Dans un communiqué de presse daté du 18 mars 2010, Union du Congo a constaté le caractère anticonstitutionnel de la révision constitutionnelle en cours, car elle a violé l'article 220 qui stipule : « la forme républicaine de l'État, le principe du suffrage universel, [...] l'indépendance du pouvoir judiciaire ne peuvent faire l'objet d'aucune révision constitutionnelle ». Le même article insiste sur le fait qu'« est formellement interdite toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet [...] de réduire les prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées ».
En conséquence, Union du Congo a rappelé aux parlementaires et partis politiques leur rôle s'agissant de la promotion de la bonne gouvernance. Par la même occasion, Union du Congo a demandé aux Congolaises et aux Congolais d'assumer concrètement, d'une manière ou d'une autre, leur souveraineté au cas où les parlementaires bafoueraient les lois fondamentales de la République.
Le Bureau d'Union du Congo prend donc acte de la demande de l'opposition politique (MLC, CD, ODR, CDA et RDC) au Président de la République, Chef de l’État, garant du respect de la Constitution, de mettre fin à ces violations répétées de la Constitution.
Le Bureau d'Union du Congo
Fait à Paris, le 18 mars 2010
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