samedi 31 octobre 2009

RDC : Kinshasa sauve une fois de plus le soldat Ntaganda

Le gouvernement congolais ne remettra pas à la Cour pénale internationale (CPI) l'ex-chef rebelle Bosco Ntaganda, recherché pour crimes de guerre. Son porte-parole, Lambert Mende, précise que "les chicaneries autour des poursuites à engager sans délai sont de nature à infliger à ce pays fragile un remède pire que le mal". Pour Kinshasa, livrer Ntaganda compromettrait les chances de paix au Kivu. Ntaganda sauve sa tête une fois de plus... jusqu'à quand ?

ntaganda-bosco.jpgLe président Joseph Kabila avait prévenu : "la paix et la sécurité du Nord-Kivu passent avant toute chose", quitte à protéger un criminel de guerre. Depuis le début de l'année les pressions de la communauté internationale se sont multipliées, demandant au gouvernement de République démocratique du congo (RDC) de leur remettre Bosco Ntaganda, ex-chef d'état-major de la rébellion congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégré au grade de général dans l'armée congolaise. Officiellement assigné à des fonctions non opérationnelles, en réalité Ntaganda est un des responsables de la campagne Kimya II, engagée par les forces armées congolaises (FARDC) contre les rebelles hutus encore présents au Kivu.

© Afrikarabia

vendredi 30 octobre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091030/052 relatif au recensement de la population et à l'octroi de la carte d'identité en RD Congo

Du point de vue administratif, la carte d'identité est la règle quasiment dans tous les pays du monde. Dans le pays où cela n'est pas le cas, il existe un registre de la population. À une époque où tout est mis en œuvre pour lutter efficacement contre le terrorisme et la grande criminalité, il est impensable que la carte d'électeur serve de carte d'identité en République Démocratique du Congo - qui plus est déstabilisé par les guerres et confronté aux tracasseries ayant trait aux déplacements des populations ainsi qu'à l'intensification des flux migratoires.

En principe, une carte d'électeur est utilisée lors d'un vote ou d'une votation. En aucun cas, elle ne peut faire office d'une pièce d'identité. Raison pour laquelle, dans n'importe quel pays démocratique, le document d'identité est exigé au moment du scrutin, en complément de la carte d'électeur.

Pour des raisons de transparence et pour éviter les fraudes aux élections locales de 2010, ainsi qu'à l'élection présidentielle et aux élections législatives de 2011 en République Démocratique du Congo, Union du Congo demande au gouvernement congolais de tout mettre en œuvre dans l'urgence en vue :
- du recensement sérieux de la population congolaise, en associant dans cette procédure les observateurs de la société civile et des partis politiques de la majorité ainsi que ceux de l'opposition ;
- de l'octroi à chaque citoyen congolais d'une carte d'identité nationale, laquelle sera exigée avec la carte d'électeur lors du scrutin.

Union du Congo souhaite que ces deux procédures soient bouclées avant le déroulement des élections locales de 2010.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 30 octobre 2009

jeudi 29 octobre 2009

Les auteurs des exactions doivent être punis "sans exceptions"


Les auteurs de tueries et de viols en République démocratique du Congo (RDC) devraient être traduits en justice "sans exceptions" qu'ils appartiennent à des groupes armés rebelles ou à l'armée régulière, a estimé mardi l'Union européenne.
Le gouvernement de Kinshasa doit "veiller, sans faire d'exceptions, à ce que les auteurs de violations du droit international aient à répondre de leurs actes", selon un document adopté par les ministres des Affaires étrangères de l'UE réunis à Luxembourg.
"Il est de la plus haute importance de mener en temps utile des enquêtes de sécurité concernant les cadres et les soldats des Forces armées de la RD Congo (FARDC)", souligne le texte.
Les FARDC, appuyées par les Casques bleus de l'ONU (Monuc), ont lancé depuis mars une vaste opération contre les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) estimés entre 4.000 et 6.000 combattants.
Les deux camps sont impliqués dans des tueries et des viols à grande échelle.
Dans un rapport accablant sur les droits de l'Homme en RDC, publié récemment, le rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, Philip Alston, exhortait la communauté internationale d'agir pour éviter "une nouvelle effusion de sang" dans certaines régions du pays.
Au moins 5.387 cas de viols de femmes ont été rapportés dans la province du Sud-Kivu au cours des seuls six premiers mois de l'année, dont environ 90% ont été supposément commis par des groupes armés ou des forces régulières, selon l'ONU.

Source : belga

mardi 20 octobre 2009

RDC : Union du Congo relance le débat sur la nationalité

Dans un communiqué, Union du Congo demande le respect "des droits civiques des Congolais de l'extérieur et le caractère inaliénable de la nationalité congolaise d'origine ". Le problème de la nationalité congolaise sera sans doute l'un des thèmes majeurs de la présidentielle de 2011. Qui pourra voter ? Qui pourra se présenter ? Pour Union du Congo, un texte législatif doit être envisagé pour permettre à la diaspora d'exister enfin sur l'échiquier politique congolais.

Image 3.pngDans ce texte, Union du Congo revient sur l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise, qui stipule : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement République Démocratique du Congo) à l’indépendance ». Union du Congo, fait remarquer ensuite que la République démocratique Congo (RDC) n’a "ni invalidé l’élection des étrangers d’origine congolaise lors de précédents scrutins, ni interdit aux non Congolais d’occuper des postes de responsabilité dans la fonction publique après avoir pris connaissance de ces cas non conformes à l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution".

Il est temps, déclare la formation politique, "de lever les obstacles techniques qui privent les Congolais de la diaspora de leurs droits constitutionnels et de modifier l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution congolaise". L'organisation menée par Gaspard-Hubert Lonsi Koko demande donc à Évariste Boshab, président de l’Assemblée nationale, "de proposer très prochainement aux honorables parlementaires le débat en vue de l’adoption des dispositifs relatifs :
– d’une part, au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora aux élections législatives, sénatoriales et à l’élection présidentielle ;
– d’autre part, à la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais d’origine détenant une nationalité d’un pays étranger
".

Rappelons enfin, que Gaspard-Hubert Lonsi Koko s'est dernièrement déclaré candidat aux prochaines élections présidentielles de 2011 en RDC. Et comme de nombreux congolais de la diaspora, l'alinéa 3 de l'article 10 de la Constitution congolaise, pourrait lui fermer les portes du scrutin. En dehors du cas personnel de monsieur Lonsi Koko, une vraie clarification sur les droits civiques des Congolais de l'extérieur, serait salutaire et apaiserait, sans nul doute, le débat.

Christophe Rigaud

© Afrikarabia

lundi 19 octobre 2009

Concert de sensibilisation à Paris


Michel N’Zau et son groupe les Bantunani dénoncent les violences sexuelles faites aux femmes dans le Kivu

A l’initiative de l’artiste musicien Michel N’Zau et à son groupe les Bantunani, en partenariat avec Union des Patriotes de la Diaspora Congolaise (UPDC) et Union du Congo (UDC), un concert était organisé le mercredi 14 octobre dernier à la Bellevilloise, dans le 20ème arrondissement de Paris pour dénoncer les violences sexuelles faites aux femmes dans la région du Kivu, en République démocratique du Congo.
Près d’une centaine de personnes ont participé au concert de sensibilisation à la Bellevilloise, dans le 20ème arrondissement de Paris, organisé par l’artiste musicien Michel N’Zau et son groupe les Bantunani, en partenariat avec Union des Patriotes de la Diaspora Congolaise (UPDC) et Union du Congo (UDC).
L’objectif était de dénoncer avec force et vigueur les violences sexuelles faites aux femmes dans la région du Kivu afin de sensibiliser les médias et l’opinion internationale sur les exactions menées par les différents groupes armés qui opèrent sur cette partie du territoire congolais.
« Il est vraiment dommage que les médias, sur le plan international, ne fasse pas toujours échos de ce qui se passe dans cette région, notamment les violences faites aux femmes comme le viol qui continue d’être perpétré dans l’ignorance. Il y a comme une sorte d’omerta sur cette affaire », a regretté Kcraescence Paulusi, secrétaire général d’Union du Congo.
Et d’ajouter : « Le viol est utilisé dans cette région comme une arme de guerre. Pour contrer cette arme, nous utilisons la musique qui est également une arme devant nous servir à faire entendre cette cause. Le temps n’est plus à la réflexion, mais à l’action pour combattre cette ignominie qui dure depuis 15 ans ».


Pour le leader du groupe les Bantunani, Michel N’Zau, son engagement ne se limite pas seulement à faire de la musique, c’est aussi un acte politique pour que ce qui se passe au Kivu ne tombe pas dans l’oubli, et n’a pas hésité de parler de génocide : « Il y a un génocide. On veut nous faire croire qu’il s’agit d’une guerre tribale, c’est faux. On tue des vies tous les jours, mais personne n’en parle. Il y a derrière tout cela des enjeux économiques très importants. Mon rôle d’artiste engagé est de dénoncer tous ces faits », a-t-il expliqué.
L’intervention de Mme Jeanne Kasongo, présidente de la fondation Shalupe, basée aux Etats-Unis, évoquant les cas des violences sexuelles et les horreurs dont sont victimes les femmes dans la région du Kivu, a ému le public.
Pour corroborer ses propos, une vidéo a été projetée, montrant des images qui relèvent de la barbarie ; diaporama au vu duquel Maman Jeanne, comme on l’appelle affectueusement, n’a pu retenir ses larmes. L’indignation et l’exaspération étaient à leur comble. « C’est à nous congolais de prendre conscience de ce qui se passe chez nous. Essayons de trouver des solutions que nous pouvons proposer aux décideurs, si je peux les appeler ainsi, pour aider le Congo. Si nous continuons à croiser les bras comme si rien ne se passait, il n’y aura pas de changement », a-t-elle déclaré d’une voix trouble.
Emboîtant le pas aux organisateurs, les artistes musiciens invités à agrémenter cet événement, notamment Batista, Leila, Mama’s Mule, Adek Dark, Ace Drony… ont vilipendé, dans le bref discours qu’ils prononcèrent chacun pour la circonstance, les actions menées par les ennemis intérieurs et extérieurs du Congo dont l’objectif avéré est la déstabilisation de ce pays.
Présente à cette soirée, la chanteuse Faya Tess n’a pu contenir son sentiment : « Je suis très touchée, les mots me manquent… Croyez- moi, ce qui se passe dans cette région m’interpelle au plus haut point, car je suis une femme et congolaise de surcroît. On a l’impression d’être impuissant et de n’avoir aucune solution à ce qui se passe au Kivu. C’est vraiment triste » s’est-elle indignée.

EBLOUISSANT DONA MOBETI

Malgré la grippe qui le terrassait, l’artiste musicien Dona Mobeti, a tenu à participer à cet événement qui ne pouvait laisser indifférent le commun des mortels, dit-il. Le patron du groupe Cavacha a égayé le public en interprétant « Chérie Kadetti », chanson phare de son nouvel album qui porte le même nom.
L’homme est une véritable machine à spectacle et a du talent. Ce virtuose de la de la danse, enchaînant tour à tour le déhanchement et les pas acrobatiques dont il détient seul le secret, a «gagné» à l’applaudimètre. Vêtu d’un magnifique ensemble smoking noir, le commandant de la base missile du village Molokaï n’a pas perdu de sa superbe. « Il est éblouissant ! », a lancé un jeune homme qui était parmi l’assistance.


Un concert exceptionnel pour une cause exceptionnelle, cet événement fera date. Les organisateurs ont réussi là un coup de maître. « Je pense que la réussite a été au rendez-vous. Je suis content de constater que les médias ont répondu nombreux à notre invitation pour relayer le message », s’est réjoui Kcraescence Paulusi.
L’activisme n’est jamais un défaut si la cause défendue est justifiée. Et si les Congolais de la diaspora multipliaient ce genre d’initiative ?

Robert Kongo, correspondant en France

© Le Potentiel

dimanche 18 octobre 2009

Pour les droits civiques des Congolais de l'étranger et le caractère inaliénable de la nationalité congolaise d'origine

Primo, les Congolais vivant à l’étranger sont des citoyens à part entière. De ce fait, il est évident qu’il faille leur rendre leurs droits civiques.

Secundo, l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise stipule ceci : « Est Congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement République Démocratique du Congo) à l’indépendance ».

Tertio, l’État congolais n’a ni invalidé l’élection des étrangers d’origine congolaise lors de précédents scrutins, ni interdit aux non Congolais d’occuper des postes de responsabilité dans la fonction publique après avoir pris connaissance de ces cas non conformes à l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution.

Vu le fait que les Congolais de la diaspora, en tant que citoyens à part entière, doivent bénéficier des mêmes droits que leurs compatriotes vivant dans le territoire national,

Vu la reconnaissance de la nationalité congolaise d’origine telle que définie dans l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution congolaise,

Vu le principe juridique selon lequel le fait précède la loi,

Il y a lieu de lever les obstacles techniques qui privent les Congolais de la diaspora de leurs droits constitutionnels et de modifier l’alinéa 1 de l’article 10 de la Constitution congolaise en ces termes : « La nationalité congolaise est une et exclusive. Néanmoins, le principe d’unicité et d’exclusivité ne concerne pas les détenteurs de la nationalité congolaise d’origine. » En conséquence,

Nous, Congolais de la diaspora,

Nous, Congolais d’origine détenant une nationalité d’un pays étranger,

Nous, parents de nationalité congolaise des enfants nés sur le sol d’un pays dont la nationalité s’acquiert par le droit du sol,

Nous, amis de la République Démocratique du Congo,

Demandons à M. Évariste Boshab, président de l’Assemblée nationale, de proposer très prochainement aux honorables parlementaires le débat en vue de l’adoption des dispositifs relatifs :
– d’une part, au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora aux élections législatives, sénatoriales et à l’élection présidentielle ;
– d’autre part, à la reconnaissance de la double nationalité aux Congolais d’origine détenant une nationalité d’un pays étranger.

Pour signer cette pétition : http://5259.lapetition.be

vendredi 16 octobre 2009

Le plaidoyer d’Union du Congo pour une armée républicaine et performante

Union du Congo dans une réunion à Paris.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko, président d’Union du Congo et candidat à l’élection présidentielle de 2011, s’est entretenu avec le journaliste congolais Lilo Miango sur la future armée congolaise. Mouvement Ngambo Na Ngambo livre donc aux Internautes le point de vue de cet homme de conviction, dont la vision politique présage d’excellentes perspectives pour la République Démocratique du Congo.

Comment Union du Congo voit-elle la future armée congolaise ?

Contrairement à ceux qui, de 1965 à nos jours, ont sans arrêt préconisé que « soda azali monguna ya civil», à Union du Congo, nous sommes convaincus de l’utilité d’une armée de conscription, qui plus est à l’image de la diversité congolaise. Connaissant la nécessité de l’armée de métier pour des raisons liées à la fois à la gestion d’armements de plus en plus sophistiqués et à une grande compétence professionnelle, nous estimons qu’une bonne synthèse entre les deux – c'est-à-dire entre l'armée de conscription et l'armée de métier – accouchera d’une armée républicaine qui assurera avec patriotisme la défense nationale. Avec Union du Congo, « soda akokoma ndeko ya civil».

À vous entendre parler, on a l’impression que vous avez des reproches à faire aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ?

Après une séance de travail au Sénat belge :
Lonsi Koko et la Belge Patricia de Moulin (Bruxelles).


Je ne reproche rien à nos vaillants soldats. Au contraire, je dénonce la désorganisation de la chaîne de commandement de notre armée. Nous savons tous que le commandant suprême a sabordé l’armée congolaise pour satisfaire des accords ficelés secrètement avec ceux qui veulent à tout prix faire main basse sur la région du Kivu. C’est parce qu’il existe des contrats méconnus du peuple congolais – du moins de ses représentants – relatifs à la déstabilisation du Congo, que tout est entrepris pour ne pas reconstruire notre armée. Si l’armée congolaise n’arrive pas à remplir convenablement ses missions, c’est à cause du dysfonctionnement volontaire dans la chaîne de commandement. Trouvez-vous normal le fait que le Chef de l’État a confié l’opération militaire conjointement menée dans le Kivu par les armées rwandaise et congolaise, allusion à l’opération Umoja wetu, à un inspecteur général de la police et non au chef d’état-major de l’armée ?

Pensez-vous que le chef suprême doit être à la fois au four et au moulin ?

Pas forcément. Mais il doit surtout veiller à ce que l’armée nationale ne représente pas, aux yeux de quelques officiers, une pompe à finances. À cause de ce laxisme, les détournements de soldes, de fournitures et de matériels militaires, de rations alimentaires destinées aux troupes sont fréquents et constituent la cause du découragement et du comportement peu glorieux des éléments des FARDC dans l’Est du pays.

D’aucuns se rappellent les lamentations de nos soldats sur le manque d’approvisionnement en nourriture, durant les opération sur les différents fronts. Dans le meilleur des cas, nos militaires ne mangent pas convenablement. Dans le pire des cas, ils meurent de faim. Ainsi est-il très regrettable que nos soldats, en pleine guerre en vue de la défense nationale, manquent de produits de première nécessité comme la nourriture qui n’est nullement un luxe pour un combattant.

Les conséquences de l’impunité au sein de la hiérarchie de l’armée nationale sont très inquiétantes, s’agissant de la souveraineté politique et de l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Le peuple congolais est en droit de se demander à qui l’affaiblissement des FARDC sert en premier.

Qui a intérêt, aujourd’hui, à ce que les éléments de l’armée nationale en pleine restructuration au Nord-Kivu depuis l’intégration des anciens miliciens du Congrès National pour l’Indépendance du Congo (CNDP), sans consultation des institutions idoines, soient affamés ? Quelle assurance une armée congolaise au moral très bas peut-elle donner aux anciens miliciens qui gagnaient leur vie en ayant recours aux armes ? Voilà les questions auxquelles Union du Congo compte répondre.

Et alors ? Quelles sont les réponses à ces questions ?

Guy Pululu (g.) et Lonsi Koko, membres de l'Union du Congo.

Ayons à l’esprit que tout pays qui ne veut pas se retrouver avec l’armée de son voisin doit obligatoirement disposer de sa propre armée – celle-ci devant être davantage formée et respectueuse des valeurs républicaines. Voilà pourquoi Union du Congo convoquera les états généraux des forces armées congolaises, l’objectif étant de mettre en place une cellule de gestion de la chose publique, de revaloriser les anciennes bases militaires afin de réintroduire les régions militaires dans le dispositif de la défense nationale et de les rendre autonomes par rapport aux actions régionales.

Union du Congo tient beaucoup à une armée citoyenne qui puisse refléter la diversité des populations congolaises.

Pour atteindre ce but, nous préconisons la réintégration dans notre armée non seulement des Forces Armées Zaïroises (FAZ), mais aussi des anciens gendarmes katangais – ainsi que la nouvelle génération qui en est l’émanation – basés en Angola. Outre le fait de rendre obligatoire le service militaire pour les jeunes Congolais de sexe masculin âgés de 18 à 30 ans, à l’exception de ceux qui ont une charge parentale, nous estimons qu’un effectif d’au moins 500 000 militaires compétents au sein d’une armée nationale pluridisciplinaire sera capable de défendre le territoire national en cas d’agression et de participer à la construction des infrastructures en temps de paix.

Lilo Miango, rédaction/Paris.

© Mouvement Ngambo na Ngambo

Génocide et violences sexuelles en RD Congo


Concert groove donné par les Bantunani, en partenariat avec Union du Congo, en soutien aux femmes et enfants victimes de violences sexuelles en RD Congo. Le journal télévisée de TV5 monde revient sur l'événement. Veillez cliquer sur le lien ci-contre pour en prendre connaissance : http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1909-L_actualite_en_video.htm?jt=jt_afrique

lundi 12 octobre 2009

COLLOQUE LES GRANDS LACS


Samedi 21 et Dimanche 22 novembre sur le campus de l'ESSEC à Cergy

L'association Colloques Les Grands Lacs et la chaire Entrepreneuriat sociale de l'ESSEC sont heureuses de vous convier au premier colloque Les Grands Lacs :

« CULTURE ET DÉVELOPPEMENT : L'AFRIQUE, BERCEAU DE L'HUMANITÉ, TERREAU D'UNE HUMANITÉ NOUVELLE »

1 DÉBAT pour une meilleure connaissance de l'Afrique

19 INTERVENANTS, universitaires et acteurs de l'économie sociale et solidaire

4 TABLES RONDES pour croiser les regards : sociologues, politologues, négociateurs, économistes, entrepreneurs, juristes, journalistes, géographes, médecins...

UN TEMPS CONVIVIAL pour créer des ponts entre la solidarité internationale et l'entrepreneuriat social, entre les initiatives du monde associatif et la recherche académique

2 JOURS pour découvrir, comprendre et faire connaître auprès des collectivités locales des actions concrètes et originales de développement social entre la diaspora africaine et le pays d'accueil

Contacts :

ESSEC
Claire Morkel
Tél. : 01 34 43 32 08
E-mail : morkel@essec.fr

Colloque Les Grands Lacs
Ghyslaine Blanchard
Tél. : 06 99 04 19 75
E-mail : colloquelesgrandslacs@gmail.com

Autres renseignements :
http://sites.google.com/site/premiercolloquelesgrandslacs

dimanche 11 octobre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20091011/051 relatif aux expulsions survenues respectivement en Angola, au Congo-Brazzaville et au Congo-Kinshasa

Ces derniers jours, la tension est montée d'une part entre l'Angola et le Congo-Kinshasa, et, d'autre part, entre le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville. En effet, chacun ayant réagi à la décision prise par l'autre, les trois pays ont réciproquement expulsé les étrangers (angolais, congolais de Kinshasa et congolais de Brazzaville) de leurs territoires nationaux. Rappelons que la République Démocratique du Congo est à la fois membre de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), au même titre que l'Angola, et de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), au même titre que le Congo-Brazzaville.

En vertu de l'unité du royaume Kongo, Union du Congo demande aux autorités angolaises ainsi qu'à celles du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa de privilégier la diplomatie afin de mettre en place une réelle politique commune en matière d’immigration et, dans la même optique, de matérialiser officiellement une union douanière entre les trois pays. De plus, il est très important, du point de vue économique et géostratégique, de consolider les liens bantouphones.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 11 octobre 2009

vendredi 9 octobre 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 200091009/050 relatif au prix Nobel de la paix 2009

Union du Congo applaudit la décision du comité norvégien du prix Nobel d'attribuer le prix Nobel de la paix 2009 au président américain Barack Obama pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationale entre les peuples.

Union du Congo souhaite que, conformément à l'Appel qu'elle a lancé sur l'avenir de la République Démocratique du Congo (cf. http://lapetition.be/en-ligne/petition-4784.html), le président Barack Obama demande à l’administration américaine :
- de se désolidariser de tous les gouvernements qui remercient les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l'Humanité perpétrés à l'Est de la République Démocratique du Congo soit en les incorporant dans les institutions étatiques, soit en refusant leur extradition pour les mettre à l’abri des jugements ;
- de soutenir le peuple congolais dans son combat en vue du respect des droits fondamentaux et d’un vrai processus démocratique ;
- de retirer son assistance aux pays qui participent, d’une manière ou d’une autre, à la déstabilisation de la République Démocratique du Congo ;
- d’exiger des gouvernements congolais et rwandais d’une part l’extradition de Laurent Nkunda vers Kinshasa et, d’autre part, l’arrestation de Bosco Ntaganda en vue de son extradition vers la Cour Pénale Internationale ;
- de reconnaître qu’une vraie réconciliation est le fruit de l’entente naturelle entre deux peuples et non entre seulement deux chefs d'Etats ;
- de soutenir le dialogue inter-rwandais et inter-ougandais en vue d’une paix durable dans la région des Grands Lacs.

Dans la même otique, Union du Congo espère pouvoir compter sur le soutien du président Obama au combat, qui plus est noble, que mène le peuple congolais en vue de la reconnaissance par l'opinion internationale du génocide congolais et de la mise en place d'un Tribunal International pour le Congo.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 9 octobre 2009