samedi 31 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090131/009

En signifiant au président de la République, Joseph Kabila, leur désapprobation face à la présence des troupes rwandaises dans le territoire congolais, les étudiants des institutions universitaires et supérieures de Kinshasa ressortissants des provinces du Kivu et de la Province ont dénoncé l’accord signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda dans le cadre d’une attaque contre les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDRL).

Union du Congo ne peut rester indifférente au contenu du mémorandum qu’ils ont adressé aux institutions congolaises et à certaines ambassades accréditées en République Démocratique du Congo. Ainsi demande-t-elle au gouvernement congolais de ne pas prolonger la durée de la présence des militaires du Front Patriotique Rwanda (APR) sur le sol congolais au délai des 15 jours prévus.

Union du Congo demande également à la communauté internationale de modifier la Mission des Nations Unies pour le Congo (MONUC) afin de lui permettre, au mieux, de négocier avec les éléments de la CNDP – au pire, de les maîtriser par la force – en vue de leur évacuation du territoire congolais. Il serait souhaitable qu'une force interafricaine - en dehors du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie et du Kenya - puisse épauler la MONUC dans cette tâche.

Union du Congo n'acceptera en aucun cas que le territoire de la République Démocratique du Congo serve de champs d'affrontements entre les belligérants rwandais.

Fait à Paris, le 31 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090131/008

En rassurant les leaders des différents groupes armés du Kivu sur leur propre sécurité, le ministre de la Coopération internationale et régionale, M. Raymond Tshibanda, n'a fait que confirmer l’amnistie en cours en faveur des criminels de guerre.

Union du Congo rappelle aux Sénateurs, lesquels ont la charge d'examiner le projet de loi relatif à ladite amnistie, que le peuple congolais ne saura pardonner ceux qui, pour faire le jeu du Rwanda, trahiront la mémoire de nos compatriotes morts du simple fait d'être nés Congolais.

Fait à Paris, le 31 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo

Congo: L'UE réclame l'arrestation d'un rebelle

L'émissaire de l'Union européenne dans la région des Grands Lacs a estimé vendredi que le général rebelle congolais Bosco Ntaganda devrait être arrêté au plus vite, bien qu'il participe à une campagne contre les rebelles hutus soutenue par les Nations unies. Bosco Ntaganda est inculpé de crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a rappelé à la presse le diplomate, Roland Van Der Geer. Il est notamment accusé d'avoir recruté des enfants pour combattre en Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo. Surnommé "Terminator", il est maintenant commandant en second d'une offensive conjointe lancée par le Congo et le Rwanda pour chasser les rebelles hutus du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR), au coeur d'un conflit qui se poursuit depuis une décennie dans la région des Grands Lacs.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200905/congo-l-ue-reclame-l-arrestation-d-un-rebelle-_183738.html?popup

Un charnier découvert au Congo

Les casques bleus de la Monuc ont découvert un charnier dans le nord-est de la République démocratique du Congo. Il contient les restes d'une centaine de civils massacrés le 16 janvier par les rebelles ougandais de l'Arméee de résistance du Seigneur (LRA).
Cette macabre découverte porte à 900 le nombre de victimes civiles tuées depuis le début de l'offensive menée par les armées congolaises, ougandaises et soudanaise contre la LRA. Depuis décembre, en effet, suite au refus du mouvement de Joseph Kony de signer un accord de paix, les armées régulières de ces trois pays tentent de venir à bout des rebelles ougandais, réputés pour leurs exactions et pour l'enrôlement d'"enfants soldats".

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200905/un-charnier-decouvert-au-congo_183180.html?popup

vendredi 30 janvier 2009

Pétition pour la paix en RD Congo


Union du Congo remettra, très prochainement, aux autorités onusiennes, africaines et européennes une pétition relative à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la République Démocratique du Congo.
Si vous souhaitez figurer parmi les signataires de ce texte, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://paixenrdc.jimdo.com/p%C3%A9tition

dimanche 25 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090123/006


Le président de l'Assemblée nationale congolaise, M. Vital Kamerhe, est dans son droit en qualifiant de "grave" la venue des militaires rwandais dans le Kivu. Son étonnement sur les accords les relatifs à leur participation aux côtés de FARDC pour traquer les éléments de la FDLR est fondé. Selon M. Kamerhe, qui s'exprimait à la radio onusienne "Radio Okapi", le gouvernement doit faire connaître les mesures arrêtées à propos de ces militaires rwandais. Il a invité le Premier ministre à s'expliquer devant une session plénière informelle du Parlement qui sera réunie à cet effet. Pendant ce temps, les réactions des Congolais à travers le territoire national et dans la diaspora se partagent entre crainte et fureur.

Union du Congo n'ignore pas que M. Kamerhe, en sa qualité de Président de l'Assemblée Nationale, connaît mieux que quiconque les conséquences liées au non-respect des articles 52, 56 et 63 de la Constitution congolaise. Il lui revient d'en tirer les conséquences.

Quant au peuple congolais, l'article 5 de la Constitution congolaise fait de lui le garant de la souveraineté nationale. Il lui revient, en son âme et conscience, d'assumer ses responsabilités. De fait, il doit dire si les personnes habilitées à agir en vue de la sauvegarde des intérêts de la République Démocratique du Congo ont permis, ou non, à des étrangers de violer les articles 1er, 34, 41, 52, 56 et 63 de la Constitution congolaise.

S'agissant de l'arrestation au Rwanda du criminel de guerre Laurent Nkunda, Union du Congo demande tout simplement l'application de l'article 52 de la Constitution congolaise : "Aucun individu ou groupe d'individus ne peut utiliser une portion du territoire national comme base de départ d'activités subversives ou terroristes contre l'État congolais ou tout autre". Cela est également valable pour M. Bosco Ntaganda et tous ceux qui ont agi, d'une manière ou d'une autre, contre la souveraineté de la République Démocratique du Congo.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 23 janvier 2009

mardi 20 janvier 2009

Tam-Tam Magazine sur Fréquence Paris Pluriel

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d'Union du Congo, sera l'invité de l'émission "Tam-Tam Magazine" animée par M. Nzunga Mbadi sur Fréquence Paris Pluriel (FPP) ce dimanche 25 janvier 2009 à partir de 10 h 00.

À cette occasion, M. Lonsi Koko dénoncera le plan Sarkozy relatif à l'intégration économique du Kivu au Rwanda.

Fréquence : 106.3 FM (région parisienne).

dimanche 18 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090117/005


Le 16 janvier dernier, lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion des vœux annuels du corps diplomatique, le président de la République française, M. Nicolas Sarkozy, a évoqué la teneur des propositions que Paris prépare pour tenter de remédier à l'un des conflits les plus dramatiques en Afrique qui se déroule dans le Nord-Kivu.

Union du Congo se félicite de la volonté de la France de promouvoir « une nouvelle approche qui traiterait des problèmes de fond au cœur du conflit depuis des années » dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Mais il ne faut pas que les Congolais soient de nouveau victimes des tentatives de normalisation des relations entre la France et le Rwanda. En effet, Union du Congo rappelle que l'opération Turquoise, mise en place en 1994 et dirigée par la France pour sauver des milliers de vies rwandaises, est l'une des causes à l'origine des guerres en République Démocratique du Congo.

D'une part, Union du Congo fait remarquer que, en préconisant l'exploitation en commun par la République Démocratique du Congo et le Rwanda des ressources minières du Nord-Kivu - reprenant ainsi les propositions que M. Herman Cohen compte rendre à M. Barak Obama en vue d'un marché économique dans la région des Grands Lacs -, la France semble ignorer cyniquement la souveraineté de la République Démocratique du Congo. La France aurait-elle accepté, pour mettre un terme à la guerre entre 1940 et 1945, de partager quelques-unes de ses prérogatives avec l'occupant allemand ?

D'autre part, Union du Congo refuse catégoriquement l'intégration économique du Kivu au Rwanda - l'intégrité territoriale de la République Démocratique du congé n'étant nullement négociable. Union du Congo refuse donc que la République Démocratique du Congo soit transformée en libre-service minier au profit des intérêts anglo-saxons, ni en terre de repeuplement au profit du Rwanda, du Burundi et de l'Ouganda.

Fait à Paris, le 17 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo

samedi 17 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090117/004


Une rencontre a eu lieu le soir du 16 janvier à Goma, en République Démocratique du Congo, entre le chef d'état-major rwandais, M. James Kabarabe, le chef d'état-major congolais, le général Didier Etumba Longomba, le chef d'état-major de la rébellion CNDP, M. Bosco Ntaganda, et le ministre congolais de l'Intérieur, M. Célestin Mbuyu. À l'issue de cette réunion, M. Bosco Ntaganda a annoncé à la presse qu’il mettait fin à la guerre contre l’armée gouvernementale, et ce, au moment ou les négociations de Nairobi tournent en rond.

D'après M. Ntaganda, tous les éléments du CNDP, qui l'ont suivi après la dissidence avec la branche restée fidèle à M. Laurent Nkunda, seront mis à la disposition des Forces armées nationales congolaises (FARDC) dans le cadre des opérations conjointes rwando-congolaises prévues dans les prochains jours contre les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) présentes dans l'Est de la République Démocratique du Congo. M. Ntaganda a en outre souhaité que le gouvernement congolais accélère le processus de rapatriement des réfugiés congolais vivant encore dans les pays voisins.

Union du Congo (UDC) ne peut que se réjouir de toute action favorable à l'arrêt de la guerre dans l'Est de la République Démocratique du Congo et au rapatriement des éléments des FDLR vers le Rwanda ou un autre pays. Néanmoins, Union du Congo demande aux Congolais de rester très vigilants et recommande au gouvernement congolais que :

1 - le processus de rapatriement des réfugiés congolais vivant encore dans les pays voisins ne permette guère l'infiltration en République Démocratique du Congo des populations étrangères ;

2 - le brassage entre les éléments des FARDC et ceux du CNDP restés fidèles à M. Ntaganda ne serve pas de cheval de Troie aux éléments de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR) pour mieux infiltrer l'armée congolaise ;

3 - M. Bosco Ntaganda ne bénéficie d'aucune amnistie, l'objectif étant de maintenir les poursuites contre ce dernier par la Cour Pénale Internationale.

Fait à Paris, le 17 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo

mercredi 14 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090114/003


Union du Congo souhaite que le gouvernement congolais garantisse la sécurité des populations à travers le territoire national, sans avoir systématiquement recours aux pays agresseurs - et leurs complices congolais - de la République Démocratique du Congo. Ainsi revient-il aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et à la Mission des Nations Unies pour le Congo (MONUC) de s'acquitter de cette tâche.

En effet, selon les rapports d'ONG et des Nations Unies sur la situation humanitaire dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), plus de 400 civils ont été massacrés à la fin du mois dernier par l'Armée de résistance du seigneur (LRA), une rébellion ougandaise qui opèrent également dans cette partie de la RDC.

Rappelons que parmi les victimes de ces exactions commises dans les territoires de Faradje, Duru, Gurba, Dungu et Doruma -- riches en ressources naturelles et minières dans le district de Haut-Uélé -- situés entre 600 et 800 kilomètres de Kisangani, la principale ville de la Province orientale, figurent des femmes et des enfants, soulignent des organisations non gouvernementales (ONG).

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 14 janvier 2009

mardi 13 janvier 2009

NKunda, le mouton sacrificiel ?


Il faut crever l’abcès NKunda. Cette invite, à peine voilée, que l’Observateur formulait dans sa livraison du 15 septembre 2007 à mettre le chef de la rébellion du Kivu hors d’état de nuire semble enfin avoir rencontré une oreille bien attentive... L’affirmation est certes hâtive, mais la récente dissidence de son chef d’état-major, le général Bosco Ntaganda, qui réclame son scalp, nous en convainc davantage.

Ce, d’autant plus que cette rébellion dans le rébellion intervient au moment où le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qu’il dirige, et le gouvernement congolais étaient en pourparlers à Naïrobi, et, surtout, à l’heure où le parrain rwandais, supposé ou avéré, a les quatre pattes dans la gueule de l’hyène française, qui a une monnaie de change nommée Rose Kabuyé, accusée d’être celle par qui est parti le génocide au pays des mille collines.

Et cette rose épineuse porte bien son prénom, car, colonel plein, compagnon de la première heure et patronne du protocole du maître du Kigali, le général Paul Kagamé, qui aura, avec elle, mangé la vache enragée dans leur tanière ougandaise. Comprenez donc, bonnes gens, qu’une pièce aussi précieuse ne puisse être abandonnée au profit du chef rebelle congolais, qui commençait à conjuguer au présent insolence, suffisance et indépendance vis-à-vis du père spirituel. Et si seulement Laurent NKunda était sacrifié sur l’autel des intérêts rwando-franco-congolais !

Nous ne croyons pas si bien dire quand, au moment où le chef rebelle du Kivu est abandonné par les siens, est reçu en grande pompe à Kinshasa le général James Kabarébé, le chef d’état-major rwandais, indésirable en ces terres depuis le règne de Moboutu, ex-roi du Zaïre.

Mais de quoi nous plaindrons-nous si la disgrâce de NKunda peut être porteuse de paix et de stabilité pour la sous-région ? Pour sûr, NKunda ne semble plus faire recette et devrait s’en remettre à tous les dieux afin qu’ils obstruent la voie qui mène à la Cour pénale internationale, où des illustres devanciers à lui, Nganka Charles Tayor et Jean-Pierre Bemba, croulent sous les poids des chefs d’inculpation.

Un avertissement sans frais à ceux de nos coléreux du 21e siècle qui se convainquent que, pour un oui ou un non, le salut se trouve dans nos forêts giboyeuses ou au cœur de nos sites miniers, où l’on dictera sa loi avec la bénédiction de la kalach. Is’nt it general NKunda ?

lobservateur
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(L'Observateur 12/01/2009)

samedi 10 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090110/002


Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le 9 janvier 2008, les membres d'Union du Congo ont confié à M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko la présidence de la plate-forme regroupant les associations organisatrices de la marche contre l'impunité et l'indifférence du 29 novembre 2008 qui s'était déroulée de Château Rouge à la place de la République à Paris.

M. Lonsi Koko formera dans les prochains jours un Bureau restreint composé du Trésorier et du Secrétaire Général. Ce dispositif sera secondé par des Secrétaires chargés respectivement des Relations extérieures, des adhésions et de la Jeunesse.

Fait à Paris, le 10 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo

lundi 5 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090105/001

En s'en prenant à la Mission des Nations Unies pour la République Démocratique du Congo (MONUC) par le biais d'un communiqué transmis à l'AFP, les criminels de guerre à la solde du Rwanda démontrent leur ignorance à propos des obligations d'une armée nationale. De plus, l'armée gouvernementale congolaise doit assurer, dans le cadre de ses missions, l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. De fait, il lui revient de renforcer en toute légitimité sa présence surtout dans les zones de séparation le long des lignes de front dans l'est du pays.

La mission de la MONUC étant, entre autres, d'aider l'armée gouvernementale dans sa mission relative à la stabilité territoriale de la République Démocratique du Congo, elle ne peut en aucun cas empêcher le redéploiement des FARDC sur lesdites lignes de front.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 5 janvier 2009

jeudi 1 janvier 2009

Voeux aux intrépides résistants congolais


Intrépides résistants congolais,

À l'heure des vœux de Nouvel An, Union du Congo n'oublie surtout pas les intrépides résistants congolais – à savoir les différentes factions Maï Maï et autres milices – qui tiennent honorablement tête aux agresseurs de notre pays dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu. Votre courage magnifie la volonté de notre peuple à ne céder aucun centimètre de notre territoire et à défendre chèrement la terre de nos ancêtres.

Intrépides résistants congolais,

Par votre résistance, vous êtes en train de démontrer au monde entier que notre peuple a réalisé qu'il a un grand devoir à accomplir. Devoir d'autonomie, bien entendu, mais également celui de signifier aux agresseurs et d'expliquer à nos partenaires que l'intégrité territoriale ainsi que la souveraineté de la République Démocratique du Congo ne sont pas négociables. Nous devons non seulement avoir cet objectif à l'esprit, mais surtout mettre en oeuvre tous les moyens pour nous redonner la dignité que nous méritons.

À tous, bonne et heureuse année 2009 !

Vive les Intrépides résistants congolais !
 
Vive la République Démocratique du Congo !

Fait à Paris, le 1er janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo