samedi 29 mai 2010

L'Onu autorise le retrait de 2 000 soldats de sa mission en RDC

Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé vendredi le retrait, le mois prochain, de 2 000 casques bleus de la Monuc déployés dans la République du Congo démocratique, sans s'engager sur d'autres départs comme le réclame Kinshasa.

Militaires ghanéens, membres de la Monuc, en patrouille. Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé le retrait, le mois prochain, de 2.000 casques bleus de la Monuc déployés dans la République du Congo démocratique, sans s'engager sur d'autres départs comme le réclame Kinshasa. (Reuters/Katrina Manson)
Militaires ghanéens, membres de la Monuc, en patrouille.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé le retrait, le mois prochain,
de 2 000 casques bleus de la Monuc déployés dans la République Démocratique du Congo,
sans s'engager sur d'autres départs comme le réclame Kinshasa.
(Reuters/Katrina Manson)

Les investisseurs potentiels ainsi que les ONG de défense des droits de l'homme craignent qu'une évacuation précipitée du contingent de la Mission des Nations unies au Congo ne déclenche de nouvelles violences dans un pays qui émerge avec difficulté de la guerre civile de 1998-2003.

Le président congolais Joseph Kabila insiste quant à lui pour que la totalité du contingent de la Monuc, soit 20.500 soldats, ait quitté son pays d'ici 2011 pour, selon des responsables de l'Onu, des questions d'orgueil national.

La résolution adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité autorise "le retrait d'ici le 30 juin 2010 de 2 000 membres du personnel militaire des Nations unies de secteurs où la sécurité le permet".

Le texte prolonge le mandat de la Monuc, qui est la plus importante force de paix de l'Onu au monde, jusqu'à la fin juin, date à laquelle elle sera rebaptisée Monusco (Mission de l'Onu pour la stabilisation du Congo).

La Monusco a été autorisée à rester dans l'ex-Congo belge pour douze mois supplémentaires, le Conseil de sécurité précisant que de nouveaux retraits seront décidés en fonction des conditions existant sur le terrain.

© L'Express

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