lundi 29 août 2011

France : vers la création d’un groupe de réflexion sur l’avenir de l’artiste musicien congolais de la diaspora.


Musique
Le chanteur Dona Mobeti a organisé samedi 20 août dernier à son domicile dans la banlieue parisienne une rencontre d’artistes musiciens congolais de la diaspora en France.  Il a exhorté ses pairs à rompre avec la passivité et les invite à réfléchir sur leur avenir. Une idée applaudie par les participants.
 A l’initiative du patron de l’orchestre Cavacha, Dona Mobeti, une rencontre d’artistes musiciens congolais de la diaspora en France a été organisée, le samedi 20 août dernier à son domicile dans la banlieue  parisienne. Etaient présents à cette réunion, Zangilu Beniko popolipo , Bonghat Tshekabu Saak Sakoul, Nyboma Muan’Dido Danos Canta et Jeanpy Wable.
L’objectif est de « jeter les bases d’une réflexion sur l’épanouissement de l’artiste musicien congolais vivant en France , et par ricochet à l’avenir de notre musique qui n’est pas compétitive sur le plan international », a expliqué Dona Mobeti qui se dit « préoccupé par cette situation dont les musiciens congolais de la diaspora sont tous conscients. »
Pour changer cet état de fait, Dona Mobeti invite ses pairs à réagir à la passivité qui les accable tous. « Evitons, a-t-il souligné, de rester chacun dans son coin et croire que les solutions aux divers problèmes auxquels nous sommes confrontés tomberont du ciel. Réfléchissons ensemble sur l’avenir de notre musique, sur les différentes pistes à creuser pour la réussite de l’artiste musicien congolais évoluant en France. Sortons de notre léthargie ! » 
« Vous êtes des valeurs sûres de la musique congolaise. Je crois que vous êtes capables de relever le défi que lance votre collègue Dona. La réflexion que vous aurez à mener conduira, en effet, à améliorer votre travail qui conditionne l’avenir de votre musique. La passivité n’est donc pas une option », a complété le « conseiller Mundele » de Dona Mobeti, Jean-Michel Clément, grand amateur de la musique congolaise de deux rives, présent à ce rendez-vous.
« PRENEZ VOS RESPONSABILITES ET AGISSEZ EN CONSEQUENCE »  
Flattés par l’invitation et conscients de la formidable promotion que peut procurer une telle initiative , Nyboma Danos Canta et Zangilu Beniko Popolipo émettent un bémol quant aux moyens financiers à mettre en place pour la réussite de ce projet : « l’intelligence  musicale, nous l’avons. Mais personne n’ignore que notre principale difficulté d’évolution dans ce pays , c’est l’argent. Qui va payer ? », se sont-ils interrogés en chœur.
Pour Jeanpy Wable, « s’il est vrai qu’un problème des moyens financiers se pose, il y’a aussi celui des médias français qui n’aident pas suffisamment les artistes musiciens venus d’ailleurs. Il y’a donc nécessité de mener une  réflexion là-dessus pour assurer notre promotion et celle de nos œuvres . »
Réagissant à ces remarques, Dona Mobeti, épaulé par son « conseiller Mundele »,  a soutenu que la plupart des problèmes : moyens financiers, médias… peuvent être résolus par une volonté efficace soucieuse de notre devenir et l’intelligence collective de tous les artistes musiciens congolais de la diaspora .»
Invité à cette réunion,  Fifi N’Zuzi, ancien joueur de l’équipe de football de Kinshasa  « Imana », a conseillé  à ses amis artistes musiciens de créer une structure à l’instar de l’Association des Footballeurs Congolais en Europe, notamment en France :  « Vous êtes capables de travailler comme nous le faisons au sein de notre association d’anciens footballeurs et de vous en sortir. Prenez vos responsabilités et agissez en conséquence. Ne vous laissez surtout pas distraire par des gens qui ne croient en rien parce qu’ils ne croient pas déjà en eux-mêmes.» 
« Une telle réflexion doit être menée dans un climat apaisé et dans une ambiance de respect, de confiance et de sérénité », a fait remarquer Jean-Michel Clément. Il estime que : « être artiste musicien est un statut que l’on acquiert, mais aussi une responsabilité qu’on assume. »
« UN PREMIER PAS »
« Cette rencontre n’est qu’une première étape dans cette démarche. Je pense qu’il nous faut donner du temps pour réfléchir à ce projet . Ce qui a été dit ici est vrai : notre situation n’est pas à envier et nous avons perdu de notre superbe… Il est nécessaire de cristalliser les idées partagées dans un projet de groupe et de faire appel à tous ceux qui sont disposés et prêts à retrousser leurs manches pour traduire cette vision en action », a déclaré Saak Sakoul qui propose « l’adhésion d’autres artistes musiciens aux côtés de Dona Mobeti, Nyboma, Popolipo et Wable pour travailler sur cette idée. » Ce serait, dit-il, « une deuxième chance pour faire redécoller notre musique.»
« Je pense que nous pouvons y arriver. Ce n’est qu’un premier pas, mais c’est très important. Nous devons y croire », a ajouté Dona Mobeti. Il suggère que se tienne « très rapidement une deuxième réunion pour finaliser l’idée ».
« NOTRE DESTIN EST ENTRE NOS MAINS »
Il est un fait que la grande majorité des artistes musiciens congolais de la diaspora  sont conscients des problèmes qui affectent leur profession, mais ils ont malheureusement au fil du temps cultivé une passivité qui profitent à d’autres artistes musiciens africains installés dans l’hexagone.
Il est temps que l’artiste musicien congolais se réveille de sa torpeur, qu’il s’affirme et fasse un premier pas vers un changement réel à travers cette initiative. Elle  entrainerait- si la réflexion est menée en bonne intelligence- un nouveau bond en avant pour les disciples de l’art d’Orphée congolais en France.
La ghettoïsation de la musique congolaise n’est pas une fatalité et l’artiste musicien congolais ne doit souffrir d’aucun complexe par rapport à ses pairs africains ou d’ailleurs. Il est compétent et a du talent à exploiter, et à mettre au service de la nouvelle génération.
« Si nous décidons de ne pas agir, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer dans quelques années lorsque notre situation en France se détériorera et notre musique disparaitra à tel point qu’il n’y aura pas assez des larmes à verser sur notre sort. Notre destin est entre nos mains. », a conclu Dona Mobeti, visiblement très fier d’avoir lancé cette idée.
Robert Kongo, correspondant en France du journal « Le Potentiel » et présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.   

  


samedi 27 août 2011

Gaspard-Hubert Lonsi Koko publie « La République démocratique du Congo, un combat pour la survie »

Les deuxièmes élections de la troisième République congolaises sont imminentes. Dans cette perspective, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, présente dans cet essai les grandes lignes du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo, où il exerce les fonctions de porte-parole.



Un autre ouvrage vient garnir les rayons des librairies sur le développement de la RDC. Publié par Gaspard-Hubert Lonsi Koko chez L’Harmattan, «La République démocratique du Congo, un combat pour la survie » renferme, en fait, les principales orientations présentées comme l’ossature du projet de société du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (Rdpc), dans la perspective des enjeux électoraux en RDC. L’auteur assume les fonctions de porte-
parole de mouvement politique.

« Dans cet ouvrage, il est question de la feuille de route pour une République démocratique du Congo du troisième millénaire. Effectivement, en homme de foi et excellent visionnaire, Gaspard-Hubert Lonsi Koko trace avec conviction les sillons d’une politique audacieuse dont la finalité est -à court, moyen et long termes- la paix, la croissance économique et l’évolution autour de quatre principes fondamentaux : la liberté, l’égalité, la sécurité et la prospérité », lit-on sur l’endos du livre. Le rédacteur de ce résumé continue : « Gaspard-Hubert Lonsi Koko confirme donc qu’il a réellement une ambition nationale. Une ambition collective pour réinventer, 50 ans après la décolonisation, la manière de faire de la politique et de rendre possible une alternative crédible en République démocratique du Congo. Ainsi, propose-t-il à ses concitoyens un projet de société d’avant-garde fort, humaniste et fraternel, lequel pose les véritables [lire la suite].

Martin Enyimo


(C) Le Potentiel

samedi 13 août 2011

Le changement dans la vie du peuple congolais


A l’occasion de son retour en RDC

Gaspard-Hubert Lonsi Koko : « Je vais me présenter à la présidentielle pour apporter du changement dans la vie du peuple congolais. »

Par  Le Potentiel

Les candidats potentiels à la présidentielle du 28 novembre sont déjà dans leurs starting-blocks. Ils s’affairent tous à livrer une bataille qui s’annonce chaude, à l’exemple du porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, dont le retour au pays est imminent.

Vous venez d’annoncer l’imminence de votre retour en RDC. C’est pour quand exactement ?


Je serai à Kinshasa avant la fin du mois d’août. Mon retour au pays de mes ancêtres, où je m’installerai définitivement, a trait au processus électoral en cours. Je vais me présenter à la présidentielle pour apporter du changement dans la vie du peuple congolais.


Etes-vous prêt à vous lancer dans cette bataille ?


Il est de notoriété publique que je suis candidat déclaré à la magistrature suprême. Cette décision, qui a été longuement mûrie, est toujours d'actualité. Je suis prêt pour y aller [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo, correspondant en France.

vendredi 12 août 2011

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20110812/024 relatif à la candidature unique de l'opposition en République Démocratique du Congo

Monsieur Gaspard-Hubert Lonsi Koko et d'autres membres du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) se rendront avant la fin du mois d'août à Kinshasa dans le cadre du processus électoral en cours. Il s'agit initiée d'une marche de longue date.

M. Lonsi Koko, en sa qualité de président d'Union du Congo et de porte-parole du RDPC, agira au nom de ces deux plate-formes. Ainsi est-il habilité à prendre officiellement des contacts avec les leaders politiques de l'opposition dans le cadre des prochaines élections.

En conséquence, les décisions relatives aux élections qui seront prises par les organisations auxquelles Union du Congo et le RDPC participent n'engageront en rien ceux-ci. De plus, étant autonomes, Union du Congo et le RDPC rendront officiellement publique leur position en fonction des accords que leur représentant passera sur place à Kinshasa.

La Direction d'Union du Congo

Fait à Paris, le 12 août 2011

mardi 9 août 2011

Egypte : le raïs réduit à néant

L’image choc de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak dans le box des accusés -jugé pour meurtre et corruption- a captivé le monde entier. Nombreux sont ceux qui saluent la tenue de son procès comme une victoire de la volonté des peuples arabes en faveur du processus de démocratisation. Dans la région, la date du 3 août 2011 s’est transformée en quelque chose qui ressemble à un rêve parce que personne n’imaginait qu’un autocrate puisse s’asseoir derrière les barreaux. Une leçon égyptienne pour tous ces dirigeants qui se croient maîtres et non serviteurs de leurs peuples.
La photo de l’ancien homme fort de l’Egypte, couché sur une civière dans une cage grillagée, a fait le tour du monde et frappé les esprits dans une région où les dirigeants sont d’ordinaire tout-puissants et ne rendent que rarement des comptes.
Ironie du sort, le président Moubarak se retrouve dans la même cage qu’ont occupée des militaires présumés assassins d’Anouar El-Sadate, auquel il a succédé. La cage est vraisemblablement une « tradition » chez les Egyptiens. Le raïs, comme aime à l’appeler le peuple, est réduit à néant.
A la télévision ou sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, de nombreux arabes, du Maroc à la Jordanie, ont suivi le procès en direct, stupéfaits et admiratifs. Encore impensable il y a six mois, Hosni Moubarak se retrouve dans le box des accusés comme un vulgaire criminel.
Pour les peuples arabes, et par extension des peuples opprimés sous les régimes dictatoriaux d’Afrique noire et d’ailleurs qui demandent liberté, démocratie et justice sociale, ce procès historique a une valeur symbolique. La scène n’est pas glorieuse mais nécessaire : c’est une grande leçon pour les gouvernants inconscients qui s’accrochent au pouvoir par la terreur, la corruption et la tromperie.
Ce procès montre qu’il n’y a pas d’exception devant la justice : la maladie d’Hosni Moubarak ne peut l’empêcher de rendre des comptes sur ce qu’il a fait subir à son peuple, et sa longue contribution à l’action nationale ne lui confère une quelconque impunité. L’audience du 3 août 2011 brise un tabou dans le monde arabe et peut avoir une vertu pédagogique, voire curative, pour d’autres potentats locaux.
C’est pourquoi la première apparition d’Hosni Moubarak depuis sa démission représente malgré tout une victoire pour le mouvement démocratique [lire la suite].

Robert Kongo

© Le Potentiel

jeudi 4 août 2011

Lettre ouverte aux acteurs des médias congolais de la diaspora

Souffrez que je vous dise en quelques mots ce qui me tarabuste l’esprit depuis un moment : vous vous dites acteurs des médias, et nous vous considérons comme tel. Vous exercez un métier noble et très intéressant, mais qui exige le respect des règles d’éthique et de déontologie journalistiques.

Les articles dits d’information que vous publiez sur les réseaux sociaux, les émissions de radio ou télé que vous diffusez sur le net relèvent de la pratique journalistique.  Ainsi, qui veut exercer le métier de journaliste doit en connaître les droits et les devoirs.

J’ai le regret de constater que, tout en vous considérant comme des professionnels de l’information, vous sapez les fondamentaux de ce beau métier : vous êtes devenus procureurs, juges et avocats. Et vous vous amusez à poser des questions mal formulées et non préparées.

Cette façon de faire ne peut que susciter des polémiques stériles. Relisez vos articles et interviews sur les blogs, réécoutez vos émissions de radio et revoyez vos vidéos sur youtube ou dailymotion  pour vous en convaincre !

Tout Congolais qui a pignon sur rue a été un jour ou l’autre victime de ce manège. Il faut que ces agissements biscornus cessent sans délai et que vous preniez vos responsabilités d’hommes et femmes des médias.

Combattants, anti-Combattants, artistes musiciens, hommes politiques, citoyens anonymes, nous sommes tous frères et sœurs d’un même pays. Nous sommes tous des Congolais et militons pour le développement de notre cher pays, la République Démocratique du Congo, et le bien-être du peuple congolais.

Le peuple congolais n’a pas été élevé dans la haine de l’autre. Nous avons toujours vécu ensemble, dans l’amour et la fraternité.  2.345.000 Km2 et plus de 400 ethnies : une superficie et une mosaïque d’ethnies qui donnent du vertige aux ennemis du Congo quant à son unité et sa stabilité préservées depuis  la conférence de Berlin (de novembre 1884 à février 1885).

Chers frères et sœurs , acteurs des médias, n’offrons pas l’occasion au diable de marcher sur le Congo. Ecrire, parler pour unir les Congolais, telle doit être votre devise.

Chers frères et sœurs, acteurs des médias, vous êtes des intermédiaires de poids entre les différents secteurs de la société et les citoyens. Faites votre travail comme des bons professionnels en évitant de créer des polémiques qui nuiraient à l’harmonie dans laquelle a toujours vécu le peuple congolais depuis la nuit des temps.

                                     Dona Mobeti, artiste musicien (Orchestre Cavacha)

mercredi 3 août 2011

Qui est donc Lonsi Koko ?

Cette vidéo livre le parcours d'un homme politique habile – qui plus est un excellent organisateur – et d'un écrivain – plus précisément essayiste. Il est question d'un visionnaire, en l'occurrence Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui incarne à la fois l'espoir non seulement pour la République Démocratique du Congo, mais surtout pour la paix dans la région des Grands Lacs, la sécurité et la prospérité pour le peuple congolais, les droits politiques et civils en faveur des Congolais de l'étranger, le renouveau des relations entre le Nord et le Sud ainsi que le dialogue Sud-Sud.

Pour visionner la vidéo, prière de cliquer sur le lien ci-contre :

lundi 1 août 2011

Diaspora et double nationalité, quels avantages pour la RD-Congo ?

Dix millions de Congolais vivraient à l’étranger, selon des statistiques non vérifiées. Un chiffre qui fait peur et représente plus que le double de la population du Gabon et du Congo Brazzaville réunis. Les congolais de l’étranger sont privés du droit de vote. Pourtant, ils demeurent les principaux soutiens financiers, voire le dernier rempart des familles restées au pays. Résultat, ils ont le sentiment d’être dépossédés de leurs droits civils et politiques. Le débat sur la double nationalité fait rage au pays tant que la constitution consacre l’exclusivité de la nationalité congolaise. Un débat parfois truffé de dérapages et de débordements oratoires : « Vous avez changé de nationalité, vous n’êtes plus des congolais, ne vous mêlez pas des affaires de notre pays » répète Zacharie Bababasue, un conseiller occulte d’Olive Lembe, l’épouse du chef de l’Etat, Joseph Kabila, chaque fois qu’il s’adresse aux  congolais de l’étranger. Parmi eux, « les combattants » revendiquent l’alternance politique et la bonne gouvernance au Congo. « C’est nous qui envoyons l’argent aux familles restées au pays face à un  gouvernement démissionnaire qui n’assure pas la sécurité sociale de la population, » répliquent-ils. Depuis la nuit des temps, les phénomènes migratoires ont toujours existé. Aussi bien pour les humains que les animaux. Pour les humains, les motivations sont les besoins vitaux ou circonstanciels : la recherche de meilleurs pâturages, les conditions climatiques, les études, l’emploi, le commerce, le mariage, la curiosité, l’envie de découvrir d’autres horizons…  Il se peut qu’à l’issue de ces pérégrinations, l’on s’installe durablement quelque part. De ce fait, on finit par s’adonner à des activités professionnelles dans le respect des lois locales et à fonder un foyer. L’intégration, ou l’assimilation, aidant, certains optent, peu importent les circonstances, pour la citoyenneté des pays de résidence sans pour autant couper les liens culturels et familiaux avec la patrie de leurs ancêtres. D’autres, en l’occurrence la nouvelle génération, deviennent naturellement des autochtones du fait d’être nés dans le pays d’immigration. Au fil des temps, les migrants se retrouvent à cheval sur deux, voire plusieurs cultures avec tout ce que cela comporte comme conséquences sur le plan identitaire [lire la suite].


Gaspard-Hubert Lonsi Koko et Éric Mwamba


© Africa Média 21