lundi 5 septembre 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110907/030 relatif aux travailleurs impayés en RD Congo

Pour réduire les charges sociales, des commerçants du Bas-Congo préfèrent se fournir en main-d'œuvre auprès de sous-entrepreneurs, une pratique en contradiction avec le Code du travail. Ces travailleurs sous-traités se plaignent d'être beaucoup moins bien payés que ceux sous contrat.


Soucieux du bonheur du peuple congolais, le porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, affirme que la bonne utilisation des deniers publics et la maîtrise de l’inflation constitueront les principes fondamentaux de la meilleure gestion économique. Pour permettre aux Congolaises et aux Congolais d’avoir accès aux biens de consommation, M. Lonsi Koko préconise de faire bénéficier aux travailleurs d’un salaire ainsi que d’une retraite décents, et de payer les arriérés des salaires ainsi que les indemnités de retraite non perçues.

Le RDPC préconise donc de revaloriser les bas salaires et les retraites afin de relancer le pouvoir dachat, soutenir la consommation des produits congolais et, plus généralement, la demande. Le porte-parole du RDPC propose aussi d’aligner, dès le début de la mandature, un salaire minimum congolais calculé sur le coût de la vie – laccord de Mbudi signé en février 2004 devant servir de référence pour toute négociation [lire la suite].

(c) RDPC

jeudi 1 septembre 2011

Elections 2011 en RD Congo : Programme chiffré du RDPC - 3ème volet


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III – Le soutien à l’économie congolaise à travers le plan de relance agricole (PRA)

1 – Le cadre général

Depuis1996, la République Démocratique du Congo est sans arrêt déstabilisée. Effectivement, plusieurs groupes armés, aussi bien civils que militaires, ne cessent de terroriser les populations. En conséquence, des pans entiers de notre territoire, certains villages et villes dans l’Est, en particuliers dans des zones rurales, sont sous leur contrôle.
 Dans les régions de l’Est et dans la partie Nord-Ouest du pays, la situation reste dramatique et beaucoup de régions ne sont pas non plus à l’abri. De plus, les stigmates de ces conflits et affrontements, les violences à l’encontre des populations civiles caractérisées par les tueries des personnes innocentes, les viols des femmes, la destruction des maisons et les pillages des ressources agricoles (matériels aratoires et semences améliorées) ont provoqué le déplacement des populations dans les territoires orientaux et au-delà de nos frontières.
Aujourd’hui, les familles sont de plus en plus fragilisées à cause de l’insuffisance alimentaire, du faible taux de scolarisation des enfants, du faible accès aux soins de santé, du mauvais état des routes de desserte agricole, de l’impraticabilité du réseau des transports, de l’absence du marché, de l’accès insignifiant à l’eau potable et de l’inexistence des activités génératrices de revenus... Ces carences ont sans conteste des répercussions négatives sur le quotidien des Congolaises et des Congolais. En effet, la faible production, l’infime transformation manuelle, la difficile commercialisation des produits locaux et l’importation massive des denrées alimentaires devront en principe inciter au développement de la production locale.
(*) Lire le volet 3 du programme chiffré en PDF (PRA)