Récurrence d’activités des éléments issus des rangs des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, multiples exactions des militaires intégrés dans les Forces armées de la RDC…La partie orientale de la République démocratique du Congo est une fois encore en ébullition, malgré tous les moyens déployés aussi bien par le gouvernement que par la communauté internationale pour venir à bout de ces forces invisibles, dites « incontrôlées ». A y voir de plus près, tout est mis en place pour entretenir le chaos et donner champ libre au plan de balkanisation du pays.
A quelques mois des élections générales, les malheureux événements qui se succèdent à l’Est de la RDC ont certainement une raison – cachée jusqu’alors. Tout semble être mis en place pour entretenir le vide, émietter l’influence de l’Etat et fragiliser le pouvoir en place. Mais, pour quel but ? C’est toute l’énigme.
Depuis le lancement en fanfare des opérations de neutralisation des FDLR, avec le concours - tant décrié - des troupes de l’armée rwandaise, l’on pensait que les FDLR n’étaient plus une menace pour la région. Bien au contraire. Les FDLR ont réussi à accroître leur capacité de nuisance. Dans tous les cas, plus fortes qu’elles ne l’étaient avant.
Tout se passe comme si les opérations aux dénominations aussi diversifiées que prémonitoires (Kimia, Umoja, Amani) n’ont eu pour seul avantage que d’aider les FDLR à se replier aux fins de se reconstituer [lire la suite].
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