Plate-forme d'associations congolaises et associées œuvrant pour la solidarité internationale, le développement durable - économique et culturel - ainsi que la paix en République Démocratique du Congo. Site : http://unionducongo-rdc.org - E-mail : unionducongo@gmail.com - N° de dossier Préfecture de Paris : 00189343 P - N° d'ordre : 08/4523
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mercredi 23 mai 2018
Le droit de vote et d'éligibilité de la diaspora en RDC
--> Selon plusieurs sources officielles, la participation de la diaspora au processus électoral en cours en République Démocratique du Congo pourrait être compromise. En effet, à cause « des contraintes techniques et de faisabilité », les Congolais de l’étranger risquent de ne pas participer aux éventuelles élections du 23 décembre 2018.
La direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) dénonce avec fermeté la tentative de violation des articles 11, 12, 13 et 66 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs à la dignité et à l’égalité en droits, à l’égale protection des lois, à la non-discrimination des Congolais en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques, ainsi qu’au respect mutuel. Ainsi rappelle-t-elle que le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger reste la condition sine qua non en vue de la légitimité des prochains scrutins présidentiel et législatifs.
En conséquent, l’ABACO Europe exige le recensement des Congolais de l’étranger, conformément au calendrier adopté par la CENI, et la création des circonscriptions électorales pour des députés et sénateurs de la diaspora.
Fait à Paris, le 23 mai 1018
Pour la direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l’ABACO
mercredi 11 avril 2018
Le Congo-Kinshasa en quelques lettres
Que représente stratégiquement et économiquement la République Démocratique du Congo à l’échelle à la fois locale, régionale, continentale et mondiale ? Pourquoi, depuis le 30 juin 1960, date de son accession à la souveraineté internationale, ce pays est toujours déstabilisé ? Pourquoi les étrangers, qu’ils soient Africains ou non, s’arrangent-ils sans cesse pour que cet État ne soit pas du tout dirigé par des Congolais d’origine ?
Militant contre des forces à la fois centripètes et centrifuges, quelques Congolais essaient d’impulser un nouvel élan en vue d’une République Démocratique du Congo politiquement éclairée et économiquement viable. L’auteur de cet ouvrage est sans conteste l’un d’eux.
Que pense-t-il, s’agissant surtout de l’avenir des populations congolais et du devenir de son pays ? Quelle vérité recèlent les mots qu’il égrène patriotiquement ? Cherche-t-il à tracer des sillons que suivront les Congolais éveillés et les forces vives de ce géant assailli, presque agressé, de toutes parts ? Veut-il façonner un moule dans lequel coulera en toute conscience le Congolais de demain ? A-t-on affaire à un acteur politique habile et avisé, condottiere pétri d’ambition constructive ? Forban de la politique ou fin stratège ? Quelle part jouera-t-il dans la IVe République, qui plus est en gestation, d’un pays qui a forcément besoin d’un véritable homme, ou femme, d’État en vue de l’ancrage de manière positive dans le troisième millénaire ?
Titre : Le Congo-Kinshasa en quelques lettres
Auteur : Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Éditeur : L'Atelier de l'Égrégore
Sortie : le 12 mars 2018
Militant contre des forces à la fois centripètes et centrifuges, quelques Congolais essaient d’impulser un nouvel élan en vue d’une République Démocratique du Congo politiquement éclairée et économiquement viable. L’auteur de cet ouvrage est sans conteste l’un d’eux.
Que pense-t-il, s’agissant surtout de l’avenir des populations congolais et du devenir de son pays ? Quelle vérité recèlent les mots qu’il égrène patriotiquement ? Cherche-t-il à tracer des sillons que suivront les Congolais éveillés et les forces vives de ce géant assailli, presque agressé, de toutes parts ? Veut-il façonner un moule dans lequel coulera en toute conscience le Congolais de demain ? A-t-on affaire à un acteur politique habile et avisé, condottiere pétri d’ambition constructive ? Forban de la politique ou fin stratège ? Quelle part jouera-t-il dans la IVe République, qui plus est en gestation, d’un pays qui a forcément besoin d’un véritable homme, ou femme, d’État en vue de l’ancrage de manière positive dans le troisième millénaire ?
Titre : Le Congo-Kinshasa en quelques lettres
Auteur : Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Éditeur : L'Atelier de l'Égrégore
Sortie : le 12 mars 2018
mercredi 19 octobre 2016
L'ABACO rejette les conclusions du Dialogue national au profit des pourparlers véritablement républicains et inclusifs en RDC
Les assises du Dialogue national initié par le président de la République Démocratique du Congo ont abouti à la signature d'un accord prévoyant l'élection présidentielle au mieux en avril 2018, confiant la primature à la frange très minoritaire de l'opposition et mettant en place un comité de suivi national issu dudit dialogue. Au titre de cet accord, contrairement aux dispositifs constitutionnels, le président de la République en fin de mandat restera au pouvoir jusqu'à l'élection de son successeur.
Au-delà du fait que la plus grande majorité de l'opposition politique et de la société civile ne se sent pas concernée par les résolutions d'un forum auquel leurs membres n'ont pas participé, la Direction Europe de l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO) constate qu'elles violent les articles 70, 71, 73, 74 et 75 de la Constitution du 18 février 2006 relatifs aux mandats du président de la République, à l'organisation de l'élection présidentielle, à la vacance et à l'intérim de la présidence de la République.
L'ABACO constate également l'absence de garantie, s'agit de la non-candidature du président de la République sortant au prochain scrutin et de la non-préservation de la limitation du nombre de mandats. En effet, même si le texte voté fait appel au respect des articles de la Constitution, rien ne garantit que les kabilistes et leurs complices de l'opposition ne profiteront pas du vide sciemment voulu par les participants à ce Dialogue national dans l'optique de maintenir ad vitam eternam Joseph Kabila au pouvoir.
Au vu des arguments évoqués ci-dessus, la Direction Europe de l'ABACO rejette avec force et vigueur l'accord signé par la majorité présidentielle et une infime minorité de l'opposition, ainsi qu'une société civile peu représentative de la réalité militante, et demandera au Gouvernement qui sera en place de saisir la Cour constitutionnelle dès le 20 décembre 2016, conformément à l'article 76 de la Constitution, en vue de la déclaration de la vacance de la présidence de la République.
D'ores et déjà, l'ABACO en appelle aux populations congolaises afin d'éviter le coup d’État constitutionnel fomenté par le président de la République sortant et ses affidés. Ainsi le peuple congolais doit-il recourir aux voix légales, notamment à l'article 64 de la Constitution, pour rétablir l'ordre constitutionnel et exiger un Dialogue républicain et inclusif dans l’optique d'une transition politique pacifiée.
Fait à Paris, le 19 octobre 2016
Pour la Direction Europe de l'ABACO,
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l'Alliance de Base pour l'Action Commune
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jeudi 30 juin 2016
Les 10 propositions pour la République Démocratique du Congo
Dans l’absolu, l’ABACO axe ses dix propositions sur des valeurs relatives au triptyque – Dieu, les Ancêtres et le Peuple – susceptible d’asseoir une politique humaniste en vue de la Liberté, de l’Égalité, de la Sécurité et de la Paix.
La Liberté, parce que l’ABACO souhaite la plénitude de la vie dont doit jouir le citoyen congolais. C’est la souveraineté dont doit bénéficier le peuple pour choisir ses représentants ou ses dirigeants. C’est l’indépendance de la Nation dans la détermination de son avenir politique.
L’Égalité, parce que l’ABACO milite davantage pour que les Congolais vivent dans une société qui doit donner à ses enfants les chances similaires, les opportunités identiques pour bâtir la collectivité et défendre la Nation. Cette dignité doit être apportée par les pouvoirs publics dans la vie quotidienne de chaque citoyen, pour que ce dernier soit épanoui.
La Sécurité, parce que l’ABACO tient à la protection des droits de l’individu et de la collectivité, à l’harmonisation des droits individuels et des libertés publiques en vue de garantir la paix, à la concorde et à l’unité politique de la Nation. La justice doit en principe protéger les plus faibles contre le pouvoir de l’État et de l’administration publique.
La Prospérité, parce que l’ABACO compte sur la meilleure gestion des ressources abondantes de la collectivité publique, celles-ci devant être mises à la disposition des citoyens pour assurer le succès et le rayonnement, la puissance matérielle et la souveraineté politique, le confort social et l’épanouissement économique des populations.
La Liberté, parce que l’ABACO souhaite la plénitude de la vie dont doit jouir le citoyen congolais. C’est la souveraineté dont doit bénéficier le peuple pour choisir ses représentants ou ses dirigeants. C’est l’indépendance de la Nation dans la détermination de son avenir politique.
L’Égalité, parce que l’ABACO milite davantage pour que les Congolais vivent dans une société qui doit donner à ses enfants les chances similaires, les opportunités identiques pour bâtir la collectivité et défendre la Nation. Cette dignité doit être apportée par les pouvoirs publics dans la vie quotidienne de chaque citoyen, pour que ce dernier soit épanoui.
La Sécurité, parce que l’ABACO tient à la protection des droits de l’individu et de la collectivité, à l’harmonisation des droits individuels et des libertés publiques en vue de garantir la paix, à la concorde et à l’unité politique de la Nation. La justice doit en principe protéger les plus faibles contre le pouvoir de l’État et de l’administration publique.
La Prospérité, parce que l’ABACO compte sur la meilleure gestion des ressources abondantes de la collectivité publique, celles-ci devant être mises à la disposition des citoyens pour assurer le succès et le rayonnement, la puissance matérielle et la souveraineté politique, le confort social et l’épanouissement économique des populations.
Formats : PDF et EPUB (numériques)
Pour plus d'informations, prière de cliquer sur le lien ci-contre : http://atelieregregore.eu/fr/item/les-10-propositions-pour-la-rdc
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vendredi 6 mai 2016
RDC : Une division interne n'est pas forcément une opposition nationale
Après l'annonce officielle de la candidature de Moïse Katumbi, l'ancien gouverneur du Katanga, à la présidence de la République Démocratique du Congo, l'Alliance de Base pour l'Action Commune (ABACO) donne son point de vue à travers son premier Vice-Président Gaspard-Hubert Lonsi Koko.
Œil d'Afrique : Quelle est votre réaction par rapport à l'annonce de Moïse Katumbi Chapwe à la présidence de la République Démocratique du Congo ?
Qu'attendez-vous comme réponse de ma part ? Tout Congolais n'est-il pas habilité à être candidat à la présidence de la République, conformément à l'article 72 de la Constitution ? La candidature de monsieur Katumbi a au moins le mérite de confirmer le statu quo du paysage politique et le choix éventuel, le moment venu, à cet effet.
Œil d'Afrique : C'est-à-dire ?
J'ai cru comprendre que monsieur Katumbi était un fervent adepte de la candidature unique de l'opposition. Or, en aucun cas, l'annonce de sa candidature à la présidence de la République n'est le fait de l'adoubement des partis politiques de l'opposition dont il s'est curieusement senti proche après avoir soutenu très longtemps les idées du PPRD. Je constate seulement que la supercherie n'est plus un secret pour personne.
Œil d'Afrique : Pourriez-vous préciser encore plus votre pensée ?
Je suis pourtant explicite.
Œil d'Afrique : Essayer de sortir un peu de cette ambiguïté, qui caractérise le bon Mukongo et l'habile analyste politique que vous êtes...
Sans renier le fait d'être Mukongo par mes deux parents, je me considère avant tout comme un Congolais d'origine mû par la volonté d'apporter à ses compatriotes la dignité et le bonheur auxquels ils aspirent. Au sein de l'Alliance de Base pour l'Action Commune, parti politique dont je suis le premier Vice-Président, nous sommes conscients que la divergence dans la sphère gouvernementale ne confère pas naturellement le label propre à l'appartenance à l'opposition. On est en principe opposant sur des bases idéologiques, et non sur une simple dissidence interne.
Œil d'Afrique : Qualifiez-vous donc Moïse Katumbi comme un membre de la majorité présidentielle et non un opposant ?
En tout cas, la position libérale des partisans de monsieur Katumbi n'ont rien à avoir avec la pensée réellement social-démocrate préconisée par mon parti l'ABACO. La majorité des soutiens de l'ancien gouverneur du Katanga, à commencer par la G7, a constitué une fraction importante de la mouvance gouvernementale. Aucun parti de l'opposition n'ayant été dupe pour croire à la mystérieuse conversion d'anciens kabilistes aux combats de l'opposition, la candidature de monsieur Katumbi reflète tout simplement l'œuvre d'une scission au sein du PPRD qui a poussé les alliés politiques de ce parti à faire le choix entre messieurs Kabila et Katumbi. Une division interne n'est pas forcément une opposition nationale.
Œil d'Afrique : Que compte faire l'ABACO face à cette division, interne soit-elle, dès lors que votre parti est partisan d'un dialogue national préconisé par le président Joseph Kabila ?
L'ABACO est favorable au dialogue pour trouver une voie intelligente, s'agissant du devenir de la République Démocratique du Congo et de la vraie joie de vivre du peuple congolais. Nous ne sommes pas partisans d'une transition incluant les premiers responsables de la crise politique et de l'hécatombe socio-économique auxquelles est confronté le pays. Plus précisément, notre aspiration au dialogue inclusif et républicain ne conditionne pas notre adhésion à un individu, qu'il se réclame de l'opposition ou de la majorité. L'ABACO souhaite une réelle alternative politique, raison pour laquelle notre parti politique privilégie le projet de société susceptible de générer une alliance programmatique.
Œil d'Afrique : Êtes-vous en train de peaufiner, vous-même, une candidature à la présidence de la République, comme l'affirment certaines sources bien informées ?
Encore faut-il qu'il y ait élection présidentielle à la fin de l'année, après que la CENI ait réellement livré un fichier électoral fiable. Mon implication la plus sérieuse consiste à ce que l'ABACO puisse apparaître comme le parti politique ayant le projet le plus cohérent et le plus crédible possible. C'est dans cette optique que nous travaillons en ce moment. En tous cas, la désillusion étant une sottise en politique, nous préférons privilégier le principe qui veut que chaque chose se fasse en son temps. Je renvoie d'ailleurs vos lecteurs à nos 10 propositions pour la RD Congo de demain. « Que nulle n'entre s'il n'est géomètre », pouvait-on lire à l'entrée de l'Académie, l'école fondée à Athènes par Platon.
Propos recueillis par Roger Musandji
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samedi 2 janvier 2016
Vœux de l’ABACO pour la RD Congo
Chers Compatriotes,
Si 2015 fut marquée par les horreurs dans l’Est du pays et l’insécurité à travers le territoire national, l’ABACO souhaite que 2016 soit l’année de la paix et de la sécurité.
Si 2015 fut marquée par une crise institutionnelle sans précédent et la promulgation des lois injustes, l’ABACO souhaite que 2016 soit parsemée d’éclats de joie et de pétales de bonheur.
Si 2015 fut marquée par l’arrestation et l’emprisonnement des acteurs politiques à cause de leurs convictions et des journalistes dans l’exercice de leur fonction, l’ABACO souhaite que 2016 soit éclairée par la flamme du patriotisme et de la justice, ainsi que par l’étincelle de la cohésion nationale.
L’ABACO s’engage donc à apporter sa contribution, par des propositions constructives, pour que 2016 soit l’année de la sortie de crise. Pour que l’impossible soit à la portée des Congolaises et des Congolais, l’ABACO prendra des risques et osera porter à bras le corps notre destin commun.
Impulsons donc ensemble les nouvelles initiatives favorables aux actions qui nous permettront de gagner tous les défis à venir !
Que nos ancêtres et toutes les forces spirituelles protègent la République Démocratique du Congo, notre chère Patrie !
Bonne et heureuse année !
Si 2015 fut marquée par les horreurs dans l’Est du pays et l’insécurité à travers le territoire national, l’ABACO souhaite que 2016 soit l’année de la paix et de la sécurité.
Si 2015 fut marquée par une crise institutionnelle sans précédent et la promulgation des lois injustes, l’ABACO souhaite que 2016 soit parsemée d’éclats de joie et de pétales de bonheur.
Si 2015 fut marquée par l’arrestation et l’emprisonnement des acteurs politiques à cause de leurs convictions et des journalistes dans l’exercice de leur fonction, l’ABACO souhaite que 2016 soit éclairée par la flamme du patriotisme et de la justice, ainsi que par l’étincelle de la cohésion nationale.
L’ABACO s’engage donc à apporter sa contribution, par des propositions constructives, pour que 2016 soit l’année de la sortie de crise. Pour que l’impossible soit à la portée des Congolaises et des Congolais, l’ABACO prendra des risques et osera porter à bras le corps notre destin commun.
Impulsons donc ensemble les nouvelles initiatives favorables aux actions qui nous permettront de gagner tous les défis à venir !
Que nos ancêtres et toutes les forces spirituelles protègent la République Démocratique du Congo, notre chère Patrie !
Bonne et heureuse année !
mardi 29 septembre 2015
Les conclusions de l'Abaco au regard de l'avant-projet du budget 2016 en RD Congo
Alors que le gouvernement de la République Démocratique du Congo avait annoncé le vendredi dernier qu’il tablait sur une accélération de la croissance économique nationale à 9 % en 2016, la Troïka stratégique a arrêté à 9 milliards USD l’avant-projet du Budget 2016. Si les estimations faites sur la base des réalisations à fin juin 2015 ont fait état d’un ralentissement du taux de croissance de 1,1 % par rapport à son niveau de 2014, passant de 9,5 % à 8,4 %, force est de constater qu’elle est en baisse de 0,5 % en comparaison du rectificatif de 2015, voire de 0,9 % au regard des prévisions de janvier 2015. Et si l’on s’en tient aux récentes tergiversations, le pays risquera de se retrouver, en août 2016, avec un taux de croissance de 7,9 %.
Pour éviter un éventuel désenchantement, l’Alliance de Base pour l’Action Commune préconise la rigueur dans la chose publique. En effet, en parvenant à récupérer au moins 4,9 milliards des 11 milliards USD des flux financiers illicites enregistrés annuellement par l’Etat congolais et en faisant un meilleur usage des ressources externes, le budget 2016 serait d’au moins 13,2 milliards USD. Ainsi la République Démocratique du Congo surferait aisément à travers « les effets du ralentissement économique chinois ».
L’ABACO rappelle qu’en tablant judicieusement sur les potentielles naturelles dont disposent la Réplique Démocratique du Congo, la croissance économique atteindrait, probablement, plus de 65 milliards USD en 2020.
Fait à Paris, le 29 septembre 2015
Pour l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président
Pour éviter un éventuel désenchantement, l’Alliance de Base pour l’Action Commune préconise la rigueur dans la chose publique. En effet, en parvenant à récupérer au moins 4,9 milliards des 11 milliards USD des flux financiers illicites enregistrés annuellement par l’Etat congolais et en faisant un meilleur usage des ressources externes, le budget 2016 serait d’au moins 13,2 milliards USD. Ainsi la République Démocratique du Congo surferait aisément à travers « les effets du ralentissement économique chinois ».
L’ABACO rappelle qu’en tablant judicieusement sur les potentielles naturelles dont disposent la Réplique Démocratique du Congo, la croissance économique atteindrait, probablement, plus de 65 milliards USD en 2020.
Fait à Paris, le 29 septembre 2015
Pour l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président
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dimanche 27 septembre 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20150927/00045 relatif à l’éventualité d’un référendum en RD Congo
Dans un courrier daté du 22 septembre 2015, le Premier ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin MATATA PONYO MAPON, aurait demandé au ministre de l’Intérieur, Évariste BOSHAB, d’apprêter de concert avec les ministres et autres structures concernés, les observations du Gouvernement à propos de la proposition de la loi, initiée par les députés nationaux Lucain KASONGO MWADIAVITA et ILUNGA MONGA, portant organisation du référendum.
Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), courant à part entière de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), souhaiterait connaître la question sur laquelle les électeurs congolais seraient consultés. Ce référendum concernerait-il l’adoption d’une loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent ? Ladite consultation porterait-elle sur l’adoption d’un projet tendant à autoriser la ratification d’un traité, ou alors sur la forme républicaine du Gouvernement ?
D’ores et déjà, au vu de la récente crise politique ayant ébranlé l’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP) et de la polémique autour du chronogramme établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le RDPC s’opposerait avec force et vigueur à toute procédure détournée dans le but de consacrer la légitimité du président de la République et de sa majorité.
Fait à Paris, le 27 septembre 2015
Pour la Direction du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO)
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samedi 26 septembre 2015
10 bonnes raisons d'adhérer à l'ABACO
En République Démocratique du Congo, la crise ne cesse de fragiliser les institutions et le patriotisme. Face à une telle menace, il est primordial de faire vraie émerger une alternative politique qui permettra à notre pays et aux prochaines générations de vivre, sans contrainte et sans entrave, la liberté et la démocratie, la justice et la sécurité, la paix et la concorde politique, la cohésion sociale, la réconciliation nationale et la véritable indépendance.
À cet effet, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) a pris la résolution de définir les principales orientations pour un projet de société cohérent, novateur et révolutionnaire. Celui-ci permettra à notre pays de se forger une place privilégiée parmi les grandes Nations de ce monde. L'ambition de l'ABACO consiste à offrir aux Congolaises et aux Congolais l’opportunité de reconquérir par la noblesse du travail et la capacité de l’intelligence, par la solidarité et la fraternité, par la tolérance et la justice, une dignité semblable à celle qui fait la fierté et la grandeur des peuples libres et généreux, créatifs et industrieux.
Le projet de l’ABACO s’articule autour de 10 thématiques capitales (*) :
– l’éducation pour tous et la formation professionnelle ;
– la santé pour tous, la maîtrise de l’économie sociale et l’autonomie alimentaire ;
– la liberté d’entreprendre, le partenariat équitable avec les entreprises étrangères et le développement des infrastructures ;
– la laïcité républicaine, le respect de la femme et la protection de l’enfant, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ;
– l’intégrité territoriale et la souveraineté politique ;
– l'investissement dans la jeunesse, le marketing culturel et le recours aux origines ;
– la nouvelle société congolaise et le rôle de l’État républicain ;
– une armée, une gendarmerie et une police citoyennes ;
– le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora, et l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine ;
– la fin de l’exil des âmes et l’évolution des mentalités.
Lire la suite...
À cet effet, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) a pris la résolution de définir les principales orientations pour un projet de société cohérent, novateur et révolutionnaire. Celui-ci permettra à notre pays de se forger une place privilégiée parmi les grandes Nations de ce monde. L'ambition de l'ABACO consiste à offrir aux Congolaises et aux Congolais l’opportunité de reconquérir par la noblesse du travail et la capacité de l’intelligence, par la solidarité et la fraternité, par la tolérance et la justice, une dignité semblable à celle qui fait la fierté et la grandeur des peuples libres et généreux, créatifs et industrieux.
Le projet de l’ABACO s’articule autour de 10 thématiques capitales (*) :
– l’éducation pour tous et la formation professionnelle ;
– la santé pour tous, la maîtrise de l’économie sociale et l’autonomie alimentaire ;
– la liberté d’entreprendre, le partenariat équitable avec les entreprises étrangères et le développement des infrastructures ;
– la laïcité républicaine, le respect de la femme et la protection de l’enfant, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion ;
– l’intégrité territoriale et la souveraineté politique ;
– l'investissement dans la jeunesse, le marketing culturel et le recours aux origines ;
– la nouvelle société congolaise et le rôle de l’État républicain ;
– une armée, une gendarmerie et une police citoyennes ;
– le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de la diaspora, et l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine ;
– la fin de l’exil des âmes et l’évolution des mentalités.
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lundi 7 septembre 2015
La régionalisation des la République Démocratique du Congo
La promulgation par le président de la République Démocratique du Congo, en mars 2015, de la loi portant programmation et déterminant les modalités d’installation des nouvelles provinces a confirmé le passage des 11 à 26 provinces conformément à l’article 2 de la Constitution du 18 février 2006. En ayant demandé le 4 septembre dernier à la Cour constitutionnelle de reconstituer les anciennes provinces démembrées, le député Martin Fayulu a soulevé un vrai problème de fond qui ne doit laisser aucun Congolais indifférent.
La violation de la Constitution
Contrairement aux déclarations de l’honorable Fayulu, le redécoupage territorial s’est effectué neuf ans après la promulgation de la Loi fondamentale. Pis encore, à l’exception des sénateurs et députés des provinces de Kinshasa et du Bas-Congo, tous les autres avaient été élus sur la base des circonscriptions inexistantes car leurs circonscriptions étaient calquées sur des provinces virtuelles. En conséquence, neuf parlements provinciaux et le Sénat ont longtemps fonctionné dans l’illégalité – c’est-à-dire en violation pure et simple du texte fondamental. Il fallait donc régulariser cette situation pour se conformer enfin aux lois de la République.
Cette régularisation est-elle pour autant la meilleure solution, ou la moins mauvaise possible, en matière de décentralisation ? Selon Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, le gouvernement n’a pas d’argent pour organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées. La révision de la croissance en baisse de 1 point pour l’année 2015 est un message subliminal non seulement pour justifier l’annulation du scrutin relatif aux nouveaux exécutifs provinciaux, mais aussi pour un éventuel report des élections à venir.
Une décentralisation constructive
Il ne suffit pas de demander à la Cour constitutionnelle, laquelle n’a fait qu’approuver un dispositif figurant déjà dans la Loi fondamentale, mais d’engager un réel rapport de force favorable à une décentralisation constructive. Seule une nouvelle dynamique politique pourra permettre, dans le cadre de la IVe République, un nouveau paysage territorial. A cet effet, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) préconise de coiffer les vingt-six nouvelles provinces par sept grandes régions : à savoir le Kongo central intégrant la ville de Kinshasa et la province du Kwango, le Bandundu, le Kasaï qui naîtra de la fusion des deux Kassaï, le Katanga, le Kivu réunissant le Nord et le Sud Kivu ainsi que le Maniema, l’Equateur et le Haut-Congo.
Ces nouvelles entités territoriales seront respectivement administrées par une assemblée composée de conseillers régionaux et dirigée par un président assisté de vice-présidents. Leurs compétences auront une portée régionale, tandis que les attributions des provinces – qui les constitueront – concerneront les dossiers locaux. Un commissaire de la République – assisté de chefs des districts, d’administrateurs des territoires, de chefs des secteurs et des groupements – y articulera la politique gouvernementale.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
La violation de la Constitution
Contrairement aux déclarations de l’honorable Fayulu, le redécoupage territorial s’est effectué neuf ans après la promulgation de la Loi fondamentale. Pis encore, à l’exception des sénateurs et députés des provinces de Kinshasa et du Bas-Congo, tous les autres avaient été élus sur la base des circonscriptions inexistantes car leurs circonscriptions étaient calquées sur des provinces virtuelles. En conséquence, neuf parlements provinciaux et le Sénat ont longtemps fonctionné dans l’illégalité – c’est-à-dire en violation pure et simple du texte fondamental. Il fallait donc régulariser cette situation pour se conformer enfin aux lois de la République.
Cette régularisation est-elle pour autant la meilleure solution, ou la moins mauvaise possible, en matière de décentralisation ? Selon Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, le gouvernement n’a pas d’argent pour organiser les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces nouvellement créées. La révision de la croissance en baisse de 1 point pour l’année 2015 est un message subliminal non seulement pour justifier l’annulation du scrutin relatif aux nouveaux exécutifs provinciaux, mais aussi pour un éventuel report des élections à venir.
Une décentralisation constructive
Il ne suffit pas de demander à la Cour constitutionnelle, laquelle n’a fait qu’approuver un dispositif figurant déjà dans la Loi fondamentale, mais d’engager un réel rapport de force favorable à une décentralisation constructive. Seule une nouvelle dynamique politique pourra permettre, dans le cadre de la IVe République, un nouveau paysage territorial. A cet effet, l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) préconise de coiffer les vingt-six nouvelles provinces par sept grandes régions : à savoir le Kongo central intégrant la ville de Kinshasa et la province du Kwango, le Bandundu, le Kasaï qui naîtra de la fusion des deux Kassaï, le Katanga, le Kivu réunissant le Nord et le Sud Kivu ainsi que le Maniema, l’Equateur et le Haut-Congo.
Ces nouvelles entités territoriales seront respectivement administrées par une assemblée composée de conseillers régionaux et dirigée par un président assisté de vice-présidents. Leurs compétences auront une portée régionale, tandis que les attributions des provinces – qui les constitueront – concerneront les dossiers locaux. Un commissaire de la République – assisté de chefs des districts, d’administrateurs des territoires, de chefs des secteurs et des groupements – y articulera la politique gouvernementale.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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jeudi 3 septembre 2015
Croissance 2015 en RDC, mascarade ou manque de rigueur ?
Le Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo, a réuni le 24 août dernier un comité exécutif – composé de très hauts responsables comme le gouverneur de la Banque centrale, ainsi que les ministres des Finances, du Budget et de l’Économie nationale. A l’issue de ladite séance de travail, cette instance a décidé de revoir à la baisse la prévision de croissance en 2015. Cela est dû, aux dires des auteurs de cette initiative, au ralentissement de l’activité économique constaté au premier semestre de l’année en cours. Force est de constater que, en passant de 9,5 % à 8,4 %, les estimations faites sur la base des réalisations à fin juin 2015 régresse de 1,1 point par rapport à l’exercice 2014. Il faut savoir que, en février dernier, le gouvernement congolais avait tablé sur une croissance annuelle de 10,4 % tandis que, début juin, la mission du FMI dans le pays avait avancé le chiffre de 9,2 %.
Les différentes estimations
Le Premier Ministre congolais avait indiqué le 3 mars dernier, sans plus de précision, que le gouvernement escomptait une croissance « à deux chiffres ». Entre-temps, il avait annoncé avec que « selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, si [le gouvernement maintenait] ce rythme de création de richesses, la RD Congo pourrait devenir un pays émergent en 13 ans ». D’après les prévisions du FMI, la République Démocratique du Congo devait enregistrer une croissance économique de 9,1 % en 2015. Quant au Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un courant politique au sein de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO), il préconisait 11,65 % en 2015, c’est-à-dire 12,5 milliards USD. Par contre, pour ce même exercice, Augustin Matata Ponyo avait proposé un budget de 9 milliards USD.
S’agissant de l’exercice 2015, les analyses les plus sérieuses tablaient le budget à 13,2 milliards USD. A ce rythme, le taux de croissance aurait pu évoluer de 12,8 % en 2015 à 19,40 % en 2019. Une pareille progression aurait permis à la République Démocratique du Congo de figurer parmi les pays émergents en moins de 10 ans, bien avant le pronostic du PNUD.
Montage ou réalité ?
Quand on s’imagine que le budget minimal de la République Démocratique du Congo pour l’exercice 2015 devrait en principe s’élever à 24,2 milliards USD, par rapport à ses potentialités naturelles, la régression de 1,1 % de la prévision de croissance ne peut que susciter des interrogations. Par conséquent, on peut conclure que le Premier ministre Matata Ponyo n’a pas su mettre en place une politique rigoureuse en mesure de récupérer les 11 milliards USD des flux financiers illicites enregistrés annuellement par l’Etat congolais, ni d’encourager un meilleur usage des ressources externes. S’il avait agi de la sorte, le budget aurait connu une augmentation d’au moins 13,2 milliards USD cette année. Ainsi la croissance aurait-elle pu atteindre, à ce rythme, plus de 65 milliards USD en 2020.
Un proverbe bantou déconseille de vendre le gibier dans le sac. De plus, la découverte d’une quelconque supercherie finit toujours par ôter toute crédibilité au vendeur malhonnête. En tout cas, il n’a échappé à personne que l’annonce relative à la baisse de la croissance est faite, comme par hasard, à l’approche des échéances électorales. Est-ce une façon de suggérer le report de différents scrutins, donc le maintien des acteurs politiques déjà en place dans les institutions étatiques, faute de moyens financiers ? Dans l’affirmative, à qui profitera financièrement ce maquillage ?
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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