samedi 28 février 2009

Radio TV Kimpwanza sur la fréquence SW 15,260

Désormais, on peut suivre Radio TV Kimpwanza à travers le monde entier à partir d'un poste radio sur la fréquence SW 15,260 Khz sur la bande de 19 mètres.
Bon vent à Radio TV Kimpwanza qui permet aux membres de la diaspora congolaise de s'exprimer en toute liberté !

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090228/014


Lors de l'Assemblée Générale Extraordinaire qui s'est tenue le 27 février 2009 à Paris, les membres du Conseil d'Administration d'Union du Congo ont reconduit M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko au poste de Président pour une durée de 2 ans.

De ce fait, M. Lonsi Koko constituera, dans les jours à venir, un Bureau restreint composé d'un Secrétaire général et d'un Trésorier. Outre ce Bureau, le Président réélu sera secondé dans sa tâche par quelques Secrétaires adjoints, un porte-parole et un commissaire aux comptes.

M. Lonsi Koko assumait l'intérim de la présidence d'Union du Congo depuis le 9 janvier 2009. L'une de ses missions consistait à organiser les élections au plus tard au mois de mars 2009.

Le Bureau sortant d'Union du Congo

Fait à Paris, le 28 février 2009

vendredi 27 février 2009

Conférence-débat sur la RD Congo


Union du Congo organise, avec la participation du Maire d'Aubervilliers Jacques SALVATOR, une conférence sur les thématiques ci-dessous :

- Les migrations dans l'Est de la République Démocratique du Congo ;
- Les conséquences de la guerre dans l'Est de la République Démocratique du Congo.

Samedi 28 mars 2009
- Heure : 14 h 00 - 18 h 00
- Lieu :
Ecole Victor Hugo
15, rue du Goulet
93300 Aubervilliers

- Intervenants :
* Didi Mwati - Président du Collectif d'Actions pour le Développement des droits de l'Homme au Congo-Kinshasa (CADDHOM) ;
* M. Saïd Abbas Ahamed - médiateur de Paix en RD Congo ;
* Débat modéré par Kcreascene Paulusi - Secrétaire Général d'Union du Congo.

Marche contre le féminicide en RD Congo

RENDEZ-VOUS

LUNDI 2 MARS 2009
A LA BASTILLE à 11 h 30
Sur les marches de l’Opéra Bastille
(Rassemblement de 12 h 00 à 13 h 00)
TOUTES ET TOUS
Pour soutenir et relayer l'appel contre
le Féminicide en République Démocratique du Congo Congo

Pour plus d'information :
http://
www.stoppons-le-feminicide-au-congo.com

mercredi 25 février 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090225/013


Dans la matinée du 25 février 2009, une cérémonie officielle a marqué le départ des troupes rwandaises de la région du Kivu à l'issue de l'opération militaire "Umoja vêtu" (notre unité). Sachant que le nombre de soldats rwandais engagés dans la région du Kivu et ougandais dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo a été gardé secret, d'aucuns sont en droit de s'interroger sur le retour de tous les soldats étrangers dans leurs pays respectifs. Dans la même optique, compte tenu de l'opacité à propos des accords conclus entre les pays concernés, il est plus que judicieux de se poser des questions sur la finalité des interventions conjointes congolo-ougandaise, d'une part, et congolo-rwandaise, d'autre part, contre les rebelles de la LRA et les FDLR.

Quel est le prix à payer, s'agissant de l'opération militaire FARDC et RDF ? Quels sont les tenants et les aboutissants de cette opération conjointe dans la province du Nord-Kivu ? Sur 17 000 hutus rwandais présents dans la région du Kivu, combien ont-ils été rapatriés vers le Rwanda ? Sur plus de 6 000 hutus armés, combien ont-ils été réellement neutralisés ? Sommes-nous certains que, à l'issue de cette opération conjointe, les éléments du FDLR ne seront plus nuisibles au régime de Paul Kagame ? Ne constitueront-ils plus une menace pour les populations congolaises ? De toute évidence, au dire des observateurs avertis, ladite opération sur le terrain a été peu concluante.

En réalité, la présence des troupes du RDF au Kivu avait pour finalité l'intégration dans l'armée congolaise de plusieurs milliers de soldats rwandais par le biais du CNDP. En conséquence, Union du Congo dénonce fermement le repeuplement de la région du Kivu, avec la complicité d'une partie de la classe politique congolaise, par des ressortissants étrangers - notamment rwandais, burundais et ougandais.

Force est donc de constater que la paix apparente célébrée par Kinshasa et Kigali dans le Nord-Kivu cache, à n'en pas douter, moult difficultés liées à :
- la présence encore massive des rebelles des FDLR sur le sol congolais ;
- la tentation des troupes rwandaises de se payer en cassitérite ou en coltan ;
- l'instabilité des institutions étatiques - c'est-à-dire au non respect du sacro-saint principe de séparation des pouvoirs ;
- la violation de la Constitution ;
- une crise politique grave qui est en cours ;
- la colonisation en douceur de la région du Kivu ;
- la désagrégation de la République Démocratique du Congo.

Union du Congo dénonce donc ce "mirage trompeur" célébré à Goma par Kinshasa et Kigali. Ainsi Union du Congo en appelle-t-elle aux Congolaises et aux Congolais, seuls souverains conformément à l'article 5 de la Constitution, pour soutenir ses efforts en faveur de la vraie paix et de la sécurité réelle dans la région des Grands Lacs.

Union du Congo propose également à tous les démocrates, toutes tendances politiques confondues, et à la société civile congolaise de renforcer la plate-forme mise en place par la diaspora afin de faire face dans les meilleures conditions à "l'embrasement lent et durable" qui se profile à l'horizon, de s'approprier de nouveau la souveraineté politique et de consolider l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

Vive la République Démocratique du Congo !

Nous avons dit !

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 25 février 2008

mardi 24 février 2009

Incroyable mais vrai : Nkunda brandit maintenant sa nationalité rwandaise pour retarder son extradition attendue vers la RDC !

Nouveau et spectaculaire rebondissement du feuilleton du sinistre terroriste tutsi Laurent Nkunda dès lors que ce dernier présente maintenant le suprême subterfuge de sa nationalité rwandaise pour justifier l’obstacle à son extradition à la justice congolaise.

Nkunda, de sa prison de Kigali, ne ménage aucun effort pour ne pas être livré aux autorités congolaises. Il ne peut d’ailleurs pas en être autrement quand on sait qu’auteur ou co-auteur de plusieurs crimes contre la Rdc et ses populations, le boucher du CNDP ne se fait aucune illusion sur son sort.

C’est ainsi que, multipliant des manœuvres dilatoires, il vient de trouver la botte secrète afin d’empêcher Kagame de l’extrader.

En fait, Nkunda se présente désormais comme un Rwandais. Sans blague ! Il exhibe pour ce faire, sa vieille carte d’identité rwandaise qu’il avait acquise quand il avait intégré l’Armée patriotique rwandaise (Apr) en 1991, en qualité de sergent.

Qui plus est, l’ancien « chairman » du CNDP, brandit aussi sa carte de membre des Services de renseignements, lors de la libération de Kigali en juillet 1994. En cette dernière qualité, NKunda soutient mordibus qu’il a joué un rôle prépondérant pour l’actuel régime en place à Kigali, car, il a été pour beaucoup dans la chute d’Habyarimana.

Or, on sait que de tels arguments ne sont pas de nature à laisser indifférents, les Tutsis au pouvoir à Kigali. C’est ainsi que certains généraux font désormais ouvertement pression sur Kagame pour qu’il ne livre pas « le compatriote Nkunda » aux autorités congolaises.

Mais, la question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir comment un homme qui bombait le torse à Jomba comme étant un pur-sang congolais, au point d’afficher ses ambitions pour la Présidence de la République, peut, du jour au lendemain, devenir Rwandais.

Quoiqu’il en soit, le plus malheureux dans cette affaire, est Paul Kagame qui semble pris entre le marteau et l’enclume. D’une part, les pressions de ses généraux pro-Nkunda au nom de la solidarité tutsie. De l’autre part, les pressions de la Communauté internationale déterminée à voir le président rwandais respecter les engagements pris dans le cadre de l’Accord avec Kinshasa. Dans l’un comme dans l’autre cas, le pan semble très risqué pour l’homme fort du Rwanda. Dès lors, le glas va-t-il sonner pour Paul Kagame ?

(DN/Ern./GW/Yes)

Le Palmarès

Kinshasa, 23/02/2009 / Politique

lundi 16 février 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090216/012


Union du Congo se félicite du fait que la France n'a aucune volonté de "démembrement" de la République démocratique du Congo (RDC). En effet, le président français Nicolas Sarkozy vient d'affirmer dans une interview parue aujourd'hui à Kinshasa, jugeant sans fondement les "procès" qui lui sont faits à ce sujet. Ainsi a-t-il insisté que "La France a toujours été, et elle restera toujours un allié fidèle de la RDC [...]".

Union du Congo prend acte des déclarations du président Sarkozy et se réjouit du fait que la France ne cessera d'appuyer les initiatives du peuple congolais pour un Congo souverain, en mesure de préserver son intégrité territoriale et de faire respecter sa souveraineté.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 16 février 2009

Paris ne veut pas "démembrer" la RDC


AFP

16/02/2009

La France n'a aucune volonté de "démembrement" de la République démocratique du Congo (RDC), affirme le président français Nicolas Sarkozy dans une interview parue aujourd'hui à Kinshasa, jugeant sans fondement les "procès" qui lui sont faits à ce sujet.
"Mais pourquoi me parlez-vous de démembrement? Qui a dit cela? Ai-je jamais dit une telle chose, si contraire aux positions constantes de la France?", lance M. Sarkozy dans cet entretien publié par plusieurs quotidiens congolais, comme on lui demande si Paris "participe au démembrement de la RDC".
"La souveraineté de la RDC et l'intangibilité de ses frontières sont des principes sacrés. Si un pays continuera de se battre pour garantir leur plein respect, ce sera bien la France", martèle-t-il.
"La France a toujours été, et elle restera toujours un allié fidèle de la RDC (...) Les polémiques n'ont pas lieu d'être et les procès qui nous sont faits sont sans fondement", ajoute-t-il.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/02/16/01011-20090216FILWWW00340-paris-ne-veut-pas-demembrer-la-rdc.php

dimanche 15 février 2009

Mémorandum remis aux parlementaires français


MÉMORANDUM RELATIF À LA RELANCE ET AU RÉAMÉNAGEMENT DE LA COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQME DES PAYS DES GRANDS LACS (CEPGL) EN VUE DES SOLUTIONS AUX CRISES DANS L’EST DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

Introduction

Ces douze dernières années, la région des Grands Lacs a été le théâtre de catastrophes humanitaires et bouleversements politiques sans précédent : quatre chefs d’État assassinés – deux au Burundi (Melchior Ndadaye et Cyprien Ntaryamira, un au Rwanda (Juvénal Habyarimana), un au Congo (Laurent-Désiré Kabila) –, un million de morts au Rwanda, 500 000 au Burundi, plus de 6 000 000 au Congo, tandis que les conflits ont profondément détruit la confiance entre trois pays dont les relations ont toujours été cordiales jusqu'en 1996. Ces années de guerre ont porté un coup fatal aux économies déjà précaires, plongeant ainsi la quasi-totalité des populations dans la pauvreté la plus extrême.
De 2006 à nos jours, on a assisté, entre autres, aux différentes guerres dans la région du Kivu menées par la rébellion, voire pseudo-arrestation, de Laurent Nkundabatware – avec le soutien du Rwanda –, à l’arrestation de ce dernier par les autorités rwandaises après son éviction de la direction du Congrès Nationale pour la Défense du Peuple (CNDP) par Bosco Ntaganda et aux opérations conjointes entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les militaires de l’Armée Patriotique Rwandaise (APR) sur le territoire congolais en vue de neutraliser les éléments du Front Démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR).
C’est dans ce contexte de stabilisation de la région que plusieurs acteurs – dont la France, la Belgique, l’Union Africaine et les Nations Unies – cherchent des solutions appropriées. Quant à Union du Congo (UDC), elle est opposée aux propositions consistant à intégrer économiquement la région du Kivu au Rwanda. En revanche, Union du Congo préconise une réactivation de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) comme complément vital au processus de paix et au développement économique. Ainsi est-il important de discuter des modalités d’une éventuelle réaménagement de ladite Communauté par le truchement d’une Commission d’Évaluation, de Relance et de Réaménagement des mécanismes et instruments existants de la CEPGL pour faire des propositions opérationnelles. Pour cela, il faudra définir un agenda et un calendrier précis.

Paramètres à prendre en compte

Avant de faire des propositions, il est nécessaire de se pencher sur les obstacles et les opportunités relatives à la relance de la CEPGL, sans pour autant omettre ses atouts. Il est aussi important de cerner les intentions réelles de différents partenaires non seulement directement concernés, mais aussi indirectement impliqués.
Rappelons que la République Démocratique du Congo partage déjà un même espace avec le Rwanda au seins des organismes relatifs à l’Afrique centrale et dans le cadre de l’Afrique des Grands Lacs, c’est-à-dire de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs : d’où l’existence de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL). Ces organisations existent de par la volonté des pays européens, dont la France. Il faudra donc nous s’en servir comme base pour une nouvelle organisation. Il est bon de savoir que, dans le cadre de la CEPGL, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi ont créé des sociétés mixtes – notamment l’Énergie des Grands Lacs (EGL), l’Institut de Recherche Agronomique et Zootechnique (IRAZ), la Société Internationale pour l’Électricité des Grands Lacs (SINELAC) et, enfin, la Banque de Développement des États des Grands Lacs (BDEGL).
Bien plus, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs a approuvé 10 projets prioritaires à impacts visibles sur les populations frontalières. Il s’agit des projets suivants :
- Création d’un Mécanisme régional d’Appui aux Institutions de micro-finance, Bassins transfrontaliers de Développement ;
- Projet régional sur la sécurité alimentaire dans la région des Grands Lacs ;
- Relance de la Communauté économique des pays des Grands Lacs qui a déjà reçu un montant de 50 millions de dollars pour redémarrer ;
- Mécanisme régionale de certification des ressources naturelles pour mettre un terme à l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises ;
- Exploitation du Gaz méthane du Lac Kivu, Programme d’amélioration des projets d’infrastructures et facilités des transports…

En guise de conclusion

Ayons donc à l'esprit le fait qu’il faille analyser les situations pour chaque cas pour apporter des solutions, stabiliser la République Démocratique du Congo et réconcilier les pays concernés, rationaliser la gestion afin de tendre vers un regroupement plus consolidé. L’état des regroupements régionaux ne valant que celui de ses composantes, seuls les États gérés de façon cohérente peuvent mettre en place une organisation régionale viable profitable aux différentes coopérations. Bien entendu, la stabilité politique des États membres reste le seul gage de la relance et de la réussite de la CEPGL.
On ne peut donc faire l’économie, s’agissant de la relance et du réaménagement de la CEPGL, d’une étude approfondie sur l’intégration de l’Union Africaine, les instruments de l’intégration régionale ainsi que sur les motivations de la relance et du réaménagement de ladite Communauté. De la même façon, les stratégiques économiques ne doivent pas être privilégiées au détriment d’enjeux politiques, car les États viabilisés sur les plans politique, social et économique résisteront mieux dans un regroupement dont les contours ne sont pas encore évidents. Plus explicitement, au-delà de l’aspect économique, il est important de prendre en compte les impératifs sécuritaires et politiques actuels. En effet, tant que l’enjeu principal de cette relance et de ce réaménagement ne sera pas le bien-être du plus vulnérable, cette nouvelle tentative d’intégration sera vouée à l’échec.
Une chose est certaine, les voisins de la République Démocratique du Congo n'ont pas besoin de ses richesses mais de son développement économique dans la mesure où celui-ci servira in fine de vivier non seulement aux pays voisins de la région des Grands Lacs mais aussi à toute l'Afrique centrale.

Fait à Paris, le 13 février 2009
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Union du Congolaise
Site : http:unionducongo.blogspot.com – E-mail : unionducongo@gmail.com

lundi 9 février 2009

Le général Emmanuel Habyarimana écrit au président Kabila

A Son excellence Joseph Kabila
Président de la République Démocratique du Congo
Kinshasa

Objet : Massacre des réfugies Hutu Rwandais et des populations Congolaises Plus Annexion du Nord et Sud Kivu

Monsieur le Président,

Nous nous adressons respectueusement à votre excellence pour vous exprimer notre indignation contre les massacres perpétrés sur des réfugiés Hutu Rwandais et des populations congolaises au Congo depuis 1996 et qui, à l'heure actuelle, s'opèrent vraisemblablement sous la haute autorité de votre gouvernement.

En votre qualité d'élu du Peuple Congolais, nous croyons qu'il s'avère urgent que vous preniez des mesures qui s'imposent pour sauvegarder la sécurité, tant celles des populations Congolaises que celle réfugiés rwandais se trouvant sur le sol congolais. Nous estimons également que rien ne peut justifier que des réfugies censés être protégés par votre gouvernement soient livrés manu militari au régime sanguinaire qu'ils ont fui. Vous avez certes, le choix entre, continuer et parachever l'extermination des refugies Hutu et les populations congolaises telle qu'elle fût organisée et initiée par l'AFDL depuis 1996 ou sauver ce qui reste à sauver de ces populations en voie d'extermination. Quant à nous, notre devoir ultime consiste à vous avertir et à vous mettre en garde du danger de cette nouvelle, sanguinaire et surtout génocidaire aventure.

Nous sommes suffisamment documentés pour affirmer sans erreur que le génocide rwandais a été planifié de l'extérieur en utilisant l'arme de la galvanisation de la haine raciale entre Hutu et Tutsi du Rwanda dans leur lutte séculaire d'accès au Pouvoir. Nous soulignons, à rappeler, qu'avant le lancement des opérations de démantèlement des camps de refugies Hutu au Congo et leur extermination par le FPR et ses alliés, on avait assisté à une certaine accalmie accompagnée d'une intégration croissante et pacifique entre le peuple congolais et les réfugies rwandais malgré quelques problèmes d'adaptation qui ne manquent pas dans tout environnement social mouvant. Tout à basculé dans l'horreur quand ceux qui ont planifié le génocide Rwandais l'ont importé au Congo dans le but ultime d'accéder aux richesses de votre Pays. Ils voulaient tout le Congo en intégralité, mais le Patriote Congolais, le
Président Laurent Désiré Kabila s'y est opposé et est mort au champ d'honneur Comme Patrice Lumumba.
Faute de pouvoir atteindre leur objectif global en même temps, il a fallu changer de stratégie, c'est-à-dire, chercher à diviser le Congo en petits Etats plus maniables et plus exploitables à merci. Et, cet ignoble projet est toujours en cours d'exécution.

Excellence monsieur le Président,

Nous ne serions pas téméraires si nous disions que votre nouvelle alliance avec le régime de Kigali s'inscrit dans cette optique et que, peut être, vous n'avez pas pu démasquer à temps opportun les véritables intentions de vos alliés et de leurs maîtres à penser. Aujourd'hui, vos soldats, comme vous l'avez souligné dans votre dernière déclaration, seraient en train de rétablir l'autorité de l'Etat à l'Est du Congo. Mais cela n'est qu'illusion car, en réalité, au moment où ils sont entrain de jubiler et défiler triomphalement de cité en cité, Ntanganda Jean Bosco, Kamanzi Désire, le régime de Kagame et leurs alliés sont entrain d'installer l'ossature militaire et administrative de ce qui sera sous peu la République indépendante des Volcans.

Nous prenons l'histoire à témoin pour affirmer solennellement que l'occupation du Congo par le Rwanda, quelle que soit l'astuce utilisée, ne servira pas durablement, ni les intérêts du peuple rwandais ni ceux du peuple Congolais. Elle ne fait que hypothéquer, purement, simplement et surtout, dangereusement la paix dans la Région de l'Afrique des grands lacs.

En conlusion, nous vous demandons, Excellence Monsieur le Président, de faire arrêter sans tarder les massacres des populations congolaises ainsi que ceux des refugies Hutu au Congo puisque, à dire vrai, la présence des réfugiés rwandais n'est prise que pour prétexte pour envahir et occuper la RDC tout en exterminant, comme planifié, les populations congolaises et les réfugiés Hutu rwandais. Cette invasion vise également à chercher et à couvrir les criminels qui ne cessent d'endeuiller notre région.

Veuillez agréer, excellence monsieur le Président, l'expression de notre très haute considération.

Sion, le 06 février 2009
(Signé)

Le Général Habyarimana Emmanuel
Président du Partenariat-Intwari
Avenue de Tourbillon 42
1950, Sion, Suisse
Tél. 0041273211671/0041786522183
E. mail : em.hame@laposte.net

jeudi 5 février 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090205/011


Selon radio Okapi, le CNDP a récemment réaffirmé, par le biais d'une déclaration rendue publique à Goma le 4 février 2009, l'abandon de la lutte armée au Nord-Kivu pour se consacrer à la lutte politique, dans le respect des lois du pays : d'où la désignation de M. Désiré Kamanzi pour diriger, en qualité de président, l'ancien mouvement du CNDP de MM. Nkunda et Ntaganda.

Union du Congo est tout à fait d'accord avec M. Kamanzi, s'agissant du respect des lois de la République Démocratique du Congo. Effet, le CNPD aurait dû effectuer la démarche contraire pour satisfaire ces revendications. En ayant recouru aux armes, les éléments de cette organisation ont violé l'article 52 de la Constitution congolaise qui stipule : "Aucun individu, ou groupe d'individus, ne peut utiliser une portion du territoire national comme base de départ d'activités subversives ou terroristes contre l'État congolais ou tout autre".

La réconciliation nationale ne devant pas se faire sur les seuls desiderata de ceux qui ont pris les armes pour déstabiliser la République Démocratique du Congo, Union du Congo demande au gouvernement congolais de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. En effet, la réconciliation nationale ne doit pas précéder la procédure judiciaire.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 5 février 2009

lundi 2 février 2009

Non au projet de Sarkozy pour le Nord-Kivu !!!

Rassemblement pendant 3 jours à partir du 13 février 2009 à 14 h 00, devant l'Assemblée Nationale.

Peuple congolais, réveillons-nous, le Congo nous appartient !

Les Congolais de la diaspora et leurs frères Africains et Européens disent catégoriquement NON au projet de Nicolas Sarkozy pour la paix dans la région des Grands Lacs. Jamais nous n'accepterons :
- que le Kivu soit annexé au Rwanda ;
- que la souveraineté et l'intégrité du territoire congolais soient violées ;
- que les millions de morts congolais et les milliers de femmes violées soient sacrifiés pour les intérêts du Rwanda et de ses alliés ;
- que les criminels de guerre aient la bénédiction de la France.

La République Démocratique du Congo n'est pas à vendre. NON, elle n'est pas non plus un supermarché, ni une zone de non-droit. Pour cela, nous disons :
- NON à la balkanisation du Congo ;
- NON, l'intégrité territoriale du Congo n'est pas négociable ;
- Non, le Congo ne servira pas de dot aux noces franco-rwandaises.

Heures :
Heure de début : vendredi 13 février 2009 à 14:00
Heure de fin : dimanche 15 février 2009 à 18:00

Lieu :
Assemblée Nationale

Adresse :
126, rue de l'Université
Ville :75007 Paris, France

Métro : Invalides ou Assemblée Nationale

dimanche 1 février 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090131/010

Le chef de l'État congolais, Joseph Kabila, a annoncé le 31 janvier 2009 avoir demandé au Rwanda l'extradition de Laurent Nkundabatware pour crimes de guerre. Union du Congo approuve cette démarche, mais s'étonne que le président de la République ne fasse pas arrêter Bosco Ntaganda pour le même motif. Agir de la sorte, c'est violer l'article 52 de la Constitution congolaise. Pis encore, outre le fait que le gouvernement congolais doit respecter les engagements internationaux qu'il a contractés, il est impensable de s'imaginer que celui qui est censé être le garant de l'unité nationale ne puisse accorder aucune attention particulière à l'égard de ses concitoyens morts, exilés à l'intérieur et à l'extérieur du simple fait d'être nés congolais.

Par ailleurs, Union du Congo regrette l'opacité concernant le retrait de l'armée rwandaise du territoire congolais. Au contraire, force est de constater que le délai de 15 jours prévus a été prolongé jusqu'à la fin du mois de février, alors que le président de la République aurait pu demander l'aide de la MONUC et d'une force interafricaine pour faire évacuer les éléments du Front Démocratique de la Libération du Rwanda (FDRL) du territoire national. Au lieu de chercher à éviter les conséquences fâcheuses aux populations de la région du Kivu, les autorités congolaises ont préféré laisser les différentes factions rwandaises régler leurs différends en République Démocratique du Congo. En agissant avec indifférence, elles ne font que poursuivre la même politique que celle menée dans le Nord-Est du pays où le peuple congolais ne cesse de payer le prix de l'affrontement entre les militaires de l'armée ougandaise et les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA).

Union du Congo soutient que, conformément aux dispositions constitutionnelles, l'accord relatif à la présence des troupes rwandaises devait être soumis à l'approbation du parlement. Au vu de l'inconstitutionnalité dudit accord, Union du Congo demande au parlement la convocation d'une session extraordinaire afin :
- de vérifier et constater la violation des dispositions constitutionnelles, notamment les articles 213-214 et d'en tirer les conséquences ;
- d'exiger l'arrestation immédiate de Bosco Ntaganda ;
- de dénoncer fermement les accords signés entre le gouvernement et Bosco Ntaganda, compte tenu du mandat d'arrêt lancé contre ce dernier par le Procureur près la Cour pénale internationale (CPI) ;
- de demander l'extradition dans les plus brefs délais du criminel Laurent Nkundabatware pour qu'il soit jugé par la justice congolaise.

L'objectif primordial, c'est de faire échouer la mise en œuvre des accords de Lemera. Si jamais les troupes ougandaises et rwandaises ne quittent pas le territoire congolais au plus tard à la fin du mois de février, et si jamais le Parlement n'agit pas dans le sens des intérêts de la Nation, Union du Congo demandera au peuple congolais d'assumer, en son âme et conscience, ses responsabilités conformément à l'article 5 de la Constitution congolaise. Ainsi reviendra-t-il aux Congolais, en dernier ressort, de prendre leurs dispositions pour défendre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.

Fait à Paris, le 31 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo