mercredi 17 octobre 2012

SOMMET DE LA FRANCOPHONIE A KINSHASA

Le groupe « Congolais de France » salue le discours de François Hollande

Reçue le 17 septembre dernier à la cellule diplomatique de l’Elysée pour exprimer leurs aspirations, quant à la participation de François Hollande au 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, la délégation du groupe de réflexion « Congolais de France », constituée de Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Dario Maleme  et votre serviteur, se réjouit que leur vœu ait été exaucé et salue avec gratitude le discours prononcé samedi par le président français à l’occasion de l’ouverture de ce forum.

Après quelques incertitudes, le 14e sommet de la Francophonie s’est tenu à Kinshasa et à la date prévue. Un soulagement pour les autorités congolaises, certes, mais aussi pour une majorité des Congolais de l’intérieur et de la diaspora qui ont milité jusqu’au plus haut sommet de l’Etat français, non seulement pour que ce sommet ait lieu, mais aussi pour que le président français, François Hollande, accepte de s’y rendre. C’est le cas notamment de la délégation du groupe de réflexion « Congolais de France » reçue le 17 septembre dernier à la cellule diplomatique de l’Elysée.

Au cours de leur entretien avec les conseillers Afrique de la cellule diplomatique de l’Elysée, Gaspard-Hubert Lonsi Koko (porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo), Dario Maleme (porte-parole des Congolais d’Aubervilliers, adjoint au Maire d’Aubervilliers chargé des finances) et votre serviteur avaient exprimé avec « force et vigueur » les attentes des Congolais  concernant le discours que devrait tenir François Hollande devant les autorités congolaises et présenté quelques suggestions.
Les questions sur la démocratie et le respect de l’opposition, la liberté de la presse, les droits de l’Homme, la bonne gouvernance, la justice, la protection des minorités et des militants associatifs, le droit de se syndiquer, la lutte contre la corruption et les discriminations, exigences universelles en ce qu’elles participent à la paix et à la concorde, c’est-à-dire au « vivre ensemble » ont été au menu de l’échange engagé entre que les membres de la délégation du groupe de réflexion « Congolais de France » et les conseillers Afrique de la cellule diplomatique de l’Elysée.

UNE TRIBUNE « POUR PARLER CLAIR »

Force est de constater qu’au cours de son discours prononcé à  l’occasion de l’ouverture, samedi,  du forum sur la Francophonie, le président français  n’a pas botté en touche pour évoquer certains points saillants soulevés lors de la rencontre entre les membres de la délégation du groupe de réflexion  « Congolais de France » et les conseillers Afrique de la cellule diplomatique de l’Elysée sur la situation en RDC.
Ouverture officielle du XIVe sommet de la Francophonie à Kinshasa
La tenue du 14e sommet de la Francophonie dans la capitale congolaise offrait donc  à François Hollande une bonne tribune pour faire connaitre sa position sur ces sujets. « Pour parler clair ».
La Francophonie a déclaré le président français «  doit porter la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants ».
Pour ce qui concerne la démocratie, les difficultés qui ont émaillé le processus électoral du 28 novembre 2011 en RDC doivent servir de tableau de bord pour rectifier le tir et définir le cadre dans lequel devront se dérouler les prochaines échéances.
Des élections locales, prévues l’an prochain, serviront de test. Et la réforme attendue de la Commission électorale indépendante (Ceni) tout comme la création d’une commission des droits de l’Homme, adresseraient des « signaux positifs » aux Congolais et à la communauté internationale.
« S’il y’a eu des progrès, encore trop timides, ces derniers jours, il y’a un processus en RDC et je souhaite qu’il soit conduit jusqu’à son terme », a déclaré François Hollande à la presse à l’issue de son entretien avec le président congolais.

METTRE LA LANGUE « AU SERVICE DU MONDE ET DE LA LIBERTE »

Le groupe de réflexion « Congolais de France » se réjouit que la question des droits de l’homme ait constitué le fil rouge d’une journée du chef de l’Etat français en RDC, où il a invité les pays membres de la Francophonie à mettre leur langue « au service du monde et de la liberté ».
François Hollande a inauguré la médiathèque Floribert Chebeya
« C’est la bataille des droits de l’homme, elle demeure. Ici nous sommes, je l’ai dit, dans une démocratie où le processus n’a pas été encore complet, c’est le moins que l’on puisse dire. Il y’a encore des réalités inacceptables », a souligné François Hollande, après avoir inauguré une plaque en l’honneur du militant des droits de l’homme congolais, Floribert Chebeya, assassiné en juin 2010.
Selon l’Elysée, François Hollande a particulièrement insisté auprès de Joseph Kabila sur la nécessité que le procès des assassins de Floribert Chebeya se tienne et que ses agresseurs soient condamnés. D’après la même source, le cas des journalistes emprisonnés a été également abordé lors de l’entretien entre les deux chefs d’Etat.  
Outre les représentants de sept ONG de défense des droits de l’homme en RDC, cinq personnalités de l’opposition parlementaire congolaise, « qui ont demandé un renforcement de la démocratie et des libertés en RDC », ont aussi rencontré François Hollande.
Comme l’a ardemment souhaité les membres de la délégation du groupe de réflexion « Congolais de France », Etienne Tshisekedi, chef de l’opposition congolaise,  a été reçu pendant une vingtaine de minutes à la résidence de France par François Hollande.
Selon l’Elysée, « les deux hommes ont évoqué les questions intérieures, y compris les droits de l’opposition et des médias et aussi la situation dans l’Est et l’intégrité territoriale du pays ».

INTANGIBILITLE DES FRONTIERES

La situation infligée depuis une décennie aux populations de la région du Kivu est inacceptable. Par le biais des conseillers Afrique de la cellule diplomatique de l’Elysée, le groupe de réflexion  « Congolais de France »  avait demandé à la France « d’exiger la cessation immédiate des combats et des ingérences extérieures dans cette partie du territoire congolais. Qu’elle invite les pays voisins  de la République Démocratique du Congo- un pays ouvert, mais pas offert ou à prendre-à s’inscrire dans un projet politique qui vise la paix, la sécurité, l’intégration solidaire et le développement socio-économique. Que la France insiste sur le fait que « la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo ne sont pas négociables. » La France devra donc « rappeler avec force et vigueur les principes de la charte de l’Union africaine, relatifs à l’intangibilité des frontières héritées des indépendances. »
Ce qui fut fait. Le groupe de réflexion  « Congolais de France » se félicite donc des propos tenus par le président français à Kinshasa sur cette question, en condamnant les « agressions extérieures » dans l’Est de la RDC où l’armée congolaise est opposée à des groupes qui sèment la terreur. Il lui sait gré d’avoir réaffirmé dans son discours que « les frontières  de la République  Démocratique du Congo sont intangibles », contrairement à Nicolas Sarkozy qui souhaitait un « partage des richesses congolaises » avec le Rwanda.
C’est aussi une bonne chose pour la RDC que  François Hollande, président de la France, l’un des pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies,  se dise favorable à ce que le mandat de la Monusco ( la Mission d’observation des Nations Unies en République Démocratique du Congo), « puisse être précisé, élargi si nécessaire ».
Fort de ce qui précède et parce qu’il se reconnaît dans le discours prononcé par  François Hollande lors du 14e sommet de la Francophonie à Kinshasa, le groupe de réflexion « Congolais de France » en salue hautement la teneur et le remercie pour sa position objective sur la situation en RDC.
                                                        
Robert Kongo, correspondant en France

lundi 15 octobre 2012

François Hollande en Afrique : chapeau, l'artiste !

Comment serrer la main d’un président de la République contesté par une majorité d’électeurs, en l’occurrence Joseph Kabila, sans pour autant légitimer le pouvoir qu’il a confisqué à l’issue du scrutin de novembre 2011 ? L’Élysée devait trouver une parade. Ainsi l’étape sénégalaise du voyage africain de François Hollande était-elle indispensable.
François Hollande à Kinshasa (crédit: © Présidence de la République - Christelle ALIX)
Le séjour africain du président de la République française s’est basé sur l’équilibrisme, atout maître d’un certain François Mitterrand, contrebalançant les acquis démocratiques et les abus aristocratiques, bonne et mauvaise gouvernances, poignées de main chaleureuse à Dakar et froide à Kinshasa. François Hollande a-t-il su négocier la rupture avec ses prédécesseurs, s’agissant de la Françafrique, d’autant plus qu’il a déjà été critiqué pour avoir reçu à l’Élysée les partisans du statu quo et prévu d’être reçu par un Joseph Kabila dont la réélection est en proie à l’illégitimité ? [Lire le billet]

Gaspard-Hubert Lonsi Koko

© Jolpress.com

mardi 9 octobre 2012

A propos de la guerre dans l'Est

Charles Onana : « la tragédie que vit le peuple Congolais à l’Est est le fait d’une politique délibérée de prédation. »
                                 
Auteur de « Ces tueurs Tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise », Charles Onana, journaliste d’enquête et essayiste français, publiera dans les jours qui viennent aux éditions Duboiris un nouveau livre sur la RD Congo intitulé « Europe, crimes et censure au Congo. Les documents qui accusent ». En attendant cette parution, qui ne manquera pas de défrayer la chronique, ce spécialiste des Grands Lacs a accepté de répondre aux questions de notre correspondant en France, Robert Kongo, sur la guerre dans l’Est.

« Europe, crimes, et censure au Congo. Les documents qui accusent » est le titre de votre prochain livre sur la RD Congo. De quoi s’agit-il ?
Il s'agit d'une enquête sur le rôle et l'action de l'Union Européenne dans les Grands Lacs depuis dix ans, plus précisément depuis l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila [lire la suite].
Propos recueillis par Robert Kongo
© Le Potentiel

lundi 8 octobre 2012

Pour une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs

M. Joseph Kabila est président de la République depuis 2001. Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, force est de constater qu’il n’est parvenu, onze années plus tard, à sécuriser le territoire national ni à pacifier la partie orientale de la République Démocratique du Congo. Pis encore, la présence étatique n’est pas assurée dans certaines contrées. Cela risque de porter préjudice à l’unité nationale, au point de rendre de plus en plus crédible l’hypothèse du démembrement de la région du Kivu. Dans ce contexte défavorable à la cohésion nationale, le plan de sortie de crise préconisé par M. Vital Kamerhe, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a certes le mérite de mettre les pieds dans le plat. Malheureusement, il pêche sur plusieurs plans, comme nous l'explique Gaspard-Hubert Lonsi Koko.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la paix au Congo (RDPC) - Photo RDPC.

Il est des moments où une crise doit aller jusqu’au bout de son paroxysme. Ainsi est-il inutile de vouloir systématiquement contourner un obstacle. Il faudra au contraire avoir le courage de s’appuyer dessus. 

Un négociateur impartial 

D’aucuns connaissent le rôle néfaste joué par l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi en vue de la déstabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo. Accepter le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, comme négociateur entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ne pourrait que relever de la naïveté, de l’impuissance et de la complicité. En effet, l’Ouganda, qui mise, comme ses alliés locaux, sur la désintégration de son grand voisin, sera a fortiori juge et partie. Sa partialité ne pourra que renvoyer dos-à-dos les belligérants, et cautionner l’impunité en faveur des criminels réclamés par la Cour pénale internationale.

La République Démocratique du Congo étant un pays souverain, le Rassemblement pour le développement et la paix au Congo (RDPC) milite pour que l’oubli n’efface à jamais les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité commis par les bourreaux des grands lacs. En conséquence, aucun pays impliqué d’une manière ou d’une autre dans les actions relatives aux violences sexuelles, aux violations des droits fondamentaux de la personne humaine, à l’enrôlement de force des enfants dans les groupes armés et au génocide congolais[1] ne doivent faire partie de la médiation. Ainsi le RDPC demande-t-il au président Joseph Kabila de solliciter ses pairs francophones en vue d’une diplomatie susceptible de convaincre le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda de cesser toute implication, directe ou indirecte, dans la région du Kivu. La Francophonie en particulier, et la communauté internationale en général, devront mener à leur encontre la politique de la carotte et du bâton.

Une assistance militaire aux FARDC[2]

Le malheur des populations de l’Est de la République Démocratique du Congo résulte de l’opération Turquoise[3]. La France ayant de ce fait une responsabilité morale au regard des crimes et des violations des droits fondamentaux de la personne humaine à l’encontre des autochtones congolais, le RDPC incite le président Joseph Kabila à demander à son homologue François Hollande pour que la France pèse de tout son poids au Conseil de sécurité des Nations Unies. L’objectant consiste à ce que la Monusco reste la force neutre et puisse assister les FARDC dans leur tâche ayant trait à la pacification de la région du Kivu.

Le rôle négatif des multinationales 

D’aucuns savent que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ne sont que des bras séculiers de multinationales qui sont intéressées à moindre coût par les richesses dont regorge la République Démocratique du Congo. La non-ingérence de ses entreprises étrangères privera leurs faire-valoir de la région des grands lacs de moyens qu’ils mettent à la disposition des rebelles qui sévissent dans la région du Kivu.

Le RDPC souhait que le législateur congolais adapte quelques lois nationales aux divers plans anti-corruption, comme la loi américaine contre les pratiques de corruption à l’étranger (Foreign Corrupt Practices Act)[4] et la loi anglaise[5] concernant les poursuites à l’encontre des multinationales dont les maisons-mères n’ont aucun dispositif de prévention adéquat.

L’illégitime du pouvoir politique

On ne peut continuer d’ignorer l’illégitimité du pouvoir politique en place à Kinshasa, qui ne cesse d’hypothéquer la cohésion nationale. En effet, les conséquences de la crise due aux élections bâclées de 2011[6] ne peuvent qu’encourager le recours aux armes pour sanctionner ceux qui se sont maintenus aux commandes des institutions étatiques indépendamment de la volonté populaire. Sans pour autant sombrer dans les erreurs du passé, allusion entre autres au système « 1 + 4 »[7] ayant été mis en place avant l’élection présidentielle de 2006, le RDPC est favorable aux solutions idoines. Ainsi les Congolais de l’étranger doivent-ils être impliqués, au même titre que les acteurs locaux, dans toute initiative relative à la cohésion nationale.
Documentation
- NicolasSarkozy et Paul Kagame : les noces franco-rwandaises.


[1] La mort de six millions de Congolais est reconnue par les Nations Unies (voir rapport du Projet Mapping 2010 concernant les violations des droits de l'homme 1993-2003).
[2] Forces armées de la République Démocratique du Congo.
[3] Cette opération fut mandatée par les Nations Unies, par le vote de la résolution 929, et menée et par l’armée française – sous le commandement du général Jean-Claude Lafourcade du 21 juin au 24 août 1994 – pour le maintien de la paix au Rwanda. La résolution onusienne avait prévu un déploiement français avec des objectifs humanitaires en coopération avec la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR). Un pont aérien fut donc réalisé entre Paris et Goma, ayant projeté hommes et matériels à l’Est de la République du Zaïre (l’actuel République Démocratique du Congo).
[4] Elle a été utilisée de manière agressive par des juges américains contre des multinationales, lors de pratiques de dessous de table avérées dans le monde.
[5] Une nouvelle loi anti-pots-de-vin au Royaume-Uni, peut-être la plus dure en l’espèce dans le monde, peut avoir des effets sur la lutte contre la corruption à un niveau global. Votée à la fin de l’année 2010, elle est en principe entrée en vigueur en avril 2011.
[6] Lors de la présentation officielle de son rapport final sur le déroulement des élections du 28 novembre dernier, la Voix des sans voix (VSV) a proposé l’organisation de nouvelles élections. Selon cet ONG, la République Démocratique du Congo connaît une crise de légitimité de pouvoir à cause des irrégularités constatées lors de ces élections. Elle a donc proposé l’instauration d’un dialogue entre Joseph Kabila et l’opposant Étienne Tshisekedi, le président d’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), pour la gestion consensuelle du pays en vue de l’organisation des nouvelles élections. (In La VSV demande l’organisation de nouvelles élections en RDC).
[7] Le pouvoir devait être partagé entre un président : Joseph Kabila et quatre vice-présidents. Le gouvernement d’union nationale, formé le 30 juin 2003, était chargé de mettre en œuvre le processus électoral dont le référendum constitutionnel, organisé les 18 et 19 décembre 2005, constituait la première étape, suivie par les élections présidentielle et législatives en juillet et octobre 2006. Le gouvernement avait aussi pour mission de rétablir l’autorité de l’État dans toutes les provinces, autorité bafouée par les belligérants qui s’étaient répartis leur contrôle administratif et militaire, au gré de leurs alliances et de leurs intérêts économiques.

A L'OCCASION DU CINQUIEME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU CHANTEUR MADILU SYSTEM

Danos Canta Nyboma : « Madilu System et Pépé Kallé me manquent énormément »
 
A l’initiative de Maître Vincent Gomez et Godard Motemona, ministre provincial de la ville de Kinshasa, une cérémonie d’hommage à été organisée le samedi 11 août dernier à Kinshasa en l’honneur du chanteur Madilu System, de son vrai nom Jean de Dieu Bialu Madilu Kaba, qui nous a quittés il y’a cinq ans. De nombreuses personnalités du monde artistique, socio-culturel et politique ont répondu à cette invitation. Face à la rédaction de Radio Vexin Val de Seine, Le chanteur Danos Canta Nyboma, qui faisait partie de la délégation de France présente à cette commémoration, a évoqué le déroulement de cette journée du souvenir et la mémoire de son « ami et frère », Madilu System.   
Vous faisiez partie de la délégation de France qui s’est rendue l’été dernier à Kinshasa pour participer à la cérémonie des 5 ans de la mort de Madilu System. Comment cela s’est-il passé ?
Ça s’est très bien passé. Je remercie ici les organisateurs de m’avoir permis d’y participer : le grand mécène, Vincent Gomez, et le ministre provincial de la ville de Kinshasa, Godard Motemona. Tout a commencé par une messe de suffrage à la cathédrale Notre-Dame de Lingwala. Après la messe, nous nous sommes rendus au cimetière de la Gombe où repose à jamais Madilu pour la cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs sur sa tombe. Là, une petite prière a été dite par l’abbé Yves Koko. Puis, nous avons rendu visite à la mère de Madilu, chez elle, à Matete. Pour clôturer la cérémonie, une soirée dinatoire a été organisée au Night-club « Extrême » dans la commune de la Gombe où le public a dansé  au rythme emballant de « Bana System » [lire la suite].
 
Propos recueillis par Robert Kongo

vendredi 5 octobre 2012

Vers une balkanisation de la RDC ?

1ère partie: Retour de Cuba
- Pierre Delannoy, reporter pour Géo et Paris Match.

2ème partie: Vers une balkanisation de la RDC?
- Christophe RIGAUD, journaliste, (blog Arikarabia).
- Gaspard-Hubert LONSI KOKO, homme politique congolais, candidat aux législatives en 2011, auteur de Congo-Kinsahasa : le degré zéro de la politique (L’Harmattan, avril 2012).
Invité(s) :
Christophe Rigaud, journaliste.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, homme politique congolais.
Maria Malagardis
 

mercredi 3 octobre 2012

La RD Congo sur France Culture

Le vendredi 5 octobre 2012 à 11 h 00 (heure de Paris), Gaspard-Hubert Lonsi Koko sera l'invité de CulturesMonde sur France Culture (93,5 MHz). L'émission sera consacrée à l'actualité en République Démocratique du Congo.

Qu’elles soient sociales, sociétales, environnementales, ou économiques ; les problématiques contemporaines se forment et s’appréhendent différemment selon les pays, les régions et les cultures du monde. CulturesMonde se veut une émission d’abord et avant tout culturelle au sens où elle tente de saisir les différences entre ces cultures qui s’entrechoquent, se frictionnent, dans le grand maelstrom de la mondialisation…