Chers Compatriotes,
Si 2015 fut marquée par les horreurs dans l’Est du pays et l’insécurité à travers le territoire national, l’ABACO souhaite que 2016 soit l’année de la paix et de la sécurité.
Si 2015 fut marquée par une crise institutionnelle sans précédent et la promulgation des lois injustes, l’ABACO souhaite que 2016 soit parsemée d’éclats de joie et de pétales de bonheur.
Si 2015 fut marquée par l’arrestation et l’emprisonnement des acteurs politiques à cause de leurs convictions et des journalistes dans l’exercice de leur fonction, l’ABACO souhaite que 2016 soit éclairée par la flamme du patriotisme et de la justice, ainsi que par l’étincelle de la cohésion nationale.
L’ABACO s’engage donc à apporter sa contribution, par des propositions constructives, pour que 2016 soit l’année de la sortie de crise. Pour que l’impossible soit à la portée des Congolaises et des Congolais, l’ABACO prendra des risques et osera porter à bras le corps notre destin commun.
Impulsons donc ensemble les nouvelles initiatives favorables aux actions qui nous permettront de gagner tous les défis à venir !
Que nos ancêtres et toutes les forces spirituelles protègent la République Démocratique du Congo, notre chère Patrie !
Bonne et heureuse année !
Plate-forme d'associations congolaises et associées œuvrant pour la solidarité internationale, le développement durable - économique et culturel - ainsi que la paix en République Démocratique du Congo. Site : http://unionducongo-rdc.org - E-mail : unionducongo@gmail.com - N° de dossier Préfecture de Paris : 00189343 P - N° d'ordre : 08/4523
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samedi 2 janvier 2016
dimanche 22 novembre 2015
Les actions militantes de l’ABACO
L’objectif d’une organisation politique consiste à influencer démocratiquement une politique gouvernementale. Ainsi présente-t-elle des candidats, lors des élections, en vue d’obtenir des mandats politiques. Idéologique, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) professe la pensée social-démocrate. D’inspiration socialiste et non doctrinaire, l’ABACO cherche à obtenir, dans le cadre de la démocratie libérale et dans le respect du libre jeu du marché, une structuration sociale plus juste par des réformes et des changements.
Dans le cadre de ses actions militantes, l’ABACO œuvre pour faire connaître sa position par des conférences de presse et des matinées d’information politique afin que l’opinion publique et politique puisse en prendre connaissance. Pour rappel, son projet de société se rapporte :
- à l’éducation pour tous et à la formation professionnelle ;
- à la santé pour tous, à la maîtrise de l’économie sociale et à l’autonomie alimentaire ;
- à la liberté d’entreprendre, au partenariat équitable avec les entreprises étrangères et au développement des infrastructures ;
- à la laïcité républicaine, au respect de la femme et à la protection de l’enfant, - à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ;
- à l’intégrité territoriale et à la souveraineté politique ;
à l’investissement dans la jeunesse, au marketing culturel et au recours aux origines ;
- à la nouvelle société congolaise et au rôle de l’État républicain ;
- à une armée, une gendarmerie et une police citoyennes ;
- au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora, et à l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine ;
- à la fin de l’exil des âmes et à l’évolution des mentalités.
Afin de poursuivre démocratiquement ses actions relatives à un État de droit et au bonheur du peuple congolais, l’ABACO est en train de redynamiser ses bases à travers le territoire national, notamment par la mise en place des cellules de liaisons. Ainsi compte-t-elle retrouver le poids politique de l’époque ayant conduit à l’indépendance de la République Démocratique du Congo et honorer la mémoire des initiateurs et acteurs actifs du Parti, en l’occurrence l’ancien président de la République Joseph Kasa-Vubu, les ancêtres Nzeza Nlandu et Yvon Mabanda... À cet effet, demande à ses adhérents et sympathisants de l’aide financièrement afin de lui permettre d’atteindre les objectifs escomptés.
À cet effet, nous sollicitons votre soutien, quelle qu'en soit la somme :
- par chèque à l’ordre de l’ABACO :
La Banque Postale,
75900 Paris cedex 15
France
(*) Mentionnez sur le dos du chèque : CCP 5000677Z020
- par virement à l'ordre de l'ABACO :
La Banque Postale, 75900 Paris cedex 15
Code banque : 20041
Code guichet : 00001
Numéro de compte : 5000677Z020
Clé RIB : 70
IBAN : FR28 2004 1000 0150 0067 7Z02 070
BIC : PSSTFRPPPAR
Merci d’avance !
La Direction de l’Abaco France
E-mail : abacofrancerdc@gmail.com
Dans le cadre de ses actions militantes, l’ABACO œuvre pour faire connaître sa position par des conférences de presse et des matinées d’information politique afin que l’opinion publique et politique puisse en prendre connaissance. Pour rappel, son projet de société se rapporte :
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- à la santé pour tous, à la maîtrise de l’économie sociale et à l’autonomie alimentaire ;
- à la liberté d’entreprendre, au partenariat équitable avec les entreprises étrangères et au développement des infrastructures ;
- à la laïcité républicaine, au respect de la femme et à la protection de l’enfant, - à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ;
- à l’intégrité territoriale et à la souveraineté politique ;
à l’investissement dans la jeunesse, au marketing culturel et au recours aux origines ;
- à la nouvelle société congolaise et au rôle de l’État républicain ;
- à une armée, une gendarmerie et une police citoyennes ;
- au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora, et à l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine ;
- à la fin de l’exil des âmes et à l’évolution des mentalités.
Afin de poursuivre démocratiquement ses actions relatives à un État de droit et au bonheur du peuple congolais, l’ABACO est en train de redynamiser ses bases à travers le territoire national, notamment par la mise en place des cellules de liaisons. Ainsi compte-t-elle retrouver le poids politique de l’époque ayant conduit à l’indépendance de la République Démocratique du Congo et honorer la mémoire des initiateurs et acteurs actifs du Parti, en l’occurrence l’ancien président de la République Joseph Kasa-Vubu, les ancêtres Nzeza Nlandu et Yvon Mabanda... À cet effet, demande à ses adhérents et sympathisants de l’aide financièrement afin de lui permettre d’atteindre les objectifs escomptés.
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dimanche 27 septembre 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20150927/00045 relatif à l’éventualité d’un référendum en RD Congo
Dans un courrier daté du 22 septembre 2015, le Premier ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin MATATA PONYO MAPON, aurait demandé au ministre de l’Intérieur, Évariste BOSHAB, d’apprêter de concert avec les ministres et autres structures concernés, les observations du Gouvernement à propos de la proposition de la loi, initiée par les députés nationaux Lucain KASONGO MWADIAVITA et ILUNGA MONGA, portant organisation du référendum.
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), courant à part entière de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), souhaiterait connaître la question sur laquelle les électeurs congolais seraient consultés. Ce référendum concernerait-il l’adoption d’une loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent ? Ladite consultation porterait-elle sur l’adoption d’un projet tendant à autoriser la ratification d’un traité, ou alors sur la forme républicaine du Gouvernement ?
D’ores et déjà, au vu de la récente crise politique ayant ébranlé l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP) et de la polémique autour du chronogramme établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le RDPC s’opposerait avec force et vigueur à toute procédure détournée dans le but de consacrer la légitimité du président de la République et de sa majorité.
Fait à Paris, le 27 septembre 2015
Pour la Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO)
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mercredi 26 août 2015
RD Congo : Un dialogue pour quelle finalité ?
Après avoir organisé des concertations nationales en 2013, le président de la République Démocratique du Congo a fini par mettre en place un gouvernement soi-disant de cohésion nationale. Celui-ci a pour caractéristique le partage des portefeuilles ministériels entre la majorité et une frange de l’opposition. Le fait de vouloir de nouveau négocier avec les forces vives de la Nation congolaise laisse sous-entendre l’échec patent de la précédente initiative. S’il est évident que le devenir du peuple congolais doit être fonction de la capacité de sa classe politique à trouver des solutions idoines, on est en droit de s’interroger sur la sincérité des partisans d’un énième dialogue.
Un glissement ou non ?
En politique, surtout dans les moments décisifs de l’évolution d’un Etat, un dialogue entre les différentes forces vives ne peut qu’être souhaitable. Mais encore faut-il connaître d’avance les thématiques à aborder à cette occasion. Néanmoins, chat échaudé craignant l’eau froide, il serait souhaitable de clarifier les véritables intentions des acteurs politiques qui, deux années plus tôt, ont détourné l’esprit initial censé faire des concertations de 2013. Ainsi ont-ils gâché une occasion qui aurait pu redonner espoir et consolider le « vivre ensemble », dynamiser la cohésion nationale et faire triompher le patriotisme congolais.
D’aucuns craignent désormais, au vu d’une quelconque mauvaise volonté relative au calendrier électoral, un glissement qui maintiendrait les mêmes acteurs politiques dans leurs fonctions respectives pour une durée de trois, voire cinq ans. Il est évident que la République Démocratique du Congo doit constamment être dirigée, mais pas toujours par les mêmes personnes. Tout Congolais aspire à la représentativité politique, qu’il soit cordonnier ou docteur en droit, Katangais ou Mukongo, Kivutien ou Mungala, mulâtre ou cent pour cent couleur locale, Bantou ou Soudanais, Nilotique ou Pygmée... Seules les élections crédibles peuvent permettre l’accès aux mandats électorales. Or, le retard pris à dessein dans la déclinaison du calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) risque de maintenir, au grand dam de la majorité silencieuse, le statu quo. Que faire alors ? Faut-il un glissement ou non ?
Une loi d’exception
Les tensions suscitées par les différentes tentatives de réviser l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 risquent de ressurgir à cause du non-respect du chronogramme du calendrier qu’a proposé la CENI. Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un courant politique au sein de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), estime indispensable de décaler légèrement les échéances électorales, de telle sorte que le processus puisse rester inchangé et débuter, pour des raisons techniques, par la tenue des élections locales, municipales et urbaines en 2016 et se terminer par les scrutins présidentiel et législatifs en 2017.
Par conséquent, il faudra un consensus politique, grâce au vote par le Parlement d’une loi d’exception, afin de permettre l’intérim de la présidence de la République par le Président du Sénat, ou par le Président de l’Assemblée nationale, jusqu’à l’organisation de l’élection présidentielle et à la prise des fonctions de nouvel élu. L’objectif consistera à ne pas agir contrairement aux articles 70-2 et 73 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à l’installation effective du nouveau Président élu et à la convocation par la CENI de l’élection du Président de la République.
L’égalité dans la représentativité politique
Cette session extraordinaire du Parlement doit aussi se prononcer, selon les animateurs du RDPC, sur l’abroger de la loi électorale promulguée par le président de la République. De plus, celle-ci viole directement les articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel. Pis encore, les dégâts collatéraux, du fait de ladite promulgation, concernent notamment les articles 69 et 220 de la Loi fondamentale ayant trait à la sauvegarde de l’unité de la République et de l’intégrité du territoire, ainsi qu’à l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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dimanche 19 juillet 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20150719/00043 relatif à la nomination au Directoire de l'ABACO
Le Bureau Exécutif de l'Alliance de
Base pour l'Action Commune (ABACO), réuni en date du 25 juin 2015 à
Kinshasa, a pris acte de l'adhésion du Rassemblement pour le
Développement et la Paix au Congo (RDPC) en tant que courant
politique à part entière au sein de l'ABACO, qui plus est le Parti
politique précurseur de l'Indépendance de la République
Démocratique du Congo.
En effet, le Bureau Exécutif de
l'ABACO a décidé de confier à M. Gaspard-Hubert BANACEK LONSI
KOKO, en sa qualité de Président du RDPC, les fonctions de
Vice-Premier Président Général.
Les attributions de sa Vice-Présidence
lui seront communiquées ultérieurement.
La Direction Nationale de l'ABACO le
félicite de sa nomination et le prie d'œuvrer loyalement dans
l'accomplissement de sa Charge.
L'acte de nomination de M. BANACEK
LONSI KOKO a été signé conjointement par le Président Général
et le Secrétaire Général de l'ABACO, en l'occurrence le Ministre
Honoraire Sylvère LUIZI BALU et M. KANGA BIKUNKU.
Fait à Paris, le 19 juillet 2015
La Direction du Rassemblement pour le
Développement et la Paix au Congo (RDPC)
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lundi 6 juillet 2015
Aux forces vives de la République Démocratique du Congo
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), courant politique à part entière de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), constate la persistance de la régression sociale et de la fragilisation de la cohésion nationale en République Démocratique. Ainsi, à l’occasion du 55ème anniversaire de la souveraineté nationale, le RDPC souhaite-t-il que l’ABACO prenne sa part de responsabilité, s’agissant de la solidarité, de la démocratie, de la liberté d’expression et du syndicalisme, du progrès économique en vue d’une Nation économique prospère et démocratiquement viable.
Il est temps de s’engager concrètement en vue de l’émergence d’un Etat tout à fait démocratique, apaisé et en mesure de permettre le vrai dialogue, la tolérance mutuelle et le respect des différences. Dans cette optique, il est capital d’encourager les initiatives favorables à un système éducatif non seulement adapté aux besoins et aux réalités socio-éducatives, mais aussi ouvert sur le monde. La santé, l’économie et l’épanouissement culturel doivent tenir compte du partage équitable des ressources naturelles et de l’égalité dans la gestion de la chose publique. Enfin, le désenclavement du pays reste le facteur indispensable à la circulation des biens et des personnes, ainsi qu’à la sécurisation et à la pacification de notre pays.
Réitérant son engagement en faveur d’un Etat de droit, de la solidarité, de la sécurité, de la paix, de la démocratie et des droits fondamentaux de la personne humaine, le RDPC œuvre au sein de l’ABACO en vue des propositions capitales :
I - Sur l’Etat de droit :
- Matérialiser les droits de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora aux élections présidentielle, législatives et sénatoriales ;
- Affirmer le caractère inaliénable de la nationalité congolaise d’origine ;
- Rendre la nouvelle loi électorale conforme aux articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel ;
- Préparer et organiser des élections libres, transparentes et crédibles afin de maîtriser la crise politique et de légitimer les institutions de la République ;
- Lutter contre toute forme de repli identitaire et de radicalisme politique ;
- Respecter les dispositifs relatifs à l’interdiction de toucher à la forme républicaine de l’Etat, au principe du suffrage universel, à la forme représentative du Gouvernement, au nombre et à la durée des mandats du Président de la République, à l’indépendance du pouvoir judiciaire, au pluralisme politique et syndical, ainsi qu’à l’interdiction de procéder à toute révision constitutionnelle ayant pour objet, ou pour effet, la réduction des droits et libertés de la personne, ou la réduction des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées ;
- Moderniser l’État pour rendre efficace le service public grâce à une application pleine et intelligente de la réforme budgétaire, ainsi qu’à une meilleure relance de la décentralisation ;
- Instaurer la IVe République, laquelle sera à l’image d’un État en mesure de mobiliser efficacement les capitaux et les hommes, de consacrer le temps nécessaire à la mise en valeur de l’environnement, à la transformation des infrastructures, à l’équipement du pays en moyens de télécommunications, en lignes d’électrification et en centrales de production d’énergie.
II - Sur l’éducation et la formation :
- Organiser les Etats généraux de l’éducation nationale auxquels participeront les forces vives de la Nation, ainsi que les acteurs des secteurs éducatifs formels et informels ;
- Augmenter le budget de l’éducation nationale dans le but de réhabiliter les infrastructures éducatives et d’améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves ;
- Développer des centres de documentation pour l’éducation, en particulier, et la formation en général ;
- Initier des partenariats avec les entreprises, dans le cadre d’une formation alternée pour ce qui est de l’enseignement professionnel ;
- Garantir la formation tout au long de la vie ;
- Conditionner tout contrat avec les partenaires étrangers par le transfert de techniques et de technologie ;
- Proposer un partenariat avec les institutions éducatives et les centres de recherches locaux pour que le transfert des compétences soit durable et puisse aider non seulement à la construction de notre système éducatif mais aussi jouer un rôle d’appui à la recherche et au développement (R&D) au niveau local.
III - Sur l’économie et le travail :
- Impliquer les Congolais de la diaspora dans le développement économique du pays et leur accorder des avantages fiscaux pour le transfert des matériels technologiques et l’investissement dans le pays ;
- Mettre en place un Conseil représentatif des Congolais de l’extérieur (CRCE) dont les missions consisteront à élaborer des projets économiques novateurs, à émettre des avis sur les politiques publiques en matière de coopération internationale et bilatérale dans les pays de résidence ;
- Nourrir le peuple en relançant et en développant la culture vivrière grâce à l’attribution des espaces cultivables aux familles congolaises, qui le souhaiteront, moyennant 1 franc congolais le mètre carré ;
- Promouvoir un programme d’économie solidaire favorable à la bio-culture ;
- Faire véritablement de l’agriculture l’une des priorités nationales grâce à la création et au développement des marchés locaux et régionaux, à la définition des politiques agricoles et commerciales plus justes, au soutien d’un développement durable ;
- Encourager le développement des infrastructures routières, lacustres et fluviales en vue de l’acheminement de surplus de productions vers les marchés urbains ;
- Œuvrer en faveur de la participation de la République Démocratique du Congo au programme de la révolution verte en Afrique et faire de notre pays l’un des pionniers de cette révolution, en s’appuyant surtout sur l’avantage comparatif du point de vue du sol, de la température, de l’eau et des terres cultivables ;
- Permettre la création, en République Démocratique du Congo, d’un grand pôle de technologie en matière d’environnement ;
- Agir efficacement contre, entre autres fléaux, la déstabilisation et la criminalisation de l’économie ;
- Réorganiser le travail pour réduire le chômage et garantir la cohésion sociale par d’autres dispositifs de redistribution des richesses de manière équitable ;
- Mettre en œuvre la politique d’aménagement des territoire ruraux et urbains ;
- Faire évoluer les mentalités, en contribuant à la dynamisation du tourisme et en initiant un programme ambitieux relatif à la biodiversité ainsi qu’aux énergies renouvelables.
IV - Sur la santé publique et la démocratie sociale :
- Fixer par la Loi, en fonction des besoins et des ressources des populations, le prix des hôpitaux et établissements publics divers, sans recherche de bénéfice commercial ;
- Rendre obligatoire, donc universelle, la prise en charge du risque maladie afin d’instaurer l’égalité dans l’accès des soins et faire de l’hôpital public le cœur de notre système de santé ;
- Permettre à chaque Congolais de vivre dans un environnement sain ;
- Reformer en profondeur le système de santé publique, en ayant notamment recours aux nouvelles technologies ;
- Adapter, par la Loi, la protection sociale sur la base de ressources réelles ;
- Faire du respect du vivant, de la dignité humaine, de l’équité, de la solidarité, du partage des richesses, tant à l’égard des plus démunis que des générations à venir, des valeurs républicaines ;
V - Sur l’épanouissement culturel et patriotique :
- Promouvoir les cultures nationales ;
- Valoriser l’Histoire authentique des populations congolaises, en clarifiant ses origines pour mieux cerner les défis qui hypothèquent l’épanouissement culturel, social, économique et politique de notre pays ;
- Réhabiliter notre Histoire en la réécrivant ;
- S’appuyer sur la majorité culturelle, sans pour autant ignorer les droits des minorités ;
- Privilégier l’émancipation individuelle et garantir la paix civile, ainsi que la fraternité, entre tous les Congolais quelles que soient leurs croyances ou leurs origines ;
- Mettre en place un Conseil suprême des affaires spirituelles (CSAS) pour harmoniser les relations entre les différentes croyances et harmoniser tout ce qui relève de l’immatériel ;
- Consolider la laïcité républicaine.
VI - Sur le plan de la sécurité et de la paix :
- Républicaniser et rendre très performantes l’armée, la gendarmerie et la police nationales ;
- Rendre obligatoire le service militaire pour les jeunes Congolais, excepté ceux qui assument une charge parentale ;
- Réintégrer dans l’armée nationale congolaise les éléments des Forces Armées Zaïroises (FAZ) et les anciens éléments des forces armées mises en place sous le gouvernement de l’Alliances des Forces Démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), comme instructeurs ou encadreurs ;
- Allouer au moins 15 % du budget national à l’équipement de nouvelles unités militaires relatives aux forces terrestre, aérienne, fluviale et lacustre ;
- Réorganiser les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour assurer efficacement la défense du territoire national ;
- Faire appliquer des sanctions contre les pays de la région, signataires de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, qui ne cessent de soutenir les mouvements rebelles sur le sol congolais ;
- Obtenir le positionnement des forces onusiennes aux côtés des FARDC, à partir des frontières burundaise, rwandaise et ougandaise, afin de mettre définitivement fin à la déstabilisation de la région du Kivu et de mieux surveiller les flux migratoires ;
- Parvenir aux poursuites et aux arrestations, dans le territoire congolais et dans les Etats voisins, des auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, ainsi qu’à leur extradition vers la Cour Pénale Internationale ou des tribunaux idoines.
Au vu des propositions faites supra, le RDPC, en tant que l’un des courants idéologiques de l’ABACO, lance un appel solennel au président de la République Démocratique du Congo pour qu’il use des prérogatives que lui confère la Loi fondamentale dans le but de consolider le progrès social, le développement économique et la cohésion nationale.
Dans l’espoir de mettre définitivement un terme à la crise politique qui ne cesse de fragiliser l’avenir des Congolais et d’hypothéquer le devenir de la République Démocratique du Congo, ainsi que dans la perspective d’une démocratie apaisée, le RDPC, avec l’appui de l’ABACO, invite les acteurs politiques, les forces humanistes et la société civile congolaise à tout entreprendre dans le cadre d’un dialogue sincère à tous les niveaux, aussi bien entre les citoyens, les partenaires sociaux et spirituels, les partis politiques...
En tant que l'une des structures internes de l’ABACO, le RDPC renouvelle sa demande relative au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora, ainsi qu’à l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine. Enfin, en sa qualité d’un des trois piliers de l’ABACO, le RDPC exprime sa solidarité indéfectible avec les populations congolaises en proie aux violations sexuelles, aux crimes de guerre et crimes contre l’Humanité, aux expulsions des pays frontaliers et aux traitements dégradants, ainsi qu’avec les journalistes arbitrairement poursuivis dans l’exercice de leurs fonctions et aux acteurs politiques emprisonnés pour leurs convictions.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du RDPC et 1er Vice-Président de l’ABACO, chargé des relations extérieures
dimanche 8 mars 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20150307/00039 relatif à la croissance et au budget en RD Congo
Après s'être félicité des performances économiques réalisées sans l'aide du Fonds monétaire international (FMI), le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, a annoncé le 3 mars dernier que l’économie de la République démocratique du Congo a enregistré une croissance de 9,5 % en 2014. Ainsi a-t-il indiqué, sans plus de précision, que le gouvernement tablait sur une croissance « à deux chiffres » pour 2015, tout en annonçant dans la foulée que « selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, si [le gouvernement maintenait] ce rythme de création de richesses, la RD Congo pourrait devenir un pays émergent en 13 ans ».
Rappelons que d'après les prévisions du FMI de décembre 2014, la République Démocratique du Congo devait enregistrer une croissance économique de 9 % l'année dernière et celle-ci devrait atteindre 9,1 % en 2015, alors que le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) préconisait 10 % en 2014 et 11,65 % en 2015. Par ailleurs, d'aucuns savent que le Premier ministre a proposé un budget de 9 milliards USD pour l’exercice 2015, alors que le RDPC a estimé qu'il devait s'élever à 12,5 milliards USD, soit une différence de 3,5 milliards USD.
Si l'on se base sur le bilan-évaluation des réalisations gouvernementales, lequel annonce un taux de croissance de 9,5 % enregistré par l'économie de la République Démocratique du Congo, on peut aisément conclure que le budget pour l'année 2004 du gouvernement Matata Ponyo est de 9,7 milliards USD – soit une différence de 0,3 milliards USD par rapport aux 10,2 milliards proposés par le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo pour l'exercice écoulé. Force est donc de constater que le RDPC préconisait déjà 10 % de croissance en 2014, soit plus de 0,5 % par rapport à la clôture budgétaire.
Au vu des informations en sa possession, le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo estime le taux réel de croissance pour 2014 à 10,9 milliards USD, soit 10,8 %, au lieu de 9,7 milliards USD, soit 9,5 %. Plus précisément, la clôture budgétaire montre clairement que, par rapport aux prévisions du RDPC, le taux de croissance de l'économie de la République Démocratique du Congo est inférieur à 1,3 %.
Pour ce qui est de l'exercice 2015, le Bureau du RDPC estime le budget à 13,2 milliards USD. A ce rythme, le taux de croissance évoluera de 12,8 % en 2015 à 19,40 % en 2019. Une pareille progression permettra à la République Démocratique du Congo de figurer parmi les pays émergents en moins de 10 ans, bien avant les prévisions du PNUD.
Le Bureau du RDPC insiste sur le fait que le budget minimal de la République Démocratique du Congo pour l’exercice 2015 doit en principe s’élever à 24,2 milliards USD. Mais, comme on estime à environ 11 milliards USD les flux financiers illicites enregistrés par l’Etat congolais, la prudence voudrait que ce budget s’élève dans un premier temps à au moins 13,2 milliards USD. La finalité consistera à dynamiser la croissance à plus de 65 milliards USD dans les 5 prochaines années, soit une augmentation annuelle des recettes d’au moins 11 milliards USD de 2015 à 2020, et à encourager un meilleur usage des ressources externes.
Fait à Paris, le 8 mars 2015
Pour le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole
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dimanche 5 mai 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20130505/0039 relatif aux droits des personnes handicapées en RD Congo
Les députés nationaux ont approuvé le 3 mai dernier la ratification par la République Démocratique du Congo de la convention relative aux droits des personnes vivant avec handicap, laquelle vise la promotion des droits et l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées.
Réaffirmant le caractère universel, indivisible, interdépendant et indissociable de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales, ainsi que la nécessité de lutter efficacement contre toutes les discriminations, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) rappelle par le biais de son porte-parole, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, le fait que le gouvernement congolais s’est enfin résolu à signer la Convention des Nations Unies, entrée en vigueur le 3 mai 2008, telle que recommandé dans la soixante-huitième proposition de ses 12O propositions pour la République Démocratique du Congo.
Partisan de la dignité, de l’égalité devant la loi, des droits humains et des libertés fondamentales des personnes avec des handicaps en tous genres, M. Lonsi Koko affirme que cette décision va dans le bon sens. Depuis Barcelone, la capitale de la Catalogne en Espagne, le porte-parole du RDPC déclare que le combat pour l’égalité étant la base de l’engagement humaniste, le gouvernement congolais devra mettre en place, dans le meilleur délai possible, un observatoire des politiques du handicap, l’objectif premier étant l’insertion des personnes handicapées, leur accès aux traitements médicaux appropriés ainsi qu’aux équipements matériels nécessaires à leur quotidienneté.
Pour le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
mercredi 23 janvier 2013
Gaspard-Hubert Lonsi Koko sur Radio Vexin Val de Seine
Samedi 26 janvier à 15 h (heure de Paris),
Robert Kongo, journaliste, correspondant en France du
journal Le Potentiel et responsable rédactionnel sur
Radio Vexin Val de Seine, évoquera les grands événements
politiques 2012.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, écrivain et acteur politique congolais, sera l'invité de l'émission.
Fidèle à ses engagements humanistes, il pense profondément que "Les seules personnes qui devraient gouverner ce monde sont celles qui s'intéressent plus aux gens qu'au pouvoir".
LA REDACTION
Radio Vexin Val de Seine 96.2 FM
www.rvvs.fr
Robert Kongo, journaliste, correspondant en France du
journal Le Potentiel et responsable rédactionnel sur
Radio Vexin Val de Seine, évoquera les grands événements
politiques 2012.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, écrivain et acteur politique congolais, sera l'invité de l'émission.
Fidèle à ses engagements humanistes, il pense profondément que "Les seules personnes qui devraient gouverner ce monde sont celles qui s'intéressent plus aux gens qu'au pouvoir".
LA REDACTION
Radio Vexin Val de Seine 96.2 FM
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lundi 14 janvier 2013
COHESION NATIONALE
Le RDPC invite tous les partis politiques à taire leurs divergences et d'œuvrer pour l'unité nationale
Dans un communiqué de presse publié vendredi 11 janvier à Paris, le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) « se réjouit » que « l’UDPS, le MLC et l’UNC reconnaissent que seul un dialogue inclusif républicain permettra un nouvel élan démocratique et un décollage sur le plan économique ».
« Mercredi
9 janvier 2013 à Kinshasa, la ministre suédoise de la Coopération au
Développement, Gunilla Carlsson, s’est entretenue avec les leaders des
principaux partis de l’opposition, Albert Moleka de l’Union pour la Démocratie
et le Progrès Social (UDPS), Jean-Lucien Busa du Mouvement de Libération du Congo
(MLC) et Vital Kamerhe de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) sur la guerre
dans l’Est de la République Démocratique du Congo et la crise de
légitimité politique due aux élections
du 28 novembre 2011 », écrit le porte-parole du Rassemblement pour le
Développement et la Paix au Congo (RDPC), Gaspard-Hubert Lonsi Koko, en guise
de préambule.
« Les trois cadres des principaux partis politiques de l’opposition, tout
en espérant voir la communauté internationale exercer des pressions nécessaires
sur les acteurs impliqués dans la guerre du Kivu, se félicitent de l’appel à la
cohésion nationale lancé par Joseph Kabila lors de ses vœux à la Nation »,
note-il.
Et de poursuivre :
« Néanmoins, ils ne se sentent pas
concernés par les pourparlers de Kampala ».
Le RDPC « se réjouit » en substance
que « l’UDPS, le MLC et l’UNC
acceptent enfin de trouver des voies et moyens susceptibles de mettre fin à la
crise de légitimité et à la guerre qui sévit dans la partie orientale,
lesquelles se traduisent par l’absence de la cohésion nationale. Ainsi
reconnaissent-ils que seul un dialogue inclusif républicain permettra un nouvel
élan démocratique et un décollage sur le plan économique ».
Regrettant l’agitation politique
de ces dernières années, le porte-parole du RDPC déclare que « la
crise politique aurait été évitée si l’UDPS, le MLC et l’UNC s’étaient
vigoureusement opposé au projet de loi ayant modifié et complété
la loi n°06/006 du 09/03/2006 relatif à l’organisation des élections en
République Démocratique du Congo ».
Selon Gaspard-Hubert
Lonsi Koko, « On aurait donc évité
l’impasse politique si ces partis avaient exigé, dans le processus électoral
ayant conduit au double scrutin de 2011, la nomination d’un Haut Représentant
des Nations Unies en vue d’un droit de regard en conformité avec les
dispositions légales car l’AMP était majoritaire dans la Commission électorale
nationale indépendante (CENI) et que l’institution qui faisait office de Conseil
constitutionnel était composée des affidés du président Kabila ».
TOUS RESPONSABLES
« En
ayant été incapables de désigner un candidat unique de l’opposition, l’UDPS, le
MLC et l’UNC ont permis à la minorité de gagner l’élection présidentielle. Ainsi
partagent-ils, avec l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), la
responsabilité de la crise de légitimité des institutions de l’Etat »,
souligne le porte-parole du RDPC.
Pour faire échec à l’ennemi,
le RDPC, patriotisme oblige, invite tous les partis politiques à « taire momentanément leurs
divergences, dès lors que le pays est menacé de balkanisation par des forces
négatives bénéficiant du soutien de quelques pays limitrophes et des puissances
extracontinentales intéressées par nos ressources naturelles ».
En cette période
cruciale que traverse le pays, et dans la perspective du dialogue inclusif
républicain, il exhorte l’UDPS, le MLC et l’UNC « d’œuvrer sans arrière-pensées en faveur de l’unité des Congolais ».
Pour le RDPC,
qui entend prendre une part active au dialogue inclusif entre Congolais, « l’objectif consiste à instaurer un
Etat de droit, à mettre en place des institutions fortes et viables, à
sécuriser la région du Kivu, à arrêter et à faire juger les auteurs des crimes
de guerre et crime contre l’Humanité, à obtenir sur le plan international des
sanctions contre les agresseurs, à faciliter la paix régionale ».
Par ailleurs, Gaspard-Hubert
Lonsi Koko désapprouve la récente initiative des
principaux partis de l’opposition demandant de participer aux pourparlers de Kampala entre le
gouvernement congolais et le M23 en tant qu’élément à part entière.
En conséquence, la
déclaration de Jean-Lucien Busa du Mouvement de Libération du Congo (MLC),qui réclame « La participation de l’opposition
politique congolaise à ces pourparlers, en
tant que composante, à l’instar de la
solution à la crise centrafricaine, sans oublier la société civile et la
diaspora », n’a grâce à ses yeux.
« Les
Congolais doivent participer aux pourparlers de Kampala dans l’unité, toutes
les composantes politiques et civiles devant faire partie intégrante de la
délégation officielle représentée par le ministre des Affaires étrangères, Raymond
Tshibanda », estime-t-il.
Robert Kongo, correspondant en France
dimanche 13 janvier 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20130113/038 relatif aux pourparlers de Kampala sur la guerre en RD Congo
Selon Radio France Internationale, les présidents des quatre
groupes parlementaires de l’opposition demandent encore une fois de participer
aux négociations de Kampala entre Kinshasa et le M23, mais pas dans la
délégation gouvernementale, après avoir constaté la gravité de la situation et
la rude épreuve auxquelles la Nation est confrontée. Ainsi Jean-Lucien Busa, du
Mouvement de libération du Congo (MLC), a-t-il réclamé « la participation de
l’opposition politique congolaise à ces pourparlers, en tant que composante, à
l’instar de la solution à la crise centrafricaine, sans oublier la société
civile et la diaspora ».
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo
(RDPC) approuve la décision des présidents des quatre groupes parlementaires de
l’opposition, car le patriotisme oblige tout citoyen congolais à faire échouer
le projet de déstabilisation de la région du Kivu. Néanmoins, le RDPC estime que
les Congolais doivent participer aux pourparlers de Kampala dans l’unité –
toutes les composantes politiques et civiles devant faire partie intégrante de
la délégation officielle représentée par le ministre des Affaires étrangères
Raymond Tshibanda.
Le RDPC rappelle que la situation centrafricaine est
différente de celle en cours en République Démocratique du Congo. Si en
Centrafrique les opposants s’en prennent directement au gouvernement du
président François Bozizé, l’opposition institutionnelle n’a pas pris les armes
contre le gouvernement congolais. Les pourparlers de Kampala concernent
l’ensemble des Congolais soucieux de sauver d’abord la patrie, en faisant
échouer le projet des agresseurs qui se servent du M23 comme bras armés. Il est
donc question, contrairement en Centrafrique, de l’intégrité du territoire et
de la souveraineté nationale.
D’aucuns n’ignorent que la cohésion nationale ne se fera pas
dans la division, la capitale ougandaise ne devant en aucun cas servir de lieu
où les Congolais régleraient leurs comptes au risque d’avantager le M23. En
conséquence, le RDPC rappelle la nécessité de laver le linge sale en famille
dans le cadre du dialogue inclusif républicain qui devra se tenir à Kinshasa,
en présence d’observateurs internationaux, et non à Kampala.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la
Paix au Congo (RDPC)
Fait à Paris, le 13 janvier 2013
mardi 8 janvier 2013
Gaspard-Hubert Lonsi Koko souscrit à l’appel à la cohésion nationale lancé par Joseph Kabila
La cohésion nationale ne se décrète pas certes, mais
afficher des divergences, pendant qu’il faut sauver le pays en danger, relève
de l’accessoire. L’essentiel, au contraire, est de s’unir face à l’ennemi. Et
jamais l’accessoire ne peut remplacer l’essentiel. C’est ce qui ressort de
l’interview (Cinq questions à…) accordée par Gaspard-Hubert Lonsi Koko,
porte-parole du Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC)
à Robert Kongo, le correspondant en France du journal Le Potentiel.
© Kongoespoir21
1. Que vous inspire le message de nouvel an du président
Joseph Kabila adressé le 31 décembre 2012 à la nation ?
La cohésion nationale est la condition sine qua non en vue
de la résolution de la crise politique qui fragilise nos institutions et expose
le pays aux appétits voraces de quelques prédateurs régionaux. Telle a toujours
été ma conviction profonde. Or, le président Joseph Kabila vient de faire le même
constat, lors de son message du nouvel an, en ayant rappelé que la guerre que
l’on impose à la RD Congo « doit
être une occasion de nous unir davantage ». Je ne peux donc qu’approuver
l’organisation d’un cadre pour les échanges entre toutes les forces vives de la
Nation que propose le président de la République. En tout cas, j’ose espérer
que l’année 2013 sera placée sous les signes d’espoir et de succès.
2. La cohésion nationale est donc un idéal que vous
partagez avec le président de la République ?
Je suis partisan d’une opposition constructive. Il serait
donc malvenu de refuser la proposition du président de la République, au moment
où se joue la survie de la Nation. Le patriotisme s’impose à ceux qui veulent à
tout prix éviter la balkanisation. Certains ont enfin compris que seul le
dialogue inclusif républicain permettra aux Congolais de laver leur linge sale
en famille. J’ai donc pris acte du fait que le président de la République a
reconnu qu’« aucun résultat positif n’est possible dans la division ». J’espère
de tout cœur que les assises qu’il nous propose ne vont pas être une
distraction de plus, comme cela avait été le cas avec la conférence nationale
souveraine (CNS) à l’époque du maréchal Mobutu ainsi qu’avec l’Accord Global et
Inclusif sur la transition de Sun City ayant abouti au calamiteux système « 1 +
4 ». Il ne faut surtout pas que le dialogue entre Congolais soit une occasion
de se partager les portefeuilles. Il doit plutôt s’agir d’un moment historique
qui définira les bases de nouvelles institutions axées sur l’Etat de droit et
la stabilité du pays. Mon souci, c’est que nos compatriotes aient enfin droit à
la liberté, à l’égalité, à la sécurité et à la prospérité. Quelques
compatriotes de la diaspora congolaise de France, à laquelle je fais partie,
ont toujours été objectifs, s’agissant du « vivre ensemble ». C’est dans cet
état d’esprit qu’ils apporteront leur pierre à l’édification d’un Congo
politiquement viable et économiquement solide.
3. Le président Joseph Kabila entend doter le pays d’une
armée dont la puissance inspire respect… Quel est votre commentaire ?
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Les FARDC |
C’est depuis 2001 que le président de la République aurait
dû mettre en place une telle armée, conformément aux cinq objectifs de la transition initiée par l’Accord Global et Inclusif de Sun City qui avait soulevé, à l’instar de l’accord de
Lusaka de 1999, la nécessité de la formation d’une armée nationale et
républicaine. Cela aurait épargné de millions de vies et évité l’humiliation
que connaît le peuple congolais à travers les violences sexuelles, l’enrôlement
des enfants par des bandes armées, le pillage de nos ressources, les conflits
sociaux ... Je soulève ces deux interrogations, que l’on peut légitimement se
poser, pour que les promesses en la matière soient immédiatement suivies
d’effets.
4. Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon,
promet de mettre en place un mécanisme de concertation sur la paix, la sécurité
et la stabilité dans le Nord-Kivu et dans la région des Grands Lacs a annoncé
le chef de l’Etat. Selon vous, peut-on encore croire à ce genre de discours
plein de bonnes intentions ?
Toutes les résolutions onusiennes qui ne sont pas
respectées, s’agissant de la dramatique situation en cours dans notre pays,
mettent en évidence l’hypocrisie et la mauvaise foi du secrétaire générale des
Nations Unies. Le Conseil de sécurité doit commencer par redéfinir la mission
de la Monusco, objectif le plus urgent aux yeux des Congolais, et obtenir des
sanctions contre les pays qui soutiennent nos agresseurs. La mise en place
d’une nouvelle structure, dont la mission n’apporte rien de plus par rapport à
celles qui existent déjà, ne constitue qu’un leurre pour permettre à nos
agresseurs de mieux s’organiser. Faut-il croire que Ban Ki-moon est au service
des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et des multinationales qui ne cessent
d’imposer la loi dans la région des Grands Lacs ?
5. Comment réagissez-vous aux nouvelles sanctions du
Conseil de sécurité de l’ONU contre les deux dirigeants du M23, Jean-Marie
Runiga Lugerero et Eric Badege ?
On ne peut que saluer la réaction du Conseil de sécurité,
tout en s’interrogeant sur son efficacité. Interdire à ces criminels de voyager
et geler leurs avoirs suffisent-ils à les empêcher de renoncer à leur objectif consistant
à faire main basse sur une région très riche en ressources naturelles ?
Jean-Marie Runiga et Eric Badege n’étant que de simples pions, le Conseil de
sécurité doit sanctionner carrément les parrains du M23, en l’occurrence Yoweri
Museveni et Paul Kagame. Cela aurait pour effet d’empêcher les présidents
rwandais et ougandais de trouver une autre pièce de substitution ou de susciter
d’autres rébellions.
mercredi 12 décembre 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20121212/035 relatif à l’adresse du président Joseph Kabila à la Nation congolaise
Selon le journal Le Potentiel, qui a repris l’information qu’a livrée le mardi 11 novembre 2012 le
président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, le président de la République
Démocratique du Congo, Joseph Kabila, s’adressera au peuple congolais le 15 décembre 2012, comme le
recommande la Constitution, devant le Parlement réuni en Congrès.
Source : RDPC
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo
(RDPC), qui pourtant se situe dans l’opposition à la majorité présidentielle,
rappelle que seuls un patriotisme sans faille et une réelle volonté
politique garantiront un État de droit, la stabilité et l’indivisibilité de la
République Démocratique du Congo.
En conséquence, le RDPC demande au président Joseph Kabila
de faire, à l’occasion de son adresse à la Nation, des propositions en
vue :
- de la mise en place des conditions d’une véritable
réconciliation nationale autour des valeurs républicaines ;
- de l’émergence d’un gouvernement d’union nationale, ou de
salut public, dans le contexte de l’état d’urgence ;
- de l’affirmation du caractère inaliénable de la
nationalité congolaise d’origine, conformément à l’alinéa 3 de l’article 10 de
la constitution, ainsi que du droit de vote et d’éligibilité des Congolais de
l’étranger ;
- de la préparation des élections libres et crédibles, en
commençant par les scrutins locaux ;
- de la création des juridictions d’exception à propos des
poursuites contre les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre
l’Humanité, des violations des droits fondamentaux de la personne humaine et
haute trahison ;
- du changement de la mission de la Monusco et de sa
transformation en une force d’intervention aux côtés des FARDC, à partir de la
frontière rwandaise, et, au cas où les Nations Unies refuseraient de
requalifier sa mission, de son remplacement par les forces de l’Union africaine
(à l’exclusion des pays voisins de l’Est), et ou de l’Eurofor, ou alors de
l’Africom ;
- de la maîtrise de l’insécurité et de la restauration de
l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, grâce à une armée
et à une police républicaines et performantes ;
- de la garantie d’une paix durable dans la région des
Grands Lacs.
Soucieux de la cohésion nationale et de la pacification de
la République Démocratique du Congo, le RDPC reste convaincu que l’avenir de la République Démocratique
du Congo dépend de l’émergence d’une nouvelle voie excluant celle qui est
empruntée depuis 2001.
Fait à Paris, le
12 décembre 2012
Gaspard-Hubert
Lonsi Koko
Porte-paroleSource : RDPC
mercredi 28 novembre 2012
Conférence de presse des Partis politiques et des Associations congolaises de France
Pour la cohésion nationale et la pacification de la République Démocratique du Congo
Devons-nous encore accepter un autre poulain de l’Ouganda, du Burundi et du Rwanda, après des pilules mortelles que l’on nous a fait avaler en 1997, en 2001, en 2006 et en 2011 ? Toutes les crises connues, depuis la prise du pouvoir par l’AFDL et l’avènement du PPRD, sont les conséquences du non-respect de différentes résolutions et accords (Conférence nationale souveraine, Accords de Lusaka et de Sun City) par ceux qui gouvernent, par défi, la République Démocratique du Congo.
I - Velléités expansionnistes de nos voisins de l’Est
Depuis le déclenchement de la guerre de 1997, nos voisins de l’Est ont pris une sérieuse option sur notre devenir. Pour faire main basse sur nos terres et nos ressources minérales, ils essaient de balkaniser notre pays par tous les moyens et à n’importe quel prix. Pour atteindre leur objectif, ils se sont associés à des entreprises étrangères, lesquelles sont soutenues par des puissances extracontinentales. En contrepartie, ils doivent faire de la République Démocratique du Congo, dans le pire des cas, un « no man’s land » où lesdites entreprises s’approvisionneront en minerais rares à moindres frais. Dans le meilleur des cas, ils doivent occuper la partie orientale de notre pays afin de la transformer en une zone franche au profit des forces coalisées.
II - Inertie et complicité significatives de la communauté internationale
L’articulation du plan des forces coalisées contre notre pays est probablement programmée par la communauté internationale. Raison pour laquelle les forces onusiennes ne cessent de s’interposer entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les différents mouvements de déstabilisation, et de côtoyer nos agresseurs en toute indifférence dans des régions occupées. Leur objectif consiste à faciliter le noyautage de la chaîne de commandement de l’armée nationale congolaise, y compris l’infiltration d’autres institutions aussi bien économiques que politiques.
III - Ambiguïté et complicité du pouvoir et d’une certaine classe politique congolaise
Nous sommes conscients du fait qu’une grande majorité de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues, ne joue pas franc jeu. Elle a sciemment failli dans la tâche qui a consisté à doter la République Démocratique du Congo d’une majorité gouvernementale incontestable, soucieuse de la gestion de la chose publique au profit du peuple, et d’une opposition crédible, c’est-à-dire constructive. Ainsi a-t-elle agi en intelligence avec les ennemis de notre peuple. La classe politique a tout simplement trahi la Nation.
En ayant retardé la reforme de l’armée, des forces de sécurités et de police, conformément à l’accord global et inclusif de Pretoria, le gouvernement n’a pas voulu doter le pays d’une force de défense et de dissuasion capable de faire face à une quelconque menace extérieure.
Nous ne sommes pas du tout dupes. En effet, nous sommes conscients que les forces négatives veulent profiter de notre faiblesse en matière de défense du territoire, de l’illégitimité et de l’illégalité du pouvoir en place pour se débarrasser d’un partenaire qu’ils ont pourtant soutenu, sans aucun projet de société, aux élections bâclées de 2006 et du 28 novembre 2011. Ce n’est donc pas pour libérer le peuple congolais d’un allié désavoué par la majorité de notre peuple qu’elles sèment la mort et la terreur, mais plutôt pour achever un processus d’occupation, voire de balkanisation, déjà planifié dans les capitales occidentales.
IV - Ni Charybde, ni Scylla
Le peuple congolais se trouve aujourd’hui face à un dilemme à la fois kafkaïen et cornélien. De plus, les partisans de la balkanisation et ceux de l’occupation du Congo-Kinshasa l’ont obligé à faire le choix entre Charybde et Scylla, entre l’insécurité et la soumission, entre la violence et le génocide.
Fort heureusement, au-delà des tendances politiques, nous sommes une grande majorité des Congolaises et des Congolais de l’étranger et de l’ensemble du territoire national à privilégier le patriotisme. Nous estimons que l’avenir de la République Démocratique du Congo dépend de l’émergence d’une nouvelle voie excluant celle qui a été empruntée depuis 2001 par une classe politique qui a failli et par des personnes sans foi ni loi qui ont versé le sang de notre peuple, violé nos mères, nos femmes et nos enfants, pillé nos ressources naturelles et déstabilisé notre pays. Cette classe politique est aujourd’hui préoccupée par l’enrichissement insolent, au mépris de la misère de notre peuple chosifié.
En conséquence, Nous, Partis politiques et Associations congolaises de France :
- condamnons avec la dernière énergie l’agression de notre pays, sur sa partie orientale, ayant occasionné la prise de Goma ;
- dénonçons les manœuvres, en cours et en perspective, planifiées depuis l’extérieur du continent africain ;
- dénonçons l’attitude de la communauté internationale et de certaines puissances extracontinentales qui soutiennent la déstabilisation de la République Démocratique du Congo et orchestrent le massacre de notre peuple depuis 15 ans ;
- lançons un appel solennel au peuple congolais, aux organisations politiques et à toutes les forces vives à se mobiliser contre les agresseurs afin de mettre définitivement un terme aux guerres du Kivu.
V - Nos propositions
Au vu des arguments évoqués ci-dessus, pour l’intérêt supérieur du peuple congolais, nous faisons ci-après des propositions en vue d’un État de droit, de la stabilité et de l’indivisibilité de la République Démocratique du Congo, ainsi que de la pacification de la Région des Grands Lacs africains.
1. Sur la cohésion nationale – partant du principe que les élections bâclées de novembre 2011, l’incapacité morale, politique et opérationnelle des institutions ôtent au régime actuel toute légitimité sur le plan interne et toute crédibilité vis-à-vis de l’extérieur –, nous préconisons :
- la mise en place des conditions d’une véritable réconciliation nationale autour des valeurs républicaines, dans un élan patriotique collectif, pour la défense de la nation infiltrée, agressée et occupée ;
- la mise en place, sans pour autant sombrer dans les erreurs du passé, d’un gouvernement d’union nationale, ou de salut public, dans le contexte de l’état d’urgence ;
- l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine, conformément à l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution, ainsi que le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger ;
- la préparation, dans un délai raisonnable, des élections générales libres et crédibles, en commençant par les élections locales ;
- la création des juridictions d’exception en vue des poursuites contre les auteurs des crimes de guerre, des crimes contre l’Humanité, des violations de droits fondamentaux de la personne humaine et haute trahison.
2. Sur la sécurisation du territoire national, nous proposons :
- le changement de la mission de la Monusco et sa transformation en force d’intervention aux côtés des FARDC, à partir de la frontière rwandaise, et, au cas où les Nations Unies refuseraient de requalifier sa mission, son remplacement par les forces de l’Union africaine (à l’exclusion des pays voisins de l’Est), ou de l’Eurofor, ou alors de l’Africom ;
- la mise en place d’une armée et d’une police républicaines et performantes, ainsi que la maîtrise de l’insécurité et la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national ;
- le désengagement des officiers originaires du Kivu et leur redéploiement dans d’autres régions du pays, les Régions militaires du Kivu devant être placées sous le commandement des officiers non locaux.
3. Sur la paix durable dans la Région des Grands Lacs, nous préconisons :
- l’obtention du dialogue inter-rwandais en vue d’assurer le rapatriement en toute sécurité des combattants FDLR et d’autres réfugiés rwandais dans leur pays, la réconciliation du peuple rwandais avec lui-même étant le seul gage d’une cohabitation pacifique et pérenne entre les deux communautés Hutu et Tutsi qui s’entre-tuent depuis des lustres ;
- à défaut, l’élaboration d’un plan de désarmement et d’éloignement des combattants FDLR dans un pays non limitrophe du Rwanda, conformément aux dispositifs de la Convention de Genève ;
- les tractations sur la gestion commune des ressources frontalières.
Fait à Paris, le 28 novembre 2012
Signataires :
- Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) ;
- Congrès des Démocrates pour le Progrès Social (CDPS-France) ;
- Alliance pour le Développement de la République (ADR-France) ;
- Collectif des Démocrates Congolais (CDC) ;
- Union du Congo (UDC) ;
- Groupe de Réflexions des Congolais de France (GRCF).
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