Des ONG françaises et congolaises ont lancé mercredi à Paris un appel à la mobilisation de l'opinion et des dirigeants français en faveur de la paix en République démocratique du Congo (RDC), notamment à travers la lutte contre le pillage des ressources de ce pays.
"Après 15 ans de guerre en RDCongo, nous demandons notamment à la France de s'impliquer activement dans la paix notamment sur la protection des civils, l'accès à des services de base, le renforcement des processus démocratiques et la fin de la militarisation de l'exploitation des ressources naturelles", a expliqué lors d'une conférence de presse Alexandra Barjon de l'ONG Cosi.
Cette campagne est également soutenue par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire), Oxfam France, le Secours catholique-Caritas, le Réseau France Afrique Centrale (RéFAC), et des organisations congolaises comme la Commission épiscopale Justice et paix.
Les participants se sont notamment félicité de la volonté de la France d'organiser en 2010 un Forum régional pour la coopération dans les Grands Lacs.
"La militarisation des ressources naturelles aujourd'hui dans le Kivu (est) continue à freiner les efforts de paix et à financer ce conflit", a souligné Zobel Behalal, du CCFD. "Nous espérons avec ce forum un engagement ferme des pays voisins de la RDCongo, notamment le Burundi et le Rwanda, à stopper tout soutien au pillage des ressources naturelles congolaises".
"La France a également l'obligation de s'engager sur cette question car des capitaux et des intérêts français sont impliqués dans ce problème via une complicité passive ou active", a-t-il ajouté, citant notamment l'exemple de la SDV, une filiale du groupe Bolloré, transportant des minerais congolais.
"Nous parlons de sommes énormes qui, plutôt que de financer le développement du Congo profitent aux groupes armés et sapent tous les efforts de paix", a-t-il estimé.
"Les consommateurs en Europe ont le droit et le devoir de demander aux acteurs économiques l'origine du coltan qui se trouvent dans leurs portables", a relevé M. Behalal.
Pour Alain-Joseph Lomandja, de la Commission épiscopale Justice et Paix, cette question "nécessite l'élaboration d'un cadre juridique international contraignant pour les multinationales afin de mettre fin à un système qui tient le pays en otage".
© AFP
"Après 15 ans de guerre en RDCongo, nous demandons notamment à la France de s'impliquer activement dans la paix notamment sur la protection des civils, l'accès à des services de base, le renforcement des processus démocratiques et la fin de la militarisation de l'exploitation des ressources naturelles", a expliqué lors d'une conférence de presse Alexandra Barjon de l'ONG Cosi.
Cette campagne est également soutenue par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire), Oxfam France, le Secours catholique-Caritas, le Réseau France Afrique Centrale (RéFAC), et des organisations congolaises comme la Commission épiscopale Justice et paix.
Les participants se sont notamment félicité de la volonté de la France d'organiser en 2010 un Forum régional pour la coopération dans les Grands Lacs.
"La militarisation des ressources naturelles aujourd'hui dans le Kivu (est) continue à freiner les efforts de paix et à financer ce conflit", a souligné Zobel Behalal, du CCFD. "Nous espérons avec ce forum un engagement ferme des pays voisins de la RDCongo, notamment le Burundi et le Rwanda, à stopper tout soutien au pillage des ressources naturelles congolaises".
"La France a également l'obligation de s'engager sur cette question car des capitaux et des intérêts français sont impliqués dans ce problème via une complicité passive ou active", a-t-il ajouté, citant notamment l'exemple de la SDV, une filiale du groupe Bolloré, transportant des minerais congolais.
"Nous parlons de sommes énormes qui, plutôt que de financer le développement du Congo profitent aux groupes armés et sapent tous les efforts de paix", a-t-il estimé.
"Les consommateurs en Europe ont le droit et le devoir de demander aux acteurs économiques l'origine du coltan qui se trouvent dans leurs portables", a relevé M. Behalal.
Pour Alain-Joseph Lomandja, de la Commission épiscopale Justice et Paix, cette question "nécessite l'élaboration d'un cadre juridique international contraignant pour les multinationales afin de mettre fin à un système qui tient le pays en otage".
© AFP
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