vendredi 29 mai 2009

Au Katanga, le désamour de la Chinafrique

Nicolas Dufour

(AFP)

(AFP)

Les entreprises minières chinoises ont déserté la province de République démocratique du Congo lorsque le cours du cuivre s’est effondré. Selon le documentariste belge Thierry Michel, «en Europe, on ne réalise pas que la crise touche plus brutalement l’Afrique que les pays occidentaux».

Le Katanga gagné à son tour par la grippe A. L’immense province du Sud de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé deux cas ce mercredi. «Les deux suspects qui ont présenté des signes de la grippe A (H1N1), dans la province du Katanga, en RD Congo, ont fait l’objet de prélèvements envoyés pour examen en Afrique du Sud», a indiqué le portail Afriquejet.com.

Encore une tuile, mais à ce stade, celle-ci est modeste à côté des soucis de la province. Un nom qui peut sembler mythique, le Katanga. Comme une terre toujours lointaine, toujours à découvrir. Plus prosaïquement, c’est l’un des coffres-forts du Congo en matière de ressources naturelles, les sols regorgeant de cuivre, de cobalt, de fer, de radium ou de diamants. Ces mines, et leur exploitation, ont longtemps été marquées par l’absence de réglementation. En 2006, l’ONG Global Witness, relayée par le site congolais La Conscience, affirmait, témoignages à l’appui, que «le secteur minier au Katanga est caractérisé par une corruption généralisée. Cette gangrène touche aussi bien le secteur informel où opèrent plus de 150.000 exploitants artisanaux que le secteur formel».

En juin 2008, l’AFP, reprise par un site se revendiquant de la société civile, indiquait qu’une société minière chinoise du Katanga a été fermée pour «fraude» et «mauvaises conditions de travail». Il lui était notamment reproché de «continuer à stocker et exporter des minerais bruts et de faire travailler ses employés dans de mauvaises conditions d’hygiène».

Mais l’exploitation continuait. Proposé sur un site belge, un article d’InfoSud racontait ainsi que les Chinois «sont partout. Dans les bars, au marché, dans les avions… Quand on ne les voit pas, on en parle. Et pas en bien. Deux accusations reviennent fréquemment: les Chinois ne créent pas d’emplois, puisqu’ils font venir leur personnel de chez eux, chauffeurs compris; et ils traitent les Congolais de haut, de très haut. […] Le débat est évidemment plus profond. Les Chinois occupent un espace que d’autres ont négligé: celui d’une aide inconditionnelle aux infrastructures dont le Congo a tellement besoin: routes, etc. Et les premières réalisations suivent, c’est incontestable. Mais bizarrement, ici aussi la mémoire fait défaut. Lorsque la Banque mondiale finançait le même genre d’infrastructures, on lui reprochait de tout orienter vers l’exportation, et de ne concevoir ports, routes et autres que pour envoyer les richesses du pays vers l’extérieur. Aujourd’hui les Chinois font pareil…»

Source : AFP

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20090529/031 (FMI-RDC)

L'attention d'Union du Congo a été attirée sur des informations alarmantes à la suite du voyage du Directeur Général du Fonds Monétaire Internationale (FMI), M. Dominique Strauss-Kahn, à Kinshasa. Pour le patron du FMI, les contrats chinois ne facilitent pas un accord formel entre la République Démocratique du Congo et l'institution qu'il dirige.

Union du Congo est en train de faire une étude de faisabilité pour savoir si l’exécution des contrats chinois aboutira ou non à l’aggravation du service de la dette congolaise. S'il s'avère que cette dette sera soutenable, des propositions relatives à un partenariat économique entre le FMI et la République Démocratique du Congo seront faites prochainement. Il est évident qu'Union du Congo défendra les intérêts du peuple congolais.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 29 mai 2009

jeudi 28 mai 2009

Nouvel opus numérique, le 10 Juin : ‘BORN2GROOVE, WITH NU-RUMBA

Comme ils l'ont annoncé récemment au Comedy Club, les BANTUNANI préparent un nouvel opus pour le mois de juin:"Born2groove with Nu Rumba", dont les deux titres "Coltanrush" et "Blackninja".
Le chanteur des BANTUNANI nous explique les circonstances de cette sortie : ”le public de notre premier album “Rumbalounge” a été très surpris par notre groove, à la fois urbain,très engagé et pluriéthnique.

Ce volume 2 est donc une affirmation politique et artistique d'un jeune groupe en quête d'une force musicale fusionnelle où le groove reste toujours un instrument de réconciliation des peuples, un outil de dénonciation des injustices. Cette version longue comme pour certains films,permet un réel approfondissement de la nu-rumba dans son insondable invitation à la danse consciente".

La première diffusion du single Coltanrush aura lieu le 5 Juin sur RFI lors d’une émission consacrée à la nu-rumba. Cette chanson dénonce, dans un groove mélancolique, le silence autour de la guerre au Congo.

Vous pouvez dès à présent voir la vidéo sur Jeune Afrique TV : http://www.jeuneafrique.com/Videos_54_Coltan-Rush-du-groupe-Bantunani.html

Site web : http://www.bantunani.com

Sur facebook

Pour commander les versions Cds + 1 clip vidéo : contact@vizualizmusic.com
http://www.deezer.com/#music/album/295283

Une date de concert sera annoncée très prochainement...s

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Organisateur : BANTUNANI
Type : Musique/Arts - Avant-première

de vendredi 5 juin 2009 à 22:00 à dimanche 7 juin 2009, à 02:00

Lieu : Vizualizmusic
Ville : Paris, France

Téléphone : 0033153190525
Adresse électronique : contact@bantunani.com

D'autres infos

Thierry Michel : « Le Katanga est un nouvel eldorado où se joue le Far West »


Après qu’il ait réalisé « Le cycle du serpent », « Les derniers colons », « Nostalgie post-coloniale », « Mobutu, roi du Zaïre » et « Congo River », Thierry Michel poursuit son fascinant travail de cinéaste du réel au Katanga, dans cette province du Sud-Est de la République démocratique du Congo, l’une des plus riches régions du globe en ressources minières. Dans son nouveau film « Katanga business », sorti sur les écrans le 1er avril dernier, le réalisateur belge dépeint, sur fond de violence sociale, la corruption, les tractations. Les acteurs principaux de cette saga africaine sont, avant tout, les « creuseurs » artisanaux, les travailleurs de la Gecamines, le gouverneur charismatique, les patrons belges, les opérateurs chinois, les spéculateurs anglo-saxons … Projeté en première mondiale au Fespaco, le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, « Katanga business » a remporté un vif succès. Thierry Michel sera en tournée au Congo pour présenter son film à partir du 28 juin 2009.

« Katanga business » est le sixième film que vous réalisez sur le Congo. Ce pays vous passionne-t-il toujours autant ?

Effectivement, le Congo est un pays qui me passionne ; je suis passionné par son histoire, par la majesté et la beauté de ses paysages, mais aussi par la diversité des cultures et des habitants de ce pays. J’y ai mis les pieds pour la première fois lors du chaos qu’a connu le Congo, alors Zaïre, à travers les deux premiers pillages en 1991. C’est à cette époque que j’ai commencé à suivre attentivement l’histoire et l’évolution de ce pays. Et surtout, accompagner le peuple congolais dans sa quête d’une seconde libération ou indépendance. Entre 1991 jusqu’à la chute du maréchal Mobutu en 1997, je suis allé souvent au Congo pour couvrir les événements qui ont conduit au changement qui s’y opérait.

Qu’est-ce qui vous a motivé à réaliser ce film ?

Ma démarche a été progressive. Dans mes précédents films sur le Congo, j’ai eu à traiter tous les aspects relatifs à son histoire politique, sociale, culturelle. Mais je n’avais jamais abordé l’économie. Et pourtant, le destin d’un pays ne se joue pas seulement en terme politique ; l’économie est quand même déterminant pour l’avenir et le devenir d’un pays. Ainsi, dans ce film, j’ai voulu comprendre, à partir du Katanga, ce coffre-fort de matières premières, comment l’activité industrielle minière s’articule-t-elle avec l’économie au Congo. Et au-delà de cette thèse, j’ai voulu m’intéresser à l’économie mondiale, notamment à la puissance d’action des multinationales qui imposent leur loi, parfois pour développer des régions ou des pays, parfois pour y organiser un pillage systématique de leurs richesses, naturelles ou minières, en même temps les populations de ces nations croupissent dans une souffrance inhumaine volontairement passée sous silence.

Quelle est la symbolique de l’image du Far West que vous avez choisie pour illustrer l’affiche de votre film ?

Le Katanga est en effet, aujourd’hui, un nouvel eldorado où se joue le Far West. C’est une véritable guerre, pas au revolver comme dans le Far West traditionnel, mais bien une guerre économique à coup d’OPA, de refinancement, de capitalisation, de corruption. Tous les moyens dont on dispose pour s’affirmer économiquement. C’est aussi une guerre sociale redoutable qui se solde par des morts au travail dans ces galeries de creuseurs, ces damnés de la terre condamnés par l’histoire, et qu’on chasse des concessions. Car, comme dans tout western, c’est la loi du plus fort qui règne. Et aujourd’hui, le plus puissant, c’est souvent le plus riche.

Quels sont ces pays qui se livrent à cette guerre économique au Katanga ?

Cette guerre se passe entre les multinationales qui viennent des quatre coins du monde, particulièrement des pays dominants dans l’industrie minière comme le Canada, les Etats-Unis, l’Australie, l’Angleterre, l’Afrique du Sud et la Chine qui, sur le plan économique, se comporte comme un Etat néo-colonial. Les congolais, eux, doivent compter les coups. Si l’Etat congolais était fort, il aurait position d’arbitre et faire monter les enchères, parce qu’il est quand même dommage de constater que les contrats signés ne profitent ni au Congo, ni aux congolais.

Quelle est la place de l’Etat congolais dans « Katanga business » ?

Il est représenté par Moïse Katumbi, le gouverneur de la province du Katanga. C’est le principal personnage de ce film. Il a été élu démocratiquement, il bénéficie d’une popularité exceptionnelle, il est charismatique, richissime. Il est le président du célèbre club de football « le Tout Puissant Mazembe » ; il possède une télévision, des entreprises… Aujourd’hui, c’est l’un des hommes politiques les plus en vue du Congo. C’est une sorte de Berlusconi à la congolaise. Il essaye de gérer l’Etat comme on gère une société privée et derrière lui une population qui l’adule, et même un peu trop. C’est un personnage hautement cinématographique.

Dans votre film, Moïse Katumbi se profile en protecteur du peuple, mais s’efforce aussi de contenir la colère des travailleurs. Ne sert-il pas avant tout les intérêts du monde industriel dont il est issu ?

Indéniablement, Moïse Katumbi est pris entre le marteau et l’enclume : il est à la fois un homme d’affaires, donc il défend les multinationales et leur implantation dans la région, et en même temps, il est un élu du peuple qu’il défend socialement. Ces deux positions ne sont pas faciles à concilier. C’est là que son intelligence ou son habileté politique devra jouer pour arriver à marier l’eau et le feu.

Il y’a d’autres personnages qui jouent également des rôles non négligeables dans le grand Monopoly katangais. Qui sont-ils ?

Autour de Moïse Katumbi gravitent tous ces gens venus des quatre coins du monde. Georges Forrest, véritable patriarche de l’industrie katangaise et incontournable homme d’affaires belge. Le plus puissant du Congo jusqu’il y’a peu. Paul Fortin, un patron canadien, a repris en main l’entreprise publique. Il y a l’homme tout puissant, qui paradoxalement, s’appelle Monsieur Min. Cet ingénieur représente l’Etat chinois qui vient avec la puissance économique. Il vient tel un bulldozer écraser tous les autres grands patrons des multinationales. C’est l’homme que l’on surnomme Monsieur « 9 milliards de dollars ». Il vient non seulement remettre l’industrie minière en état, mais aussi des routes, les chemins de fer, les hôpitaux, les universités…Bref, il vient refaire les infrastructures coloniales. Une opportunité pour le Congo de se reconstruire. Les chinois sont vus en Afrique comme les nouveaux sauveurs.

Que pensez-vous de ce monde d’investisseurs au Katanga ?

Le manque de moyens pour financer la reconstruction industrielle et l’absence des vrais investisseurs et capitalistes congolais obligent l’Etat à faire appel aux investisseurs étrangers. Il ne peut y échapper. C’est une nécessité. L’expérience de nationalisation de l’économie qui a été faite, en son temps, par Mobutu n’a pas été probante : après le départ des investisseurs étrangers, les entreprises avaient fermé, et la misère et le chômage ont accru au Congo. L’industrie minière au Katanga en avait également pâti. Si ces investisseurs étrangers viennent au Congo pour aider ce pays à se développer tout en respectant les contrats signés, le code du travail, le code minier… le problème ne se pose pas. Par contre, si c’est pour travailler dans l’illégalité et profiter de richesses minières, ce n’est pas normal. Il est indispensable d’éradiquer, dans l’industrie minière du Congo, parce que c’est de cela qu’il s’agit, ce qui est illégal : réprimer tous les maffieux, notamment des patrons qui font de l’exportation illégale. L’Etat congolais doit mettre de l’ordre dans l’exploitation minière au Katanga. Il y’a un grand ménage à faire sinon le Congo ne va jamais s’en sortir.

Les critiques disent que votre film est une véritable saga industrielle. Qu’en pensez-vous ?

C’est tout à fait vrai parce que ce film est à la fois une saga industrielle et un peu un thriller économico-politique comme disent les journalistes. C’est vrai qu’il y’a un côté Western, et cela me réjouit parce que j’étais au cœur d’une saga industrielle au Katanga ; j’étais au cœur des choses ; j’ai réussi à approcher certaines vérités. C’est le sens du travail que je fais, et dans le respect aussi du pays où je travaille.

Quels obstacles avez-vous rencontrés pendant le tournage de votre film ?

Je n’ai pas rencontré beaucoup d’obstacles parce que toutes les autorisations m’ont été fournies en bonne et due forme, aussi bien au niveau national que provincial, pour travailler dans la sérénité. Depuis l’avènement de la 3ème République, je n’ai jamais eu des vraies difficultés, à part évidemment, celles du terrain. Car des vieilles habitudes héritées de la 2ème République sont encore présentes : l’intimidation par le service de la police ou de la sécurité, le chantage, les tentatives de corruption… Quant aux tracasseries administratives, elles font partie du quotidien du travail du cinéaste et du journaliste, comme celui de tous les congolais. J’ai partagé le même sort que tout le monde. Mais tout cela ne m’a pas trop affecté parce que j’ai vécu des choses beaucoup plus graves par le passé. Travaillant en toute légalité, un contrôle d’identité ou une interpellation ne me faisait pas peur.

Qui perd, qui gagne au Katanga ? C’est l’une des questions posées dans votre film. Quelle est la réponse ?

Les contrats sont signés, l’économie reprend, l’industrialisation redémarre. Qui va gagner, qui va perdre, c’est maintenant que cela se joue, et tout va dépendre à la fois du contexte politique et économique. Aujourd’hui, il faut que les congolais se défendent. Que les investisseurs viennent, là n’est pas le problème ; mais il faut surtout que les contrats ou les accords à signer se fassent dans la transparence, dans la légalité et dans le respect réciproque des intérêts des uns et des autres, et surtout dans le souci du développement du Congo.

PROPOS RECUEILLIS par Robert Kongo, correspondant en France.

Soure : Le Potentiel

CNDP : Caches d'armes et administration parallèle




Les experts de l’ONU sont inquiets. Leur mission d’investigation en République démocratique du Congo (RDC) révèle en effet d’importantes caches d’armes contrôlées par le CNDP et l’existence d'une administration parallèle qui procure au CNDP plus de 250.000 dollars par mois. De quoi engranger un joli trésor de guerre... au cas où...

Le bilan dressé par les experts de l'ONU en matière de sécurité est sans appel. Même si le rapport note que la « situation politique et militaire dans l’Est de la République démocratique du Congo a considérablement évolué depuis janvier 2009», le groupe d'experts souligne que le « succès de l’intégration militaire dépendra de la confiance que garderont Kinshasa et Kigali dans la manière dont s’équilibrent leurs intérêts politiques et économiques dans l’Est de la République démocratique du Congo».

L'ONU a toutefois recueilli «des informations sur l’existence de diverses caches d’armes, y compris des stocks d’armes lourdes saisies par le CNDP à la base militaire des FARDC, à Rumangabo en 2008, de même que des armes reçues par le CNDP de sources autres que les FARDC. L'ONU a obtenu des informations sur l’emplacement de certains de ces stocks et reçu des informations crédibles indiquant qu’une importante quantité d’armes demeurait sous le contrôle d’anciens militaires de haut rang du CNDP. Le groupe d'experts dispose des preuves indiquant qu’un certain nombre d’anciens officiers du CNDP, maintenant intégrés dans les FARDC, contrôlent des structures de commandement militaire parallèles ».

Le rapport note aussi l’existence d'une administrations parallèle : «par divers documents, plusieurs entretiens et des visites sur le terrain, le Groupe a établi que le CNDP continuait de percevoir des taxes illégales dans son ancien fief autour de Kitchanga, dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu. Des administrateurs fiscaux civils, secondés par des militaires, sont chargés de délivrer des attestations fiscales portant le cachet du CNDP aux transporteurs routiers et à divers marchés sur le territoire. Le Groupe a calculé, à l’aide des chiffres documentés que le CNDP pouvait percevoir jusqu’ à 250.000 dollars provenant de la collecte de ces taxes sur le transport routier. Il comprend, d’après de nombreuses sources, que le général Ntaganda a accès à certains de ces fonds ».

Source : Afrikarabia

mardi 26 mai 2009

Le dernier ouvrage de Charles Onana


CES TUEURS TUTSI
Au coeur de la tragédie congolaise

Préface de Cynthia McKinney, ancienne sénatrice américaine et envoyée spéciale de Bill Clinton en Afrique
Le livre-choc de Charles ONANA, qui s’appui sur : des témoignages exclusifs, des centaines de documents confidentiels de l’Union Européenne, des rapports de la CIA et du sénat belge, explique pourquoi et comment les extrémistes Tutsi :
- ont assassiné les parents du chanteur Corneille en 1994 ;
- ont tué deux chefs d’Etat africains dans un attentat terroriste ;
- ont abattu des témoins espagnols et canadiens au Rwanda ;
- pillent la RDC pour le compte des multinationales ;
- exterminent les populations du Congo pour les minerais ;
- s’emparent du pouvoir en RDC pour contrôler l’Afrique;
- déstabilisent l’Afrique Noire avec l’aide étrangère ;
- sont soutenus en Europe et aux Etats-Unis ;
- se servent de l’holocauste juif pour conserver l’impunité.

Ce livre, que tout Africain doit lire pour comprendre la menace d’une seconde colonisation de l’Afrique, est préfacé par la sénatrice américaine Cynthia McKinney qui fut l’envoyée spéciale de Bill Clinton en Afrique en 1997. Connue aux Etats-Unis et dans monde pour ses prises de position courageuses contre la guerre en Irak, elle fut la première élue du Congrès américain à exiger la vérité sur les événements du 11 septembre et sur la guerre et le pillage en Afrique Centrale. Cynthia McKinney soutient que l’enquête et les travaux de Charles ONANA sont incontournables pour saisir les vrais enjeux de la région. Elle raconte dans sa préface à ce livre ce qu’elle a vu en Afrique Centrale et ce qu’elle a dit aux présidents Bill Clinton et Georges W. Bush.

Vidéo sur le livre

dimanche 17 mai 2009

Soutien à l'école Mvumbi (Kingasani à Kinshasa)


Union du Congo souhaiterait aider l'école Mvumbi (voir lien ci-dessous). Cet établissement scolaire pour les enfants de familles très pauvres est situé dans la commune de Kingasani, dans la ville de Kinshasa. Toutes les contributions pouvant permettre à cette école de fonctionner nous intéressent.

Nous ne manquerons pas de mettre en place un système d'informations pour rendre cette opération transparente. Cela permettra aux donateurs de suivre progressivement l'évolution de cette opération.

Pour celles et ceux qui veulent apporter une contribution matérielle (cahiers, stylos, crayons...), prière de nous contacter soit par courrier électronique, soir par téléphone.

Quant à celles et ceux qui veulent apporter une contribution financière, ils peuvent le faire en effectuant un virement automatique, selon leur convenance, au compte d'Union du Congo n° 5753863E020 domicilié à la Banque Postale - Centre financier de Paris - (code banque : 20041, code guichet : 00001, clé RIB : 70).

BIC - Identifiant international de l'établissement - Bank Identifier Code : PSSTFRPPPAR

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Contact :
E-mail : manifestations@unionducongo-rdc.org
Tél. : 0033 612 066 872

Autres informations

vendredi 8 mai 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090508/030 (Loi d'amnistie relative aux auteurs de crimes de guerre et crimes contre l'Humanité)

La chambre basse congolaise a adopté une loi gouvernementale prévoyant une amnistie pour les groupes rebelles qui ont sévi dans l'Est de la République Démocratique du Congo, blanchissant ainsi une vingtaine de groupes armés illégaux. Les 355 députés ayant pris part à la séance du 7 mai, sur les 500 que compte l'Assemblée nationale, ont agi conformément à l'accord de paix censé mettre fin aux combats dans l'Est du pays. Celui-ci prévoyait notamment cette amnistie et la libération des éléments du CNDP, ainsi que la transformation de l'ex-rébellion en formation politique.

D'aucuns ne seront surpris de la promulgation de cette loi d'amnistie par le président Kabila qui, malgré moult humiliations que le Rwanda ne cesse d'infliger à la République Démocratique du Congo, a accepté l'accréditation du nouvel ambassadeur rwandais à Kinshasa.

Qu'on le veule ou non, le pays tend vers la balkanisation de fait et l'infiltration orchestrée des populations n'ayant aucun lien avec la République Démocratique du Congo est en train de devenir une réalité. En ayant accepté d'amnistier les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité, ceux-là même qui ont violé la Constitution congolaise pour avoir déstabilisé le territoire national, les députés ont déshonoré le peuple congolais dont ils détiennent le mandat. Peuple congolais, tu ne peux plus compter que sur toi-même pour redresser ton front que l'on essaie à tout prix de faire courber.

Peuple congolais, Union du Congo t'encourage à ne pas baisser les bras et à trouver, ensemble, les voies et les moyens utiles à la souveraineté politique et à l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Cela passera forcément par un changement de stratégie.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 8 mai 2009

mercredi 6 mai 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090506/029 (L'extradion ou non de Laurent Nkunda vers Kinshasa)

De qui se moque-t-on ? Et qui risque d'être le dindon de la farce ? D'après le ministre rwandais de la Justice, le criminel Laurent Nkunda pourrait être transféré du Rwanda vers un autre pays neutre conformément aux lois rwandaises relatives à l’extradition d’un prévenu vers un pays où il risque la peine de mort. Qui a intérêt à ce que cette extradition ne s'effectue pas ? Kinshasa ou Kigali ? A moins que ce soient les deux capitales à la fois.

Union du Congo demande à la communauté internationale et aux partenaires du Rwanda, d'une part, de faire la pression sur Paul Kagamé et, d'autre part, de conditionner leur aide au régime rwandais à l'extradition de Laurent Nkunda vers Kinshasa .

Dans la même optique, pour Union du Congo, l'extradition de Laurent Nkunda vers Kinshasa doit être l'une des conditions sine qua non en vue de la normalisation éventuelle de relations non seulement entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, mais aussi entre le gouvernement congolais et le CNDP. Au cas où Kigali extraderait ce criminel de guerre dans un autre pays que le Congo, cela corroborerait l'hypothèse de la complicité tant dénoncée entre les pouvoirs congolais et rwandais. Il en serait de même si jamais le gouvernement congolais s'amusait à amnistier les criminels de guerre du CNDP.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 6 mai 2009

mardi 5 mai 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090505/028 (menace contre RFI)

Selon Radio Okapi, le ministre congolais de la Communication et médias, M. Lambert Mende Omalanga, s’est insurgé contre le contenu des programmes de Radio France internationale sur la République Démocratique du Congo. Effectivement, dans son discours en marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse prononcé le 4 mai à Kinshasa, il a menacé : "S’il faut absolument fermer le signal de certains médias pour des raisons liées à la sécurité du pays, le gouvernement le fera".

Union du Congo relève la contradiction dans les propos de M. Mende Omalanga, par rapport à son discours sur la liberté de la presse. L'insécurité qui règne en République Démocratique du Congo est-elle le fait de Radio France Internationale ou de l'incapacité du gouvernement à asseoir l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national ?

En dénonçant cette menace à l'encontre de Radio France Internationale, laquelle risque par ricochet de concerner également quelques médias congolais, Union du Congo ne fait que défendre la liberté d'expression en République Démocratique du Congo.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 5 mai 2009

dimanche 3 mai 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090503/027


Dimanche 3 mai, la communauté internationale célébrait la journée internationale de la liberté de la presse - l'accent ayant été mis sur les médias, les dialogues et la compréhension mutuelle.

A cette occasion, Union du Congo a à l'esprit le travail dans les conditions très difficiles des médias congolais et rend hommage aux journalistes assassinés dans l'exercice de leur profession…

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 3 mai 2009

RDC : 3 villages vivent sous contrôle FDLR

Depuis maintenant 4 mois, les villages de Fatuwa, Masekeseke et Makwakondro, dans le territoire de Lubero sont retenus en otages par des rebelles hutus rwandais des FDLR. Selon radiookapi.net, l'armée congolaise des FARDC promet de venir libérer la population. Ces villages proches de la ville de Kasuo, sont très riches en mines d'or et ce n'est certainement pas un hasard si ces rebelles...

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/05/02/rdc-3-villages-otages-des-fdlr.html

FDLR et FARDC : Tous coupables

L'analyse des humanitaires présents en RDC est sans appel : rebelle hutus rwandais des FDLR et militaires congolais des FARDC sont tous coupables d'exactions et des violences contre les populations civiles dans les Kivu Nord et Sud. D'après les Nations-Unis, les violences se poursuivent aussi bien dans les zones contrôlées par les FDLR (rebelles hutus rwandais) que celles occupées par...

Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/05/01/fdlr-et-fardc-tous-coupables.html