vendredi 26 mars 2010

Faya Tess fêtera à Sevran les 25 ans de sa carrière musicale

Placé sous le signe de l’amitié et de retrouvaille, la chanteuse Faya Tess célébrera solennellement la fête du 25ème anniversaire de sa carrière à Sevran, dans la région parisienne.

Le dimanche 4 avril 2010 à partir de 15 heures, Faya Tess va fêter ses vingt-cinq ans de carrière en musique au restaurant « La calebasse », situé au n°1 de l’avenue commandant Charcot à Sevran, près de Paris, chez Yvon Nsalambi et Maman Vichy.

La chanteuse congolaise recevra ses amis artistes, tous ceux qui l’ont côtoyé tout au long de sa carrière. Une carrière en musique faite des hauts et des bas, telle la vie en elle-même. Vingt-cinq ans après, elle écrit et chante ses chansons avec toujours le même enthousiasme.

Placé sous le signe de l’amitié et de retrouvaille, Faya Tess a décidé faire de cette rencontre un moment fort de convivialité. « Retrouver tous mes amis artistes dans cette circonstance me fait énormément plaisir », déclare-t-elle. Et d’ajouter : « Je rends hommage à tous ceux qui ont fait ce que je suis aujourd’hui ; à tous ceux qui m’ont aidé à avoir confiance en moi, qui m’ont souvent ouvert les yeux alors que je m’efforçais de les fermer, qui m’ont permis d’oser montrer ces petits bouts de mon âme… »

Faya Tess, « la sirène d’eau douce » comme on l’appelle, débute sa carrière en 1985 dans le groupe musical « ELIGO » formé par les élèves de l’Institut de la Gombe. En 1986, elle entre dans l’Afrisa International de Tabu Ley Rochereau. Interprète et auteur de plusieurs chansons (Camarade O, Moto akokufa, Samsora, Selimo, Ososoli ngai…), « la chanteuse congolaise à l’allure exquise » impose ses marques et participe ainsi au succès de ce grand ensemble musical congolais qui rivalisait avec le T.P. OK Jazz du grand maître Luambo Makiadi dit « Franco ».

Aujourd’hui, Faya Tess qui vit en France mène une carrière solo. Ses deux albums « Keba » et « Tatiana Essenga » sont des chefs d’œuvre. Elle ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin.

Amorcé le 13 mars dernier par un concert à la salle des fêtes des Izards à Toulouse, cet anniversaire fera date, et marquera l’avènement d’une nouvelle ère pour cette artiste toujours plus volontaire et ambitieuse que jamais.

FEMME DE CŒUR

Femme artiste, femme de cœur aussi. Il faut souligner que Faya Tess est fortement impliquée dans la promotion du préservatif féminin. Tous les jours, elle va à la rencontre des femmes africaines (dans les salons de coiffure ou de beauté) pour leur parler de la prévention du sida mais aussi des autres maladies sexuellement transmissibles.

Son engagement pour l’amélioration des conditions de vie des enfants en Afrique illustré par la chanson « Bana » réalisée avec le concours de Lokua Kanza et son combat en faveur des enfants de la rue dont elle fait allusion dans la chanson « Nakoma Shégué » contenue dans l’album « Tatiana Essenga » sont notoirement connus. C’est un apostolat, déclare-t-elle.   

Robert Kongo, journaliste, correspondant du journal « Le Potentiel » en France.

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