vendredi 29 juillet 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 2ème volet

logoRDPC

II - Le schéma administratif, ou les régions administratives

Dans ce second volet du chiffrage du programme électoral du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), il est question du schéma administratif, en l’occurrence les régions administratives. En effet, il va falloir s’épancher sérieusement sur les circonscriptions d’actions régionales afin de mieux cerner le fonctionnement des zones de défenses, des académies, de l’inspection du travail, de l’économie et des transports. Ainsi le RDPC clarifie-t-il ses intentions, s’agissant de la réforme générale des politiques publiques, de l’administration territoriale, de la déconcentration...

Rappelons surtout que les sommes allouées aux principaux ministères concernés, d’une manière ou d’autre, par les collectivités locales et la décentralisation s’élèvent à 2 405 000 000 d’euros, soit 35,37 % du budget prévisionnel pour l’exercice 2012.

(*) Lire le volet 2 du programme chiffré en PDF (RDPCprojetchiffre3)

mercredi 20 juillet 2011

La RDC, un condensé de mondialisation

Attirer les investissements directs étrangers (IDE), en d’autres termes, profiter de la mondialisation pour faire décoller l’économie, tel est l’objectif affiché des dirigeants de la République démocratique du Congo (RDC). Reste à savoir si, dans les conditions actuelles, le pays peut réellement se construire dans cette mondialisation. Et si la population congolaise, dans son ensemble, peut vraiment en tirer partie.

Au cours des dernières années, la RDC a largement ouvert ses portes aux investisseurs étrangers. Profitant de l’aubaine, ceux-ci se sont engouffrés dans le pays, au point de devenir très visibles dans tout le tissu économique. Et pour cause. Peuplé de quelque 70 millions d’habitants et doté d’importantes ressources naturelles (minières, pétrolières, gazières, forestières, hydrauliques hydro-électriques et autres), ce pays continent, où tout est à construire, est un marché très attractif. Donc très convoité.

L’implantation étrangère s’est parfois opérée dans la violence, comme en témoignent les conflits armés dans l’est du pays, qui ont été l’occasion d’en piller les ressources minières - coltan et or notamment. Opérée dans un « cadre légal », cette implantation précède ou suit les missions d’hommes d’affaires et les accords de partenariat économique - basés, affirment les autorités, sur le respect de la souveraineté de chaque partie et dans un esprit « gagnant-gagnant » – que la RDC signe avec des pays émergents tels que la Chine et l’Inde…

La recherche tous azimuts d’IDE, qui fait du pays une porte ouverte sur le monde, suffit-elle à bâtir une stratégie de développement ? Pas pour Mwayila Tshiyembe, docteur en droit et en sciences politiques et directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy, qui rappelle que cette ouverture renoue avec un héritage ancien : « La RDC est une émanation de l’État indépendant du Congo, qui a été créé en tant qu’espace géopolitique ouvert aux États signataires du traité de Berlin en 1885. Ainsi, la liberté du commerce et l’exploitation des richesses, supposées à l’époque car elles n’étaient pas encore recensées, sont inscrites dans cet acte de naissance. Dès le départ, il était évident que le monde était déjà au Congo et que le Congo faisait déjà partie de la communauté internationale. Aujourd’hui, les entreprises étrangères accourent. C’est bien, mais sur quelles bases sont-elles sélectionnées ? ». Force est de constater que la sélection s’opère sur la base des investissements à réaliser, mais s’accompagne rarement d’exigences fortes en matière de technologies innovantes, de quota d’emplois pour les nationaux et de transfert de savoir-faire. Quand ces exigences figurent dans les clauses des contrats, leur application est bien souvent laissée à la discrétion de l’entreprise. De quoi vider de son sens le concept « gagnant-gagnant » [lire la suite].

Muriel Devey
© AEM

Kinshasa: les fonctionnaires réclament le payement régulier de leurs salaires


Les agents du ministère de la Fonction publique réunis autour de l’Intersyndical national du secteur public de la RDC (INSP) ont réclamé le respect de leur payement le 20 de chaque mois. Ils exigent aussi leur salaire du mois de juin 2011. Ils ont organisé pour ce faire, un sit-in mardi 12 juillet devant le ministère des Finances à Kinshasa.


Pour la centaine des manifestants venus pour la circonstance, le gouvernement doit honorer le protocole signé avec le banc syndical à l’issue de la commission paritaire du 2010-2011, accord prévoyant le paiement des salaires le 20 de chaque mois.

Pour apaiser leur tension, le cabinet du ministre a reçu la délégation de l’INSP.
Après des pourparlers entre les deux parties, le rapporteur de l’INSP, Joseph Kodebaza a déclaré :
– Joseph Kodebanza, syndicaliste. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Joseph Kodebanza, syndicaliste. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

«Le ministre des finances est en voyage, mais son directeur nous a confirmé que depuis hier (NDLR : lundi 11 juillet) ils ont instruit la banque centrale de faire la programmation et que l’ordonnateur délégué (OD) libère déjà des attestations chez le comptable

Pour Joseph Kodebaza, la paie du mois de juin doit être effective dès ce mardi 12 juillet.
« Nous venons de constituer une petite commission de suivi qui va partir tout de suite là voir le directeur général de la banque centrale et l’OD pour que cette paie là soit effective dès aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Les manifestants ont ainsi pris la direction de la banque centrale pour s’assurer des propos du membre du cabinet du ministre des Finances.

Une bonne partie des manifestants a accompagné la délégation à la banque centrale pour être sur de la démarche et que la paie du mois de juin soit effective.

Quand à la paie de mois juillet, Joseph Kodebaza  a indiqué qu’une rencontre est prévue entre la délégation syndicale et le ministère des finances le vendredi prochain.

© Direct.cd

mardi 19 juillet 2011

Sandra Mpongo parle de sa mère Mpongo Love

Sandra Mpongo : « Malgré son handicap physique, ma mère aimait la vie, elle s’aimait telle qu’elle était, se battait pour vivre la vie et être bien dans sa vie. »


Au cours d’une émission consacrée à la chanteuse Mpongo Love sur l’antenne de Radio Vexin Val de Seine en France, sa fille aînée, Sandra Mpongo, a rendu hommage à sa mère, « modèle de parfaite intégration et de réussite sociale ». 

Votre mère, feue la chanteuse Mpongo Love, nous a quittés il y a 21 ans. Quel souvenir gardez-vous d’elle ?
C’est le souvenir d’une mère très gentille, une mère de famille qui aimait profondément ses enfants, une femme vertueuse, une femme courageuse et opiniâtre. Comme disent souvent ses proches dont Souzy Kaseya que j’ai l’occasion de côtoyer, tout ce qu’elle se fixait comme objectif, elle finissait, bon gré mal gré, par l’atteindre. Ainsi était Mpongo Love. Elle a bradé son handicap physique pour se hisser en haut de la hiérarchie sociale. Je lui tire mon chapeau.

Comment est-elle devenue chanteuse ? 

Ma mère était secrétaire de direction dans une société de la place. Grâce aux hasards de la vie, elle fait la connaissance d’un Monsieur, qui découvre en elle le talent de chanteuse. Tout est parti de là. C’est donc ce Monsieur qui lui met le pied à l’étrier.

J’imagine que le Monsieur dont vous parlez, c’est Empompo Loway Deyess, saxophoniste opérant au sein de l’Afrisa International de Tabu Ley Rochereau ?
Exact.

Connaissez-vous les titres d’albums réalisés par votre défunte mère ?
Au total, elle en a réalisé 8. 1977 : L’Afrique danse avec M’Pongo Love – African ; 1982 : M’Pongo Love – Safari Sound ; 1983 : M’Pongo Love – Safari Sound; 1985 : Mokili Compliqué – Rythmes et Musique ; 1986 : Une Seule Femme -New King Productions ; 1986 : Gina – TLI Production ; 1987 : Exclusivité Ya L’Amour (with Alexandre Sambat) – Mélodie ; 1987 : Partager – Syllart Records.

Mpongo Love a travaillé avec de nombreux paroliers, lequel vous a le plus marqué ?
Le professeur Oscar Diyabanza dans la chanson « Bakake ». Il a su trouver les mots, les images pour exprimer le sentiment d’une personne déçue par l’amour. Ces paroles simples, rythmées à la rumba, me vont droit au cœur. C’est du lourd ! [lire la suite]

Propos recueillis par Robert Kongo

© Le Potentiel

Le représentant du MLC-France invité au défilé du 14 juillet

Invité par Nicolas Sarkozy, le représentant du MLC-France Emmanuel Ikabanga a assisté au défilé militaire du 14 juillet sur les Champs Elysées.

Emmanuel Ikabanga n’a pas boudé son plaisir d’être l’un des témoins de ce moment fort de la fête nationale française.

« C’est un honneur d’avoir assisté en tant qu’invité  à cette cérémonie. Je viens de vivre un moment exceptionnel. Le défilé militaire du 14 juillet est la plus ancienne et la plus imposante parade militaire au monde après la parade annuelle de l’Armée Russe sur la place rouge. » Et d’ajouter : « Comme il y’a deux siècles, on a l’impression que la France cherche à construire un nouvel imaginaire autour de symboles républicains. C’est fabuleux ! »

En marge de cette cérémonie, Emmanuel Ikabanga a eu des échanges informels avec quelques personnalités politiques françaises.

« La France qui porte une attention particulière à la situation politique en République Démocratique du Congo  aura sans doute un œil attentif sur le processus électoral. Comme les Congolais, les autorités françaises souhaitent vivement que ces élections se déroulent dans un climat de paix, qu’elles soient surtout transparentes, libres et démocratiques », a indiqué  le représentant du MLC-France.
Associé à la solennité du défilé militaire, la convivialité des autres invités et la magie de feux d’artifice à Paris qui s’est voulu plus grandiose que d’ordinaire, le 14 juillet aura été pour Emmanuel Ikabanga une journée privilégiée.

Robert Kongo, Correspondant en France du journal Le Potentiel et présentateur sur Radio Vexin Val de Seine.

lundi 18 juillet 2011

Réponses de M. Lonsi Koko aux questions sur l'élection présidentielle en RD Congo

Abonné au forum de discussion lecridesopprimes, un réseau qui permet aux Congolais et d’autres personnes intéressées par les différentes problématiques relatives à la RD Congo d’échanger sur le Net, j’ai reçu un envoi contenant dix questions posées à M. Etienne Tshisekedi, leader de l’UDPS et candidat à la prochaine élection présidentielle. Il me semble que cet exercice, qui plus est très intéressant, doit dans l’absolu concerner toutes les personnes qui aspirent à la magistrature suprême.

Je saisis cette opportunité, en m’invitant volontiers au débat d’idées initié par lecridesopprimés. Mes réponses en pièce jointe inciteront, je l’espère, les candidats à la présidence de la République Démocratique du Congo à agir de même pour que les Congolaises et les Congolais puissent se faire une idée sur la vision de chaque prétendant.

(*) Pour lire la pièce jointe : (questionnairecriopprime2B1)

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

mardi 12 juillet 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 1er volet

logoRDPCCe schéma global de ventilation budgétaire, qui est établi sur la base de l’exercice gouvernemental en cours, sera forcément revu à la hausse ou à la baisse (budget rectificatif), car un budget est par essence une projection, donc une prévision. Dans la même optique, la prochaine étape du chiffrage concernera la publication du schéma administratif, en l’occurrence les régions administratives. En effet, il va falloir s’épancher sérieusement sur les circonscriptions d’actions régionales afin de mieux cerner le fonctionnement des zones de défenses, des académies, de l’inspection du travail, de l’économie et des transports. Ainsi le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo clarifiera-t-il ses intentions, s’agissant de la réforme générale des politiques publiques, de l’administration territoriale, de la décentralisation...

L’élaboration de ce budget prévisionnel tient compte du processus de programmation et de budgétisation rationnel, ainsi que de la volonté d’indépendance au regard de l’étranger. Raison pour laquelle le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo envisage d’entreprendre des réformes structurelles et « structurantes » en vue d’opérer une véritable innovation dans la gouvernance et l’éthique de la chose publique.

En tout cas, il est question d’un budget général hors dotations spécifiques et budgets annexes, ou de correction : c’est-à-dire en cours de l’exercice 2011 et en fonction des recettes, qui seront récupérées durant l’année 2012, dans le cadre de la maîtrise de différents gaspillages relatifs aux mauvaises dépenses de l’argent du circuit officiel et de la récupération de l’argent des filières dont il n’a pas le contrôle. Soulignons aussi que, selon l’option qui sera choisie le moment venu, soit chaque ministère aura son propre service de paiement de ses agents ; soit une centrale de paiement sera créée, laquelle se chargera de la paie de tous les agents de l’État.

(*) Lire le programme chiffré en PDF (rdpcprojetchiffre2B)

lundi 11 juillet 2011

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko sur Radio Vexin Val de Seine

Ancien cadre du Parti socialiste français, ancien président du  Club de réflexion Enjeux Socialistes et Républicains ainsi que le Club Afrique, Ecrivain, Gaspard-Hubert Lonsi Koko était le samedi 9 juillet 2011 à 14h l’invité de la rédaction au cours d’une émission spéciale sur l’antenne de Radio Vexin Val de Seine (RVVS 96.2/www.rvvs.fr).



Futur candidat à l’élection présidentielle de novembre 2011 en République Démocratique du Congo, celui que l’on surnomme affectueusement « l’homme courage »  a parlé de son parcours et de son projet pour le Congo d’avenir.

Pour écouter cette émission, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://www.rvvs.fr/audio/emispe/speciale_lonsi-koko_11-07-09.mp3

 Robert Kongo

Correspondant en France du journal Le Potentiel/ Présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.

Grande Marche contre les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo - 3ème ACTE


Samedi 16 juillet 2011 de 13 h 30 à 18 h 30
Du métro Château Rouge à la Place de la République

Notre maison brûle, ne regardons pas ailleurs (viols, massacres, assassinats, arrestations arbitraires, intimidations, enrôlement des mineurs et des étrangers, bradage de la nationalité congolaise...).

En l'honneur de nos martyrs :
- soyons prêts à consentir les sacrifices comme nous l'exhorte notre hymne national ;
- soyons unis et courageux pour la libération de la République Démocratique du Congo, gorgée de nos 8 millions de morts qui nous interpellent.


Les Congolais qui dansent et boivent ne doivent pas oublier les Congolais qui pleurent et qui meurent.

NON À L'INJUSTICE ET À L'IMPUNITÉ

dimanche 10 juillet 2011

RDC : Kinshasa dément toute "liste noire d'opposants à l'étranger"

Après la publication sur internet d'une liste de journalistes et d'opposants politiques congolais vivants à l'étranger, Kinshasa réfute ce document et parle de manipulation. Le ministre des Affaires étrangères de République démocratique du Congo (RDC), Alexis Thambwe Mwamba, affirme dans un communiqué que les prochaines élections présidentielles de novembre 2011, seront "libres et transparentes".

Capture d’écran 2011-07-10 à 15.47.43.pngIl y a quelques semaines, une liste noire de personnalités congolaises vivants à l'étranger circulait sur la toile (1). Sur cette liste signée d'un conseiller du ministère des Affaires étrangères de RD Congo, une cinquantaine de noms d'opposants au président Joseph Kabila apparaissaient. On y trouve des journalistes comme Roger Bongos et Freddy Mulongo, mais aussi des responsables politiques ou associatifs comme Candide Okeke, Mbo Odon, Rolain Mena, Ferdinand Lufete, Rex Kazadi, Youyou Muntu-Mosi ou Gaspard-Hubert Lonsi Koko. De nombreuses personnalités  inscrites sur cette liste redoutaient d'être inquiétées par les services de sécurité congolais lors de leur retour en RDC [lire la suite].

Christophe Rigaud

© Afrikarabia

mercredi 6 juillet 2011

Président de l’Association Karibu

Olivier Chazy : « Le Congo a été humilié et meurtri par les événements
de l’histoire, il se relèvera un jour, nous préparons cet avenir proche. »


Président de l’Association Karibu Kinshasa créée en 2004, vous travaillez en faveur des familles les plus démunies dont les enfants se retrouvent dans les rues de la capitale congolaise. Concrètement, comment intervenez-vous ?

Il faut rappeler qu’ il y a entre 25 000 à 30 000 enfants qui vivent dans les rues de Kinshasa, avec une progression de 3000 nouveaux cas chaque année. La situation est donc grave et hors de contrôle. Il y a trois types de réponses organisées par les associations, et qui sont complémentaires : le soin ambulatoire  gratuit avec une aide alimentaire et vestiaire pour les enfants des rues (7000 enfants aidés), l’hébergement par les centres (3500 enfants aidés), l’appui au regroupement familial (cinq associations s’y emploient). Le flux de retour vers les familles organisé par les centres est de 250 mensuel. Si on ne soutien pas ce retour en famille, les enfants rechutent dans la rue, et leur situation devient plus grave encore, car la rupture devient plus profonde. Nous savons que la majorité des enfants sont à la rue parce qu’ils avaient faim dans leur famille et que la taille de la famille, généralement issue d’autres provinces, est trop réduite pour faire face aux graves difficultés rencontrées (décès, accidents de santé, vols). Les croyances en sorcellerie souvent mise en avant, cachent le plus souvent un vol, une jalousie, ou une malnutrition, elles sont surtout des croyances et ne constituent pas la vraie cause du départ des enfants. Notre mission est de restaurer rapidement l’autonomie de ces familles pour qu’elles puissent nourrir, soigner et scolariser leurs enfants sans aides extérieures et durablement. Notre méthode repose sur une série de procédures rigoureuses: diagnostic, formation des mamans, prêts d’un petit crédit, suivi psychosocial, à nouveau formation, avec un suivi très rapproché et global qui inclue la prévention, les droits, le soin. Nous disposons de trois éducateurs de terrain, deux salariés de siège, deux superviseurs en gestion et en droit. Nous intervenons sur trois quartiers Kinbanseke, N’Djili, Masina. Notre siège, volontairement modeste est à Bandalungwa. Nous cherchons l’appui des autorités locales, et sommes en lien avec REEJER, la grande coordination des associations des enfants des rues. Nos procédures de travail sont en permanence réformées grâce aux supervisions et aux audits. Chaque famille est visitée chaque semaine. Les crédits sont de 50 dollars et remboursés en 24 semaines, le taux d’intérêt est de 6 % annuel.

Les résultats de vos actions sont-ils à la hauteur de vos attentes ?


Nous avons ramené plus de 300 enfants dans leur famille avec un taux d’échec de seulement 4% , ce qui est exceptionnel. Le nombre de familles touchées est de plus de 250 et les bénéficiaires indirectes sont au nombre de 1300. C’est beaucoup et c’est peux, par ce que nous ne supportons pas qu’il reste même un seul enfant à la rue. La place des enfants est dans leur famille.

Qui finance Karibu Kinshasa ?

Pendant deux ans nous avons eu un financement de l’ambassade de France.  Pour le reste, le financement vient des remboursements des mamans et surtout des dons collectée par notre association sœur Karibu France. Depuis deux ans, nous n’avons aucun financement institutionnel.

Quelles sont les valeurs qui font vivre votre association ?

L’enracinement dans nos valeurs profondes est, avec la compétence technique, et la rigueur de gestion, la condition de la réussite. Nous savons qu’aucun obstacle ne nous arrêtera si nous sommes unis d’un seul cœur et dans un seul but. Nous savons que nous devons mettre notre joie dans la guérison des gens qui souffrent. Nous savons que la lutte contre la misère est un devoir sacré et une loi de l’humanité, qu’elle répond aux commandements des  évangiles (Mathieu XXV). Nous considérons que chaque dollar épargné est un dollar sauvé pour une famille qui souffre. Il est arrivé que certains salariés ou administrateurs n’aient pas suffisamment intériorisés ces valeurs et cela a produit des effets très négatifs voire destructeurs. Nous savons que c’est grâce au respect de ces valeurs, à notre détermination, que nous sommes toujours en vie.

Croyez-vous en l’existence d’un monde plus juste et plus humain pour construire l’avenir ?

L’humanité n’a pas le choix, elle est en permanence au bord du gouffre, si elle ne se mobilise pas autour des valeurs de justice et du droit, du respect du pauvre et de la nature, d’honnêteté, au niveau individuel et des institutions, elle sera emportée par des catastrophes majeures. Chacun à le devoir de contribuer a ce monde meilleur, c’est aussi notre mission que nous mettons en œuvre sur le volet humanitaire. Nous adressons un message de combat, oui un autre monde est possible, il est entre nos mains. Le Congo a été humilié et meurtri par les évènements de l’histoire, il se relèvera un jour, nous préparons cet avenir proche. Nos amis de France sont touchés par la misère du peuple congolais et sont heureux d’être solidaires des enfants de Kinshasa.

Propos recueillis par Robert Kongo, Correspondant en France du journal Le Potentiel /Présentateur à la Radio Vexin Val de Seine

lundi 4 juillet 2011

Grande Marche contre les violations des droits fondamentaux en République Démocratique du Congo - 3ème ACTE


Samedi 16 juillet 2011 de 13 h 30 à 18 h 30
Du métro Château Rouge à la Place de la République

Notre maison brûle, ne regardons pas ailleurs (viols, massacres, assassinats, arrestations arbitraires, intimidations, enrôlement des mineurs et des étrangers, bradage de la nationalité congolaise...).

En l'honneur de nos martyrs :
- soyons prêts à consentir les sacrifices comme nous l'exhorte notre hymne national ;
- soyons unis et courageux pour la libération de la République Démocratique du Congo, gorgée de nos 8 millions de morts qui nous interpellent.


Les Congolais qui dansent et boivent ne doivent pas oublier les Congolais qui pleurent et qui meurent.

NON À L'INJUSTICE ET À L'IMPUNITÉ

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko sur Radio Vexin Val de Seine

Ancien cadre du Parti socialiste français, ancien président du  Club de réflexion Enjeux Socialistes et Républicains ainsi que le Club Afrique, Ecrivain, Gaspard-Hubert Lonsi Koko sera le samedi 9 juillet 2011 à 14h l’invité de la rédaction au cours d’une émission spéciale sur l’antenne de Radio Vexin Val de Seine (RVVS 96.2/www.rvvs.fr).


Futur candidat à l’élection présidentielle de novembre 2011 en République Démocratique du Congo, celui que l’on surnomme affectueusement « l’homme courage »  parlera de son parcours et de son projet pour le Congo d’avenir.

 Robert Kongo

Correspondant en France du journal Le Potentiel/ Présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.