Chers Compatriotes,
Depuis quelques décennies, on ne cesse d’humilier injustement le peuple congolais, de le blesser en raison de la situation géostratégique et des immenses ressources dont regorge la République Démocratique du Congo. Je dis mon admiration aux Congolaises et aux Congolais, à leur égard comme à la résistance qu’ils sont en train d’opposer à ceux qui ne nous veulent pas que du bien. En tout cas, je remercie à nouveau notre peuple pour le courage qui l’anime.
Toutefois, nous sommes conscients des obstacles qui restent à franchir. En effet, même si à l’heure actuelle nous avons fait échouer les projets relatifs à la balkanisation de notre pays, les résultats ne sont pas encore à la hauteur de nos souhaits. De plus, l’autonomie politique et la prospérité économique du Congo sont des objectifs que beaucoup d’entre nous se sont donnés.
Face à la dramatique situation que traverse notre pays, j’ai longtemps interrogé ma conscience. Faut-il s’abstenir ? Faut-il seulement critiquer à longueur de journées, sans proposer quoi que ce soit de constructif ? Faut-il abdiquer et laisser d’autres personnes n’ayant aucun lien ancestral avec le Congo nous diriger, infiltrer toutes nos institutions ? Faut-il se taire face au machiavélique plan consistant à priver certains Congolais de leur nationalité d’origine ? Faut-il se contenter de la politique qui consiste à refuser à dessein aux Congolais de la diaspora leurs droits civiques afin de les écarter des affaires du pays ?
Ceux qui sont actuellement au pouvoir à Kinshasa ne sont pas assurés que la gestion des affaires du pays depuis juin 2006 leur permettra de se faire élire de nouveau. Faire l’impasse sur l’élection présidentielle de 2011, c’est cautionner leur maintien. Voilà pourquoi le peuple congolais doit mettre à profit le peu de temps qui reste d’ici à l’échéance présidentielle de 2011. Ce peu de temps doit être utilisé à tenter de gagner à tout prix les prochaines batailles. Mais nous les remporterons seulement si nous bousculons l’ordre imposé par le gouvernement de Kinshasa et ses complices. Bien évidemment, nous ne pourrons obtenir gain de cause si nos bases sont dispersées.
Alors, croiser les bras ou agir ? Après réflexion, j’ai pris la résolution de me présenter, en tant que candidat issu de la diaspora congolaise, toutes tendances confondues, à la prochaine élection présidentielle. Ce n’est pas que je veux m’imposer comme tel, mais il faut savoir ce que l’on compte faire pour son peuple et également le rôle que l’on veut jouer pour un Congo meilleur et davantage éclairé.
Chers Compatriotes,
Surtout prenez garde, car des millions de nos concitoyens attendent beaucoup de nous qui vivons à l’extérieur du pays et représentons, pour la majorité d’entre eux, l’espoir d’un avenir meilleur. Face au complot et à la stratégie mise en place par ceux qui, aujourd’hui, ne cessent de conduire notre pays dans l’impasse, si aucun membre de la diaspora n’ose briguer la magistrature suprême, nos compatriotes désespérés n’auront pas d’autre choix que de se tourner en 2011 vers ceux qui ne cessent d’hypothéquer leur avenir. Nous sommes donc les seuls à pouvoir empêcher que ce scénario catastrophique se réalise, à la fois pour nos compatriotes restés au pays et pour nous-mêmes.
Nous avons un grand devoir. Devoir d’État, mais aussi celui de rassembler et non de jouer chacun pour soi. Je tiens beaucoup à ce que nous consolidions la fraternité et vivifions l’espoir. Il nous faut donc du courage et de la constance. J’estime que, cela va de soi, nous devons savoir maintenir notre unité dans la diversité, la préserver pour une victoire qui sera celle de nos idées, celles des catégories sociales dont nous sommes les interprètes. Certes, il ne nous reste plus qu’à nous battre, unis, contre vents et marées. C’est, au fond, la meilleure façon de montrer à l’opinion internationale que nous sommes déterminés à prendre en main la destinée de notre beau et riche pays.
Voilà pourquoi je propose à nos compatriotes de la diaspora, au-delà d’Union du Congo que je préside, de se joindre à ma candidature pour constituer très prochainement un noyau cohérent, vigoureux, en mesure de matérialiser la volonté politique plus qu’une simple aventure humaine.
Vive le peuple congolais !
Vive la République Démocratique du Congo !
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Fait à Paris, le 27 septembre 2009
Contacts :
Tél. : 0033 612 066 872
E-mail : lonsikoko75015@gmail.com
Nota Bene : Une équipe de campagne va très bientôt être mise en place. Que les responsables d'associations et de partis politiques, les Congolais de la diaspora qui pensent pouvoir apporter leur contribution à cette candidature, se manifestent (cf. cordonnées ci-dessus).
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