lundi 31 mai 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100531/015 relatif à la MONUSCO

Le Conseil de sécurité a annoncé le 28 mai 2010 la réduction de 10 % des effectifs de l'actuelle Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) sans pour autant programmer son départ souhaité par les autorités congolaises.

En effet, dans sa résolution 1925 adoptée à l'unanimité, le Conseil a autorisé le retrait d'un maximum de 2 000 personnels militaires de la force onusienne, sur un total actuellement déployé d'un peu plus de 20 000, et a également changé le nom de ce contingent, qui deviendra à partir du 1er juillet la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). De ce fait, il a recadré son mandat pour l'axer principalement sur la protection des populations civiles, l'achèvement des opérations militaires en cours dans les Kivu et la province Orientale" contre divers groupes armés, l'amélioration de la capacité du gouvernement congolais à protéger efficacement la population ainsi que la consolidation de l'autorité de l'État à travers tout le territoire.

Rappelons que le Bureau d'Union du Congo a toujours demandé au Conseil des Nations Unies, notamment à travers les communiqués de presse datés du 31 janvier 2009 et du 8 mars 2010, non seulement de maintenir en place les éléments de la Monuc, mais surtout de leur confier, outre leurs missions actuelles, le mandat consistant à contribuer de manière efficace à la paix à travers le territoire national et à consolider le processus démocratique en veillant au bon déroulement des élections locales et régionales, présidentielle ainsi que législatives de 2011.

En tout cas, Union du Congo souhaite l'application effective de la résolution 1925 du Conseil de sécurité, par toutes les parties concernées, en vue de la croissance économique, de l'évolution sociale, de l'innovation politique et de la paix en République Démocratique du Congo.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 31 mai 2010

dimanche 30 mai 2010

RD Congo : l'élection présidentielle de 2011.

Dans un entretien filmé accordé à M. Roger Bongos d'Afrique Rédaction, M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d'Union du Congo, brosse les grandes lignes du projet politique qu'il présentera, le moment venu, aux Congolaises et aux Congolais et définit les grandes orientations en vue du Congo du troisième millénaire [pour écouter la vidéo].

samedi 29 mai 2010

Afrique-France: mini-sommet Grands Lacs réduit à une réunion ministérielle

Un mini-sommet entre pays des Grands Lacs africains, qui devait se tenir mardi matin à l'occasion du Sommet Afrique-France à Nice, sera réduit à une réunion ministérielle, faute de participants, a-t-on appris vendredi auprès de l'Elysée.

Parmi les chefs d'Etat des pays des Grands Lacs - République démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Ouganda et Burundi -, seul le Rwandais Paul Kagame a confirmé sa présence à Nice.
Le président burundais Pierre Nkurunziza est retenu dans son pays par une série d'élections et l'Ougandais Yoweri Museveni est à partir de lundi l'hôte d'une conférence destinée à réviser le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour pénale internationale.


"Ce qui est problématique, a-t-on indiqué à la présidence française, c'est l'absence de Joseph Kabila (président de la RDC)", qui "a fait savoir qu'il ne venait pas" assez tardivement.

"Il est difficile d'envisager une réunion au niveau des chefs d'Etat en présence d'un seul d'entre eux. La réunion se tiendra quand même, au niveau ministériel", a-t-on précisé.

Les raisons de l'absence de Joseph Kabila - qui sort très peu de son pays, en proie à des violences récurrentes, notamment dans l'est - n'ont pas été précisées.

Cette réunion a pour objectif de favoriser des projets transfrontaliers, comme la construction de barrages, de centrales hydro-électriques ou l'exploitation commune de gaz dans le lac Kivu.

Plusieurs ONG, dont Oxfam, Cosi ou le Secours catholique, ont estimé vendredi que l'approche économique prônée par Paris "ne suffirait pas pour construire la paix dans la région" des Grands Lacs.
Rappelant que les conflits dans la région sont liés au pillage des ressources naturelles, elles appellent Paris à pousser les Etats concernés à "sanctionner leurs ressortissants et opérateurs économiques" impliqués dans les trafics et plaident pour une meilleure traçabilité des minerais à travers des "mécanismes de certification".

Au total, 38 chefs d'Etat et de gouvernement assisteront au sommet Afrique-France des 31 mai et 1er juin, qui sera notamment axé sur les questions économiques avec des rencontres entre entreprises françaises et africaines.

La rencontre, qui se veut celle de la "rénovation" du lien franco-africain, sera co-présidée par le président français Nicolas Sarkozy et son homologue égyptien Hosni Moubarak, qui accueillera le prochain sommet en 2013.

Jusqu'ici bisannuels, ces grands rendez-vous se tiendront désormais "tous les trois ans", a-t-on indiqué à l'Elysée, précisant que la décision de "changer de périodicité" avait été prise "d'un commun accord avec les pays africains", notamment au vu d'agendas internationaux déjà ponctués de nombreux sommets.

Copyright © 2010 AFP.

L'Onu autorise le retrait de 2 000 soldats de sa mission en RDC

Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé vendredi le retrait, le mois prochain, de 2 000 casques bleus de la Monuc déployés dans la République du Congo démocratique, sans s'engager sur d'autres départs comme le réclame Kinshasa.

Militaires ghanéens, membres de la Monuc, en patrouille. Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé le retrait, le mois prochain, de 2.000 casques bleus de la Monuc déployés dans la République du Congo démocratique, sans s'engager sur d'autres départs comme le réclame Kinshasa. (Reuters/Katrina Manson)
Militaires ghanéens, membres de la Monuc, en patrouille.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé le retrait, le mois prochain,
de 2 000 casques bleus de la Monuc déployés dans la République Démocratique du Congo,
sans s'engager sur d'autres départs comme le réclame Kinshasa.
(Reuters/Katrina Manson)

Les investisseurs potentiels ainsi que les ONG de défense des droits de l'homme craignent qu'une évacuation précipitée du contingent de la Mission des Nations unies au Congo ne déclenche de nouvelles violences dans un pays qui émerge avec difficulté de la guerre civile de 1998-2003.

Le président congolais Joseph Kabila insiste quant à lui pour que la totalité du contingent de la Monuc, soit 20.500 soldats, ait quitté son pays d'ici 2011 pour, selon des responsables de l'Onu, des questions d'orgueil national.

La résolution adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité autorise "le retrait d'ici le 30 juin 2010 de 2 000 membres du personnel militaire des Nations unies de secteurs où la sécurité le permet".

Le texte prolonge le mandat de la Monuc, qui est la plus importante force de paix de l'Onu au monde, jusqu'à la fin juin, date à laquelle elle sera rebaptisée Monusco (Mission de l'Onu pour la stabilisation du Congo).

La Monusco a été autorisée à rester dans l'ex-Congo belge pour douze mois supplémentaires, le Conseil de sécurité précisant que de nouveaux retraits seront décidés en fonction des conditions existant sur le terrain.

© L'Express

mercredi 26 mai 2010

QUE JUSTICE SOIT FAITE !

Nous peuple congolais à travers les associations membres de la Nouvelle Société Civile Congolaise, NSCC en sigle, et autres forces vives de la nation,

Conscient du fait qu’aucun crime ne peut rester impuni quelque qu’en soit le rang social  de son auteur, tous étant égaux devant la loi,

Considérant que dans notre pays, crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols des femmes, pillages illégales des nos richesses et autres crimes imprescriptibles ayant occasionnés plus de 5,4 millions de morts,

Mu par la volonté de faire toute la lumière sur ces crimes restés jusqu’alors impunis et nous référant à la constitution de la République Démocratique du Congo (article 27), à la déclaration universelle des droits de l’homme et aux différentes conventions locales et internationales de promotion des droits et libertés des citoyens,

Conscient de notre responsabilité devant la nation et l’humanité toute entière,

Réclamons ce jour du  24 avril 2010 par cette pétition, l’instauration d’un TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL SUR LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO.

Pour signer la pétition, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://7327.lapetition.be
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Contact : nouvellesocietecivile@googlemail.com

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100526/014 relatif au barème Mbudi en RD Congo

Le gouvernement a deux semaines pour rendre effective l’uniformité du salaire du premier palier de la grille salariale de Mbudi au profit de tous les agents et fonctionnaires de l’État. Un ultimatum lancé par ces derniers au terme de leur assemblée générale tenue le 25 mai 2010 à l’esplanade du bâtiment du ministère de la Fonction publique, place communément appelée « Golgotha », à l’initiative de l’Intersyndicale nationale du secteur public. Au cours de cette rencontre, les fonctionnaires ont constaté que le gouvernement a appliqué partiellement le premier palier du barème de Mbudi en revoyant « secrètement » à la hausse seulement le salaire des secrétaires généraux de l’administration publique.

Union du Congo, en accord avec ses différents partenaires, préconise la revalorisation des bas salaires et des retraites pour relancer le pouvoir d’achat, soutenir la consommation des produits congolais et, plus généralement, la demande. Ainsi propose-t-elle un salaire minimum congolais calculé sur le coût de la vie – l’accord de Mbudi signé le 12 février 2004 devant servir de référence pour toute négociation.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 26 mai 2010

Matadi : la Monuc réhabilite un tronçon de la route Soyo village

C’est une route longue d’environ 1 500 mètres dont 26 mètres ont été réhabilités grâce à un financement de l’administration de la Monuc Bas-Congo. Les travaux ont duré trois semaines pour un coût de 4 000 dollars. Le maire de Matadi a salué un partenariat efficace et sincère entre sa ville et la Mission des Nations Unies au Congo.


Lors de l’inauguration de l’ouvrage, Jean-Marc Nzeyiadio Lukombo a mis en évidence l’intérêt social et économique de la route Soyo village.

Cette voie de desserte permet l’approvisionnement de la ville de Matadi en produits vivriers en provenance des contrées rurales environnantes et des biens manufacturés en provenance de l’Angola voisin.

Les sociétés de télécommunications, les radios et les télévisions locales passent également par cette route pour implanter leurs antennes, selon le maire.

Ce projet est le quatrième exécuté dans le cadre du partenariat entre la ville de Matadi et la Monuc.

lundi 24 mai 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100524/013 relatif à l'institution d'un Tribunal Pénal International pour la RD Congo

Une pétition de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) réclamant à la communauté internationale la création d’un Tribunal pénal international pour la RD Congo a été lancée le samedi 22 mai au cours d’une conférence-débat organisée à Kinshasa par le groupe de presse Le Potentiel.

Union du Congo, qui a toujours réclamé l’institution d’un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo (TPIRDC), félicite l'initiative de la société civile congolaise et souhaite qu’une telle démarche aboutisse à la reconnaissance des crimes contre l’Humanité, aux condamnations des criminels ainsi que de leurs complices qui bénéficient de l’impunité et à l’indemnisation des victimes.

Union du Congo appelle donc les Congolaises et les Congolais à signer massivement cette pétition.

Dans la même optique, Union du Congo soumet cette démarche à la reconnaissance préalable de la qualification de génocide.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 24 mai 2010

samedi 22 mai 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100521/012 relatif au retrait de la motion de censure contre le gouvernement Muzito

La motion de censure contre le gouvernement, déposée le 14 mai dernier au bureau de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) par l’opposition, a été retirée le mercredi 19 mai par ses signataires, avant que la plénière de la chambre basse du Parlement n’ait pu en débattre. En effet, le député François Mwamba du Mouvement de libération du Congo (MLC), parti de l’opposition, a demandé le retrait de la motion de censure, "le climat" délétère créé par des activistes du parti du Premier ministre, Parti lumumbiste unifié (PALU), n'ayant pas permis d’ouvrir les travaux. Ainsi les signataires ont-ils décidé de retirer leur motion, tout en révélant qu’une autre motion pourra être déposée dans un bref délai.

Outre certaines irrégularités sur le plan de la forme, notamment le dédoublement d’un bon nombre de signatures et le retrait de quelques signatures par leurs auteurs, rappelons l’insécurité ayant poussé le président de l’Assemblée nationale, M. Evariste Boshab, à reprocher au Premier ministre, M. Adolphe Muzito, d’avoir instrumentalisé le peuple congolais à travers les militants du PALU qui l’ont même bousculé à l’entrée à l’hémicycle du Palais du Peuple.

En conséquence :

- Primo, le bureau d’Union du Congo se joint au peuple congolais en exprimant sa consternation s'agissant de cette occasion manquée qui aurait permis à l'opposition de jouer enfin son véritable rôle de contre-pouvoir par rapport au gouvernement et à la présidence de la République.

- Secundo, Union du Congo déplore le comportement irresponsable des militants du PALU, membre de la majorité présidentielle, ainsi que le manque de sérieux dans l’organisation et dans le fonctionnement de nos différentes institutions.

- Tertio, Union du Congo aurait souhaité que le gouvernement renforce davantage l'effectif policier afin de mieux sécuriser le Palais du Peuple compte tenu de l’importance de l’ordre du jour de la chambre basse.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 21 mai 2010

vendredi 21 mai 2010

Nord Kivu : les conflits fonciers menacent la stabilité de la région

A Masisi, à l'Est de la RD Congo, de plus en plus de villageois sont expropriés par de riches propriétaires terriens et poussés à l'exode vers Goma. La situation risque de s'aggraver, avec le retour annoncé de milliers de Congolais réfugiés au Rwanda. Certains s'inquiètent pour la stabilité dans la région.

Fuir ou défendre ses droits est devenu le quotidien des villageois de Masisi, dans le Nord Kivu, à l'Est de la RD Congo, face aux riches propriétaires terriens qui, munis de certificats d'enregistrement, ont parfois recours à la violence pour récupérer des terres. Depuis le retour des déplacés de guerre en septembre 2009, les conflits fonciers se multiplient dans la région. Pour la seule localité de Kitshanga, à 100 km au nord-ouest de Goma, le bureau des Nations unies pour l'Habitat (UN Habitat) en a enregistré 350. En cas de résistance, les militaires en position dans le secteur sont appelés à la rescousse pour faire déguerpir les habitants. "Ils m’ont d’abord battu, les yeux bandés, ensuite ils m’ont ligoté, avant de me jeter dans un cachot souterrain à Mushaki [Ndlr : à 40 km à l’ouest de Goma]", témoigne Sengihuva Mugabo, un habitant de Masisi-centre. "Ils espéraient m'intimider et me forcer à abandonner mon champ", ajoute-t-il.
Les militaires jugent leur implication dans des affaires civiles nécessaire et répondre au besoin du maintien de l'ordre. "L’autorité de l’Etat n’est pas encore rétablie à Masisi", déclare un major qui précise qu'en l'absence de policiers en nombre suffisant, les militaires sont chargés de faire respecter la loi [lire la suite].

© Syfia

Bas-Congo : la mauvaise gestion de l'argent du péage ruine la route

Depuis que l’argent du péage de la Nationale n°1 reliant Kinshasa à Matadi est géré par le Fonds national d’entretien routier, celle-ci se dégrade rapidement. La rétrocession de 20 % des recettes à la province, qui lui permettait de faire des travaux utiles, ne suit pas et les agents de péage découragés se laissent corrompre.

Les routes se portent mal dans le Bas-Congo au sud-ouest de Kinshasa. Sur la Nationale n°1 qui relie la capitale congolaise à Matadi, capitale du Bas-Congo, des têtes d’érosion menacent la voie à plusieurs endroits. La chaussée est jalonnée de nids de poule et de dos d’âne. Rouler dessus est un casse-tête pour les conducteurs qui redoutent, à tout moment, des accidents. "Comment expliquer que cette route se détériore ainsi alors que le tarif du péage a été revue à la hausse ?", questionne Mabanga Mabaro, président de l’Association pour l’encadrement des transporteurs poids lourds du Bas-Congo [lire la suite].

© Syfia

lundi 17 mai 2010

RDC: le mandat de la MONUC sera renouvelé à la fin de mai

Le mandat de la Mission des Nations Unies au Congo (MONUC) sera renouvelé à la fin du mois de mai, a déclaré samedi le chef de la délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies, l'ambassadeur français, Gérard Araud, lors d'une conférence de presse à Kinshasa.
Il a affirmé que les échanges avec les autorités congolaises et les membres de la Société civile congolaise ainsi que les représentants des ONG locales et internationales ont porté sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC).
Ils ont également évoqué la question de la configuration de la MONUC.
"La MONUC ne restera pas indéfiniment en RDC, elle partira en laissant derrière elle une situation stable. A l'heure actuelle, situation sécuritaire en RDC reste fragile, il y a donc encore nécessité de garder la MONUC aujourd'hui sur le sol congolais", a déclaré M. Araud.
Il a souligné que le depart de la MONUC doit se faire progressivement, dans un contexte de paix.
"Nous ne sommes pas dans des calendriers artificiels. Nous agissons sur base des réalités sur le terrain", a-t-il fait savoir.
Il a qualifié cette visite et rencontre avec les dirigeants congolais et les acteurs de la Socité civile d'extrêmement intense et productive.
"L'objectif de notre visite en RDC était d'entamer un dialogue avec les autorités congolaises, la société civile, la population, les agences humanitaires congolaises et étrangères sur l'avenir de la présence de la MONUC en RDC. Et à l'issue de ces échanges, il s'avère que la situation reste encore fragile en RDC, bien que des efforts aient été faits par les autorités congolaises en collaboration avec la MONUC. Par conséquent tout retrait de la MONUC doit se faire en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain", a affirmé M. Araud.
La délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies est arrivée vendredi à Kinshasa dans le cadre d'une mission d'informations et de dialogue avec les différents acteurs de la vie politique et socio-économique en RDC.

© crionline

mercredi 12 mai 2010

Léopards : entre la Coupe du Monde et l'Election

Le Club « Paris 14  Culture foot 2010 » diffuse le documentaire
« Entre la Coupe et l’élection »
le mardi 18 mai à 20 h 00 à 20 h 00

Ce documentaire de Monique Phoba se penche sur le triste destin de l’une des plus belles équipes de football que l’Afrique ait jamais connue. En 1974, le Zaïre de Mobutu et ses « Léopards » remportent la Coupe d’Afrique des Nations et deviennent la première équipe d’Afrique Noire à participer à une phase finale de Coupe du Monde. La prestation des « Léopards » au Mondial organisé par la RFA virera au cauchemar. C’est dans l’indifférence la plus totale qu’ils rentreront au pays.

La force de ce film réside dans les témoignages poignants d’anciens joueurs de cette sélection, d’où ressort le goût amer du succès éphémère ou celui laissé par l’ingratitude des Hommes. « Entre la Coupe et l’Election » fait un travail de mémoire plus que nécessaire, en revenant sur l’Histoire particulière d’une équipe et d’une époque atypiques.

Durée : 56 minutes – Entrée gratuite

Ce film a été sélectionné au FESPACO 2009 et la réalisatrice, Monique Phoba, a obtenu le prix "Images de Femmes", au festival VUES D'AFRIQUE de Montréal pour « Anna, l'Enchantée »

Lieu :
Cinéma « les 7 parnassiens »
98, boulevard du Montparnasse – 75014 Paris

jeudi 6 mai 2010

Le Président d’Union du Congo répond aux questions de Robert KONGO

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « La déclaration des membres du RPC-France est un tissu de mensonges sur fond de diffamation, de dénigrement, d’intimidation et d’atteinte à la dignité. »
 
A l’issue d’une réunion tenue à Paris mardi dernier, le Conseil d’Administration d’Union du Congo (UDC) a décidé de déposer plainte au Tribunal de Grande Instance de Paris contre les membres du Rassemblement des Patriotes Congolais de France (RPC-France). Une information qui ne laisse pas indifférent. Rencontre avec Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d’Union du Congo.
 
1. Qu’est-ce qui justifie votre démarche auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris ?
Un communiqué de presse a été publié par quelques individus qui se réunissent depuis à peu près un mois à Paris et se sont auto-proclamés patriotes congolais de France. De ce fait, ils se sont cru permis de s'en prendre à des structures congolaises sérieuses ainsi qu'aux personnalités qui les animent. Pis encore, ils se sont arrogé le droit de déclarer l'inexistence d'Union du Congo, plate-forme d'association légalement reconnue par l'administration française, et ont décrété unilatéralement que tous les adhérents d'Union du Congo étaient de gré et de force membres de leur Rassemblement des Patriotes Congolais de France qu'ils sont censés représenter.
Dès lors que, dans le contenu de leur communiqué de presse, il y a eu diffamation, dénigrement et intimidation à l'encontre des membres d'Union du Congo, il revenait à notre plate-forme de saisir les voies légales pour essayer de rétablir la vérité. Nous vivons dans un pays de droit, où l'on peut résoudre un différend autrement qu'en menaçant les gens.
 
2. Que vous reprochent les membres du Rassemblement des Patriotes Congolais que vous citez nommément dans le libellé de votre plainte au doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris ?
Pour ces gens-là, je cite exactement leurs propres propos, « Union du Congo est une simple structure qui a été montée dans le cadre de la préparation de la manifestation du 28 septembre 2008 et après cela, elle a cessé d'exister, dès lors c'est le RPC-France qui a été mis en place pour rassembler les Congolais et parler au nom de la diaspora Congolaise de France. »
Primo, la structure ayant organisé la manifestation du 28 septembre n'avait pas de nom. Donc, Union du Congo ne pouvait pas être créée avant ladite manifestation. Secundo, Union du Congo a été déclarée le 9 décembre 2008 à la préfecture de Paris par Ingange Itela (dit Pierrot) en sa qualité de Président. A cette occasion, il a fourni les statuts de l'association et la liste des personnes chargées de son administration ou de sa direction, en l'occurrence Gaspard-Hubert Lonsi Koko en qualité de Secrétaire Général et Toussaint Bondonga Bahame en tant que Trésorier. Tertio, Pierrot Itela ayant démissionné de la présidence d'Union du Congo pour des raisons personnelles, j'ai été élu Président. De ce fait, conformément à l'article 3 du décret français du 16 août 1901 à la préfecture de Paris, j'ai déclaré le 12 janvier 2009 les modifications ayant été apportées dans la direction d'Union du Congo.
Comment une structure, en l'occurrence le RPC-France, qui n'existe que depuis à peu près un mois (je demande que l'on me prouve le contraire) a-t-il pu prendre automatiquement le relais de la structure qui avait été à l'origine de la marche du 28 septembre 2008 ? La conclusion est donc très simple. Leur déclaration est un tissu de mensonges sur fond de diffamation, de dénigrement, d'intimidation et d'atteinte à la dignité.
 
3. Quel intérêt poursuivent-ils, selon vous ?
En réalité, certains de nos compatriotes de France n'apprécient pas du tout le sérieux d'Union du Congo et sa capacité à agir efficacement dans le cadre de ses activités. Ils se disent que notre association s'est imposée là où leurs structures, pourtant plus anciennes que la nôtre, ont du mal à se faire reconnaître. Ces gens n'apprécient pas non plus le fait qu'Union du Congo soit l'interlocutrice directe des autorités françaises pour tout ce qui concerne les différentes problématiques relatives à la République Démocratique du Congo.
 
4. Ne pensez-vous pas que la participation d’Union du Congo aux futures échéances électorales de 2011en République Démocratique du Congo commence à déranger certains esprits qui ne souhaitent pas voir ce mouvement émerger sur le plan national ?
En effet, le fait que je suis un des potentiels candidats à la présidence de la République Démocratique du Congo m'ont valu des attaques personnelles qui ne valorisent pas leurs auteurs. Tout le monde sait que, dans le cadre de l'élection présidentielle, mes collaborateurs et moi-même avons publié un vrai programme politique pour la croissance économique, l'évolution sociale, l'innovation politique et la paix en République Démocratique du Congo. Si mes détracteurs avaient été à la hauteur, ils auraient dû s'opposer à moi en démontant les propositions que nous avons faites à nos compatriotes. Au lieu d'agir de manière responsable, ils ont préféré porter atteinte à ma dignité. Dois-je pour cela agir de la même façon en les insultant et en menaçant de les passer à tabac ? Quand on veut discuter avec un fou, on a intérêt à s'habiller. Soyons donc philosophes. Après tout, on ne jette la pierre que sur un arbre fructueux.
 
5. Depuis toujours, les membres des associations et organisations politiques des Congolais à l’étranger qui militeraient pour le changement et le développement au Congo  ont du mal à accorder leurs arcs. Pourtant, le but poursuivi est le même. Comment expliquez-vous ce comportement ?
Les attaques contre Union du Congo et ses membres illustrent parfaitement vos inquiétudes. Chacun veut être chef dans sa propre guitoune. Pour cela, on préfère casser les autres structures existantes au lieu de jouer une concurrence intelligente dans l'esprit d'émulation. Si les autres nationalités ont compris que l'union fait la personne, malheureusement certains Congolais préfèrent que personne ne sorte du lot et que tout le monde croupisse dans la médiocrité.
 
6. L’intérêt particulier ne prime-t-il pas sur l’intérêt général pour tout ces gens qui se disent patriotes ?
Si, aujourd'hui, la République Démocratique du Congo ne parvient pas à émerger, c'est parce que, parmi d'autres tares, les gens n'ont pas forcément la notion de l'intérêt publique. Triste constat, ce défaut n'est pas le seul trait distinctif de ceux qui sont au pouvoir au Congo. On ne peut pas tout se permettre au prétexte que l'on est patriote. Sans jeter l'opprobre à toutes les structures des résistants patriotes, nous devons faire le ménage en séparant le bon grain de l'ivraie.
 
7. Etes-vous décidé à aller au bout de votre démarche ?
Tel l'aigle, j'ai toujours fait en sorte de voler plus haut pour que la bave de ceux qui veulent cracher sur moi retombe sur leurs propres visages. De toute évidence, on ne peut rien contre la volonté d'un individu.
 
Propos recueillis par Robert Kongo, journaliste, correspondant en France du journal le Potentiel et présentateur à la radio Vexin Val de Seine.


© Afrique Rédaction

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100506/011 relatif à une plainte pour diffamation, dénigrement et intimidation

À l'issue d'une réunion en date du 4 mai 2010, le Conseil d'Administration d'Union du Congo a pris la résolution de porter plainte contre MM. Eric Nsiala, Jean Louis Mbenga, Honoré Ehoke, Ingange Itela (dit Pierrot), Gaby Wembo et Jean-Marie Mboyo, se réclamant d'une structure dénommée Rassemblement des Patriotes Congolais de France (RPC-France), à la fois pour diffamation et dénigrement à l'encontre d'Union du Congo et de ses membres, ainsi que pour intimidation manifeste afin d'entraver la liberté d'Association [pour lire la suite].

mercredi 5 mai 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100505/010 relatif à la mutation du district de l’Ituri en province

Selon Radio Okapi, « Les députés provinciaux de l’Ituri annoncent la mutation de ce district en province à partir du 15 mai ». Ainsi ces députés s’appuient-ils sur la Constitution du 18 février 2006 en son article 2 qui fait du 14 mai 2010 la date butoir d’installation des provinces. Le peuple congolais est en droit de s’interroger sur les motivation de cette décision, ainsi que ses conséquences sur le fonctionnement de la Province Orientale . S’agit-il d’un acte de rébellion ou d’une démarche judicieuse ?

D’aucuns se rappellent que, dans un communiqué de presse daté du 5 août 2009, Union du Congo avait demandé à l’autorité « compétente de clarifier dans l’urgence la situation actuelle des parlements provinciaux [...] et du sénat au regard de la Constitution, dès lors que le président de la République [avait] constaté la carence dans la matérialisation du passage des 11 provinces à 26 ». Union du Congo avait de facto dénoncé « le caractère anticonstitutionnel de la chambre haute et des parlements de provinces concernées par le découpage prévu à l’article 2 de la Constitution ».

Si le Bureau d’Union du Congo est favorable à la matérialisation du passage des 11 provinces actuelles à 26 provinces dotées déjà d’une vraie existence juridique car leurs noms sont inscrites dans la Constitution, néanmoins il rappelle que si l’on reste sur la base des 11 provinces, il faudra réduire à 44 le nombre de sénateurs en raison de 4 sénateurs par province dans la mesure où l’élection des honorables sénateurs et celle de certains députés provinciaux s’est effectuée sur la base des 26 provinces, inexistantes à l’époque mais qui auraient dû être effectives en 2009. Cela aura au moins le mérite de maîtriser l’aspect budgétivore pour ce qui est du fonctionnement du sénat et d’introduire la notion d’équité entre les provinces.

Le Bureau d’Union du Congo

Paris, le 5 mai 2010