élection des honorables sénateurs et celle de certains députés provinciaux se sont effectuées sur la base des 26 provinces, inexistantes à l'époque mais devant être effectives en 2009.
Pour Union du Congo, si l'on reste sur la base des 11 provinces, le nombre de sénateurs doit être réduit à 44 en raison de 4 sénateurs par province. Cela aura au moins le mérite de maîtriser l'aspect budgétivore pour ce qui est du fonctionnement du sénat et d'introduire la notion d'équité entre les provinces. Quant au nombre de députés provinciaux, il doit aussi être revu à la baisse dans les provinces concernées par le découpage.
En conséquence, soucieuse des intérêts du peuple congolais, Union du Congo demande à l'autorité compétente de clarifier dans l'urgence la situation actuelle des parlements provinciaux concernés et du sénat au regard de la Constitution. Par la même occasion, Union du Congo rappelle aux Congolaises et aux Congolais leur devoir de vigilance par rapport au respect des lois fondamentales de la République.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 5 août 2009

Grands Lacs : L'Union du Congo sollicite la médiation d'Hillary Clinton

L'association de défense des droits de l'Homme l’Union du Congo a sollicité le 3 août dernier la médiation du chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, pour trouver une issue durable aux conflits qui ravagent la région des Grands Lacs depuis 1994. Le secrétaire d'Etat américain entame ce 5 août une tournée africaine qui la mènera notamment en République démocratique du Congo (RDC) pour promouvoir la nouvelle politique africaine des Etats-Unis.

Après les nombreuses tentatives de médiation échouées pour mettre un terme aux conflits et guerres civiles qui minent la région des Grands Lacs, l'association de défense des Droits de l'Homme l'Union du Congo a demandé le 3 août dernier l'implication du secrétaire d'Etat américain, Hillary Clinton, dans la résolution de ces conflits.
La secrétaire d'Etat américain Hillary Clinton entame à partir d'aujourd'hui une tournée dans sept pays africains dans le cadre de la coopération «prioritaire» avec le continent initiée par le président Obama.
Cette tournée la mènera notamment à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC) qui abrite de nombreux réfugiés Rwandais depuis 1994.
L'Union du Congo a demandé que madame Clinton puisse y user de son statut pour «initier en urgence des dialogues entre les gouvernements inter-rwandais, inter-ougandais et inter-congolais» afin d’apaiser les tensions qui risquent de mener à un génocide, que «la communauté internationale refuse à tort de reconnaitre comme tel».
L'association a également proposé au chef de la diplomatie américaine d’appuyer les autorités congolaises afin qu’elles puissent «faciliter les procès (...) et exécuter les verdicts relatifs à l’indemnisation des victimes», en particulier les femmes et les enfants, des auteurs impunis de crimes de guerre et crimes contre l’Humanité.
L’Union du Congo a souhaité que le chef de la diplomatie américaine rappelle aux autorités de la RDC la «nécessité de la rigueur dans la gestion de la chose publique, l'utilité d'une armée performante représentative de la diversité de la population congolaise et les avantages de l'implication de tous les Congolais d'origine dans l’activité du pays» pour booster le développement socio-économique du pays.
Cette nouvelle médiation viendrait appuyer celle de la délégation de la Société civile de sept pays d'Afrique centrale, le Cameroun, le Tchad, le Rwanda, le Burundi, le Congo, le Gabon, la République Centrafricaine et la République démocratique du Congo, qui a rencontré depuis le 2 août dernier les membres de la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC) à Libreville.
Jusqu’au 7 août prochain, cette délégation discutera avec la CEEAC sur les différents moyens qui permettront de résoudre les conflits récurrents en RDC, au Burundi, en RCA et au Tchad, afin que cette communauté puisse améliorer le climat des affaires, l’entente et la paix en Afrique Centrale.

Source : Gaboneco

lundi 3 août 2009

RDC : Des rétrocessions détournées par les gouverneurs provinciaux

La Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO) vient de demander, dans une lettre au Président Kabila, de prendre des mesures contre les Gouverneurs « ayant détournés les fonds publics en les traduisant devant la Justice ».

Image 1.pngCette organisation congolaise a en effet été informé du détournement de la rétrocession envoyée par le Gouvernement Central aux Gouvernements Provinciaux afin d’appuyer les Entités Décentralisées de la République démocratique du Congo (RDC). A la fin de la session parlementaire de mars 2009, l’Assemblée nationale avait en effet demandé a la Cour des Comptes de mener une mission de contrôle pour savoir si la rétrocession donnée aux provinces est bien arrivée et si les provinces envoient leur part des fonds aux Entités Décentralisées. D’après la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO), le résultat de cette mission conclut que sur un total de 48 744 749 438,14 Francs Congolais envoyés aux provinces de RDC pour l’exercice 2007, les Entités Décentralisées (Communes, Territoires et Collectivités) n’ont reçu que 5 445 046 825 Franc Congolais soit 12,75% du montant envoyé par le Gouvernement Central aux Gouvernements Provinciaux.

Idem en 2008, les Gouvernements Provinciaux ont reçu du Gouvernement Central un montant 127 288 827 858,77 Franc Congolais pour la rétrocession mais les Gouvernements Provinciaux n’ont rétrocédés aux Entités Décentralisées que 20 453 312 162 Franc Congolais représentant 19,07% du montant total alloué par le Gouvernement Central. Où est passé la différence se demande la LICOCO ?

La Ligue publie le tableau de la mission de la Cour des Comptes et d’après la LICOCO, « tous les Gouverneurs des Provinces avec leurs Ministres Provinciaux s’accaparent de tous les fonds de la rétrocession laissant les territoires, communes et collectivités dans une pauvreté totale ». Et de poursuivre : « c’est pour cela que lorsque la population cherche à obtenir un document administratif auprès des Communes… les bureaux sont vides ! ».

Dans une lettre au Président de la République, Joseph Kabila, la LICOCO demande « de prendre des mesures contre les Gouverneurs ayant détournés les fonds publics en les traduisant devant la Justice », ainsi qu’un « audit général sur la gestion des finances publiques des Provinces ». Affaire à suivre.

Christophe Rigaud


Source : Afrikarabia

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090802/039 relatif au séjour de Mme Hillary Clinton en RD Congo

Le chef de la diplomatie américaine, Mme Hillary Clinton, entamera le 5 août une tournée de huit jours qui la conduira au Kenya, en Afrique du Sud, en Angola, en République Démocratique du Congo (RDC), au Nigeria, au Liberia et au Cap Vert. S'agissant de son séjour en République Démocratique du Congo, le chef de la diplomatie américaine se rendra dans la province du Nord-Kivu, théâtre de violences récurrentes contre les civils, en particulier les femmes et les enfants.

Union du Congo suggère à Mme Clinton de profiter de son séjour à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu où sont cantonnés de nombreux réfugiés depuis le génocide de 1994 au Rwanda voisin, de rappeler que la paix dans la région des Grands Lacs ne s'obtiendra pas que par les armes. Ainsi doit-elle faire pression sur les gouvernements des pays concernés en les exhortant d'initier en urgence des dialogues inter-rwandais, inter-ougandais et inter-congolais afin de ne pas ajouter un génocide de plus au génocide rwandais et au génocide congolais que la communauté internationale refuse à tort de reconnaître comme tel.

Pour ce qui relève des droits fondamentaux, Union du Congo propose au chef de la diplomatie américaine non seulement de condamner « avec force et vigueur » l'impunité dont jouissent les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l'Humanité, mais aussi de recommander aux autorités congolaises de faciliter les procès contre les auteurs desdits crimes et de faire exécuter les verdicts relatifs à l'indemnisation des victimes.

À propos du destin de la République Démocratique du Congo proprement dit, Union du Congo demande à Mme Clinton de faire comprendre aux autorités congolaises la nécessité de la rigueur dans la gestion de la chose publique, l'utilité d'une armée performante représentative de la diversité de la population congolaise et les avantages de l'implication de tous les Congolais d'origine dans le développement socio-économico-politique.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 2 août 2009