vendredi 29 janvier 2010

Débat sur le bilan de Joseph Kabila à mi-mandat

Le samedi 30 janvier, Radio Vexin Val de Seine a organisé un débat entre MM. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d’Union du Congo, futur candidat à l’élection présidentielle de 2011 et Delphin N’Zamba, président honoraire du PPRD/France, le parti présidentiel. L’essentiel du débat a tourné autour du bilan de Joseph Kabila qui se trouve à mi-mandat, depuis son élection au suffrage universel en novembre 2006 [Pour écouter l'émission].

jeudi 28 janvier 2010

RDC : L'opération "Amani Leo" se met en place

On prend les mêmes et on recommence. Après les résultats mitigés de Kimia II... voici l'opération Amani Leo. Objectifs annoncés : protéger les civils et lutter contre les rebelles hutus des FDLR à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). L'opération conjointe sera menée par les forces armées congolaises (FARDC) et les casques bleus de la Monuc [la suite]

© Afrikarabia

dimanche 24 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100123/001 relatif à la mise en place du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo-Kinshasa

Réunies à Paris le 21 janvier 2010, les structures congolaises Union du Congo, Débout Congolais et la section Europe du Collectif des Organisations et des Associations des Jeunes solidaires du Congo-Kinshasa (COJESKI-RDC) ont mis sur pied une plate-forme dénommée Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC).

D'ores et déjà, la Convention pour la République, les Institutions et le Développement (CRID) a intégré cette plate-forme naissante. À l'issue de cette rencontre, le RDPC a donné mandat à MM. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d'Union du Congo, Elvis Malwanga, président de Débout Congolais, Christophe Bintu (Coordonnateur pour l’Europe du COJESKI-RDC) et David Ngaba (Secrétaire général du CRID) à entamer des pourparlers à la fois avec d'autres structures congolaises désireuses d'un projet fédérateur pour la République Démocratique du Congo et toutes les personnes de bonnes volontés concernées par la paix dans la région des Grands Lacs.

Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) a pour principale mission de mettre en place un programme électoral en vue d'une alternative crédible lors des enjeux présidentiel et législatifs qui auront lieu en 2011 en République Démocratique du Congo.

La Direction du  Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo

Fait à Paris, le 23 janvier 2010

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Contact : rdpc.rdc@gmail.com

RDC : Le bilan du conflit toujours contesté

Depuis 1998, le nombre de morts en République démocratique du Congo (RDC) a été estimé à 5,4 millions. Un triste bilan qui place le conflit en RDC juste derrière la seconde guerre mondiale. Mais depuis peu, un groupe de recherche canadien conteste ces chiffres et affirme que des techniques d'enquête "correctes" réduiraient ce bilan de moitié. Selon l'étude, ce bilan surévalué aurait provoqué l'envoi de l'opération de paix des Nations-Unies la plus importante au monde et une aide humanitaire conséquente... une sorte de "tricherie" aux yeux de ces experts.

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© Afrikarabia

vendredi 22 janvier 2010

Le compte à rebours pour le renouveau de la RDC : Le chantier pour la cohésion inter-dimensionnelle de Congolais dans son ensemble et en particulier, ceux de la diaspora

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Les têtes pensantes de l’Union du Congo, de Débout Congolais et COJESKI (collectif des organisations et des associations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa), ont pris part hier à un diner de réflexion dans un resto huppé de Paris,  pour joindre, l’utile à l’agréable autour d’un banquet sur le regard critique de la situation actuelle de la RDC et son devenir.

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© Afrique Rédaction 

jeudi 21 janvier 2010

Rencontre-Débat autour du Plan multisectoriel d'amenagement d'urgence du territoire congolais



 Rencontre-Débat autour

du "PLAN MULTISECTORIEL
D'AMENAGEMENT D'URGENCE DU TERRITOIRE CONGOLAIS" 
 
qu'organise le 30 janvier 2010, à Arnouiville-les-Gonesse,
une initiative du "DEBOUT-CONGOLAIS".

Ce projet tente dans ses grandes lignes de répondre, notamment aux questions ci-après:

1°) Comment développer, de façon conjointe et synchronisée, en un temps record et durablement, le Congo;

2°) Comment obtenir le retour d'une paix effective et durable, de la sécurité des personnes et de leurs biens, et l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du pays;

3°) Comment faire, en un temps record, du Congo une forteresse contre l'agression extérieure.

Info :
e-mail perso: fviemmp@yahoo.fr
Tél.fixe 0130180334 ou tél.portable 0659831384.

Lieu :
9, Rue Bonnet, 95400 Arnouiville-lès-Gonesse.

Itinéraires pour y aller :
RER D direction Villiers-le-Bel, Goussainville, Créil. Descente: Gare de Villiers-le-Bel, la salle est à 3 minutes. En voiture, Autoroute A1 directionAéroport Charles-De-Gaulle, sortie direction Gonesse et demander la Gare de Villiers-le-Bel.

lundi 18 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100118/069 relatif à l’éventualité d’une aide du gouvernement congolais d’un montant de 2,5 millions de dollars au profit d'Haïti

La République Démocratique du Congo a promis de débloqué 2,5 millions de dollars pour aider le peuple haïtien à faire face à la catastrophe ayant ravagé Port-au-Prince et sa région. D’aucuns ne peuvent mettre en cause le bien-fondé de ce geste humanitaire.

Néanmoins, rappelons que 107 000 réfugiés congolais ont fui des violences déclenchées depuis fin 2009 dans le nord-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC) – dont 60 % se trouvent dans des conditions déplorables dans le district de Betou, province de la Likouala, au Nord du Congo-Brazzaville et 40 % sont éparpillés plus au Sud dans le district d’Imfondo –, que 18 000 autres ont trouvé refuge en République Centrafricaine, que 90 000 personnes quasiment sans assistance sont déplacées dans la province de l’Équateur. Rappelons aussi que, face à l’indifférence du gouvernement congolais, seuls les États-Unis et la France ont promis de donner des contributions totalisant 3,57 millions d’euros pour leur apporter assistance.

En tout cas, la majorité de la population congolaise a négativement réagi à l’annonce de cette aide à Haïti. En effet, les Congolais ne comprennent pas que leur gouvernement s’active pour des situations dramatiques survenues à l’étranger et reste inactif pendant que leurs compatriotes vivent dans des conditions catastrophiques et inhumaines, notamment des milliers de personnes déplacées dans l’Est du pays et dans la province de l’Équateur, qu’à Kikwit les dégâts de pluie paralysent les activités économiques, que les exactions contre les populations civiles s’amplifient à travers le territoire national, que les femmes et les enfants sont de plus en plus victimes de violences sexuelles, que des bandes armées ne cessent de terroriser les populations civiles, que 30 à 40 % de la population du Maniema sont en proie au paludisme...

Tout en louant cet élan de solidarité qui anime le gouvernement congolais à l’égard du peuple haïtien, Union du Congo estime que, par rapport à la catastrophique situation humanitaire en cours en République Démocratique du Congo et dans d’autres pays pauvres d’Afrique, il revient à l’Union africaine d’exprimer les souhaits de tous les pays africains et d’agir en leur nom s’agissant d’actions à mener au profit d’Haïti.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 18 janvier 2009

jeudi 14 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 201100114/068 relatif à l’émergence d’une réelle volonté politique en RD Congo

Dans le cadre des objectifs relatifs à la solidarité internationale et à la paix en République Démocratique du Congo, Union du Congo estime que le moment est venu pour agir de manière efficace contre les causes profondes qui ne cessent d’hypothéquer l’avenir du peuple congolais, en particulier, et de la région des Grands Lacs, en général. Ainsi préconise-t-elle, dans le but de trouver des solutions durables :
- de rendre efficace les Forces Armées de la République Démocratiques du Congo (FARDC) et de combattre la gabegie en leur sein ;
- de mettre un terme à l’accroissement d’un pouvoir autonome de Bosco Ntaganda consistant à la mise en place d’une chaîne de commandement parallèle au sein des FARDC et de procéder à l’arrestation de ce dernier en vue de son extradition vers La Haye afin d’être jugé par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes contre l’Humanité ;
- d’obtenir l’extradition de Laurent Nkunda vers Kinshasa afin d’être jugé pour violation de la Constitution congolaise et crimes contre l’Humanité ;
- d’encadrer et de calibrer l’appui de la Monuc, s’agissant des opérations militaires contres les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ;
- de mener des actions en vue de l’amélioration de la catastrophique situation humanitaire en cours dans l’Est du pays ;
- de mettre un terme à l’exploitation illégale des ressources naturelles ;
- de résoudre une fois pour toutes les différends fonciers ;
- de s’adonner à un recensement sérieux de la population congolaise, afin d’identifier qui est réellement Congolais et qui pourra voter lors de prochains scrutins ;
- de rétablir un climat de confiance pour permettre à la majorité de sauvegarder les droits des minorités ;
- de renforcer l’autorité de l’État dans l’ensemble du territoire national afin de mettre un terme à l’impunité contre toutes sortes de crime.

S’impose donc une réelle volonté politique en vue de la consolidation du système démocratique, de la bonne gouvernance, de l’épanouissement économique et de la cohésion sociale. En conséquence, Union du Congo demande au gouvernement congolais et à la communauté internationale :
- de mieux planifier les actions menées sur le terrain et de recentrer les priorités ;
- de clarifier la mission de la Monuc et d’accroître ses capacités afin de lui permettre d’assurer la protection des populations ;
- de mettre un terme aux connivences politiques et économiques dont ne cessent de bénéficier les FDLR dans la région et au-delà du continent africain en sanctionnant toutes sortes de trafics illégaux ;
- de désarmer en vue de leur réinsertion au Rwanda les FDLR non génocidaires qui souhaitent y retourner, d’exiler dans un pays n’ayant aucune frontière avec la République Démocratique du Congo les non-génocidaires qui ne souhaitent par retourner chez eux et d’arrêter ceux ayant été impliqués dans le génocide rwandais pour les traduire devant les juridictions compétentes.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 14 janvier 2010

mercredi 13 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100112/067 relatif au séisme ayant ravagé Haïti

Selon le Premier ministre haïtien, M. Jean-Max Bellerive, plus de 100 000 personnes sont mortes à la suite du tremblement de terre de magnitude 7 qui a dévasté, le mardi 12 janvier, la région de Port-au-Prince. Une personne sur trois a donc été touchée par ce séisme.

Tout en présentant ses condoléances au peuple haïtien, Union du Congo demande à l'Union africaine non seulement de lancer un appel intercontinental pour l'aide aux victimes, mais aussi que le président de sa Commission, M. Jean Ping, se rende sur place dans les meilleurs délais.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 13 janvier 2010

Ne Muanda Nsemi dénonce les injustices sociales en RDC

L'élu de Luozi a fustigé les injustices sociales ce mardi au cours d’un point de presse tenu à son domicile à Kinshasa. Pour lui, certaines communautés congolaises sont victimes d'injustices de la part des autorités politiques et ces comportements menacent l’unité nationale. Ne Mwanda Nsemi dit être dans l'obligation de décrier ces injustices en prévision des 50 ans de l’indépendance que la RDC, rapporte radiookapi.net



Ne Mwanda Nsemi

« Tout grand ensemble qui ne produit pas le bonheur à son peuple finit par éclater en plusieurs Etats indépendants. » Telle est la leçon que Ne Muanda Nsemi tire de l’histoire du monde. Selon lui, ceci risque, si on n’y prend garde, de s’appliquer un jour à la République Démocratique du Congo qui célèbre cette année, ses cinquante ans de souveraineté nationale et internationale.
Les dirigeants de la RDC, d’aujourd’hui comme d’hier, ont-ils retenu les leçons de l'histoire ? Non, estime Ne Muanda Nsemi. La politique de deux poids deux mesures appliquée à certains ex-groupes armés ou de revendication, la falsification de l’histoire au détriment de certains leaders politiques, une politique d’emploi et de migration au détriment des intérêts de certaines populations, autant des injustices relevées par Ne Muanda Nsemi et qui pourraient déboucher sur l'éclatement du Congo.
Les choses marchent dans des petits pays comme le Rwanda, et l’eau coule dans des pays semi-désertiques comme la Libye, déclare Ne Mwanda Nsemi. Mais 50 ans après son indépendance, malgré ses énormes ressources naturelles et ses dimensions géographiques, la RDC vit dans le désastre. Et pour le député nationale, il faut mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, bannir les injustices et bien répartir des richesses du pays.

Ne Muanda Nsemi et le Bundu dia Kongo

Ne Muanda Nsemi, élu de Luozi dans le Bas Congo, est le fondateur du Bundu dia Kongo (BDK), créé en juin 1969. Il le présente comme un mouvement politico-culturel qui lutte pour la défense, la protection et la promotion des droits et des intérêts du peuple Kongo à travers le monde. Ce mouvement est présent en majorité dans la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo. Bundu dia Kongo prône l'établissement d'un Etat fédéral en République démocratique du Congo et l'éradication de l'injustice sociale et économique imposée au peuple Kongo par le gouvernement de la République démocratique du Congo. Le mouvement prône également la résistance à la déstructuration de la conscience historique du peuple Kongo (royaume Kongo), de ses valeurs fondatrices et de sa personnalité profonde grâce à une meilleure connaissance de leur patrimoine spirituel.


Copyright Radio Okapi

mardi 12 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100111/066 relatif à l’attentat contre la sélection nationale togolaise de football

Union du Congo présente ses condoléances au peuple togolais, suite à l’attaque du 8 janvier, dans l’enclave angolaise du Cabinda, ayant fait deux morts au sein de l’encadrement de l’équipe de football du Togo, en l’occurrence l’entraîneur adjoint et l’attaché de presse. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) étant un grand  moment de fête pour tous les Africains et leurs amis, un moment qui, entre autres, matérialise l’unité africaine, Union du Congo est scandalisée par la revendication des Forces de Libération de l’État du Cabinda/PM (FLEC) dans laquelle ils ont confirmé être les initiateurs de la tentative d’attentat à la mitraillette contre le bus des Éperviers du Togo.

En conséquence, Union du Congo souhaite que l’Union africaine diligente dans l’urgence une enquête afin de clarifier les conditions réelles de cette attaque meurtrière et de démasquer les éventuels soutiens extérieurs dont ont bénéficié leurs auteurs.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 11 janvier 2010

vendredi 8 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100108/065 relatif au bonheur du peuple congolais

Les déclarations du Commissaire européen au développement, M. Karel De Gucht, ayant trait « au manque d’interlocuteurs sérieux » et à « l’énorme gâchis qu’est devenue la RDC » traduit un vécu et une réalité partagée par la majorité des Congolais. En effet, comme l’a si bien souligné M. De Gucht, la République Démocratique du Congo est un vaste chantier abandonné, donc « un pays où presque tout est à refaire, à commencer par la reconstruction de l’État, dont l’absence est au cœur du problème ».

Soucieux d’un Congo du troisième millénaire meilleur et davantage éclairé, Union du Congo apprécie beaucoup l’initiative humanitaire du Commissaire européen au développement consistant à mettre en place le paquet de mesures européennes, d’un montant de près de 280 millions d’euros, en faveur de la République Démocratique du Congo. Ainsi M. Karel De Gucht, en bon humaniste, a préféré privilégier l’aide à la population civile congolaise.

Ayant toujours œuvré en vue de l’intérêt national, Union du Congo demande au gouvernement congolais de ne pas s’offusquer systématiquement de toute critique constructive mais d’en tenir compte pour le bonheur du peuple congolais.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 8 janvier 2010

jeudi 7 janvier 2010

RDC : K. De Gucht a le "soutien total" du président Barroso



Le commissaire européen au développement, Karel De Gucht, a le "soutien total" du président de la Commission, José Manuel Barroso, dans la querelle qui l'oppose aux autorités congolaises, a indiqué jeudi un porte-parole de l'exécutif communautaire.
Interrogé sur la réaction congolaise aux dernières déclarations de Karel De Gucht, le porte-parole a tenu à souligner "très fermement" que Karel De Gucht s'était exprimé au nom du collège des commissaires" et "pas en sa capacité personnelle".
Le commissaire "a le soutien total du président Barroso", a-t-il précisé.
Lors d'une intervention le 16 décembre devant le Parlement européen, Karel De Gucht avait rappelé que l'UE versait beaucoup d'aide humanitaire à la RDC, avant de s'interroger sur "l'intérêt de tout cela si vous n'avez pas en face de vous des interlocuteurs politiques appropriés".
Il avait aussi évoqué l'"énorme gâchis qu'est devenue la RDC, un pays où presque tout est à refaire, à commencer par la reconstruction de l'Etat, dont l'absence est au coeur du problème".

Le Congo n'accordera pas de visa à Karel De Gucht

Ces déclarations ont suscité la colère du gouvernement congolais, qui les a qualifiées de "racistes et irrespectueux". Karel De Gucht, qui planifiait un déplacement en RDC fin janvier avant de troquer le portefeuille du développement pour celui du commerce, a même été déclaré persona non grata dans le pays.
"Dans l'état actuel des choses, la venue du commissaire (à Kinshasa) n'est pas souhaitée", rapporte La Libre Belgique. Le Congo précise que "toute demande de visa sera considérée comme une provocation", faisant allusion aux préparatifs d'une visite du commissaire au Congo en janvier.
Une "réaction objective", selon Karel De Gucht
Karel De Gucht a réagi jeudi sur les ondes de Radio 1. Karel De Gucht affirme que son analyse était objective et qu'elle est ressentie comme telle au sein du parlement européen. Il précise être intervenu au nom de la Commission européenne et assure que son intervention avait été concertée avec Catherine Ashton, la Haute représentante pour la politique étrangère de l'Union européenne.
Personnellement, Karel De Gucht juge que la réaction de Kinshasa va trop loin. "Je ne trouve pas cela commun de dire d'un commissaire européen qu'il est raciste, je ne trouve pas cela normal", commente-t-il.
Karel De Gucht ne remet toutefois pas en question le récent paquet de mesures européennes pour la République démocratique du Congo, d'un montant de près de 280 millions d'euros. Mettant en avant l'importance primordiale de l'aide à la population civile en RDC, il refuse de faire de cette polémique une "affaire personnelle".
"Je pense que plusieurs choses au Congo, fondamentalement, ne fonctionnent pas et que la population en paie un prix particulièrement élevé. J'ai déjà dit tout cela une dizaine de fois de manière diplomatique. Je pense l'avoir dit désormais de manière très correcte et claire", ajoute le commissaire

© Belga

mercredi 6 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100106/064 relatif à la visite de M. Bernard Kouchner au Rwanda et en RD Congo

Le ministre français des Affaires étrangères et européennes, M. Bernard Kouchner, effectuera respectivement, du 7 au 10 janvier, une visite dans cinq pays d’Afrique : le Rwanda, la République Démocratique du Congo, la République du Congo, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Ayant à l’esprit la responsabilité morale de la France dans l’opération Turquoise, Union du Congo espère que, durant son séjour au Rwanda,  M. Bernard Kouchner fera comprendre au président Paul Kagame, s’agissant de la situation régionale, la nécessité de transférer dans les meilleurs délais Laurent Nkunda à Kinshasa afin d’y être jugé pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité perpétrés dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

En République Démocratique du Congo, outre la situation intérieure et la Mission des Nations (monuc), Union du Congo souhaite vivement que le chef de la diplomatie française fasse comprendre au président Joseph Kabila que la paix dans la région des Grands Lacs dépendra surtout de l’extradition de Bosco Ntaganda à La Haye afin d’y être jugé par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'Humanité, ainsi que du respect des procédures judiciaires contre les auteurs de violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants en vue de l’indemnisation des victimes.

Bien entendu, Union du Congo n’ignore pas que la France, avec d’autres pays, a vaillamment porté l’idée de justice internationale dès les premiers jours. Ainsi souhaite-t-elle que M. Bernard Kouchner rappelle à ses interlocuteurs rwandais et congolais que cette justice internationale représente une véritable menace suspendue, telle l’épée de Damoclès, au-dessus de la tête des dictateurs et des génocidaires.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 6 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100105/063 relatif à la balkanisation de la RD Congo



Le président Joseph Kabila a reconnu à juste titre, lors de sa déclaration sur l’état de la Nation et de ses vœux à la Nation, l’existence d’un complot visant à la balkanisation de la République Démocratique du Congo.
Union du Congo, qui a toujours dénoncé et démontré à travers les médias l’existence d’un agenda caché et l’imminence de son exécution à travers les groupes d’invasion – le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD) et le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP) – soutenus  par le Rwanda et ses alliés, ne peut que se satisfaire de cet aveu présidentiel. En effet, Union du Congo tient à rappeler qu’un tel complot, bien que diligenté de l’extérieur, ne peut en aucun cas être envisagé sans la complicité à l’intérieur du pays, notamment au sommet de l’État. Des actes comme l’infiltration des ennemis du peuple congolais dans l’armée nationale, dans les services des renseignements et dans les institutions de la République confortent ce postulat.
Ne cessant d’œuvrer pour de la paix au Congo et dans la région des Grands Lacs, Union du Congo appelle instamment le peuple congolais à la vigilance et lui demande de constituer un bloc solide pour faire échec à la mainmise des éléments du CNDP sur les leviers du pouvoir congolais.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 5 janvier 2010

samedi 2 janvier 2010

Non aux violences sexuelles en République Démocratique du Congo



Rassemblement qu'Union du Congo a organisé devant le Mur de la Paix à Paris, le 21 novembre 2009, contre les violations des droits fondamentaux. Veuillez cliquer sur le lien ci-contre pour se faire une idée de ce qui a été entre autres dit : http://www.dailymotion.com/video/xbpmx4_non-aux-violences-sexuelles-en-rd-c_news