« La LRA, on n’en parle pas assez, ni à Kinshasa ni en Occident », dit d’emblée Jean-Charles Dupin, le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU dans la province Orientale, au nord-est de la RDC.
Invité mardi à Montréal par Oxfam-Québec, M. Dupin a montré que, malgré la présence de l’armée congolaise et de quelques Casques bleus de l’ONU dans cette région, une intensification des actions de la LRA est perceptible depuis le début de 2011. Depuis 2010, refoulée de la Centrafrique et du Sud-Soudan, la LRA concentre 70 % de ses actions en RDC.
En 2011, la moyenne des attaques et des enlèvements sur les quatre premiers smois de l’année sont largement supérieurs à ceux de 2010 autour de Dungu (Haut-Uélé). La population locale est terrorisée par le pillage systématique des champs, l’enlèvement d’enfants, les mutilations et les exécutions sommaires effectuées par la milice.
Il y a près de 400 000 personnes déplacées dans la province orientale, surtout dans le district du Haut-Uélé. Les réfugiés se concentrent dans les zones où l’armée congolaise est présente et où l’ONU parvient à distribuer de l’aide [lire la suite].
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