Il a été sollicité, soutenu et appuyé. L'homme politique Gaspard Hubert Lonsi Koko vient de se déclarer candidat aux élections présidentielles en République Démocratique du Congo. C'est un rendez-vous avec la Nation congolaise prévu en 2011.
- Vous venez de déclarer officiellement votre volonté d’être candidat à l’élection présidentielle de 2011 en République Démocratique du Congo.
En tant que journaliste congolais du réseau Mouvement Ngambo Na Ngambo opérant sur des terrains de pouvoir politico-financier dans des divers cercles de grands décideurs "mindele" (des Blancs) en Occident, il est connu et vrai que les dernières élections présidentielles en RDC, baptisées “Élections présidentielles Louis Michel”, ont été faussées, car émaillées de fraudes incroyables et de manipulation notamment de certains Européens qui pratiquent pourtant la démocratie chez eux mais empêchent l’émergence de la démocratie voulue par la population congolaise. Pensez-vous pas que le même scénario risque de se reproduire ?
Si le peuple congolais s’est tu tout en ayant été conscient que les résultats des deux tours de l’élection présidentielle ont été faussés par des étrangers au profit d’une clique, il n’a qu’à s’en prendre à lui-même. Il aurait dû assumer ses responsabilités. Toutefois, que pouvait faire le peuple congolais dès lors que le candidat battu au second tour a reconnu officiellement sa défaite ? La chose la plus importante, c’est que les Congolais se servent des leçons de l’élection de 2006 pour ne pas se faire voler, en 2011, leur victoire.
- Des Kabilistes de poids de 1996 jusqu’à l’assassinat non élucidé du président Laurent-Désiré Kabila contestent de plus en plus à l’héritier, Joseph Kabila, le qualificatif de “kabiliste”. Pour eux, il est “joséphiste”.
Par ailleurs, selon les récents rapports de l’ONU, le pouvoir, qui a conduit depuis 1996 aux dernières présidentielles, est basé sur la violence, les viols et violations de droits de l’homme, de la femme et de l’enfant congolais. Pour les politologues congolais vivant en Europe, depuis 1996 le pouvoir s’arrache par la violence de guerre et de différentes violations. Quel est votre programme politique de campagne à ce sujet, car vous figurez parmi les premiers à s’être déclarés candidats à l’élection présidentielle de 2011 ?
Ma conception de la chose publique n’est ni kabiliste, ni joséphiste, ni mobutiste d’ailleurs. Je suis de ceux qui pensent que l’amélioration des conditions de vie d’un peuple en proie à la souffrance et l’épanouissement des plus faibles exigent une implication quotidienne.
Il est évident que la violence en République Démocratique du Congo a toujours représenté, bien avant les Kabila, une force politique, une variable d’ajustement pour conserver le pouvoir - l’appartenance ethnique étant souvent utilisée en guise de manipulation au détriment d’un projet politique. Pour mettre un terme à cette vision archaïque, non seulement je rétablirai la présence de l’État sur l’ensemble du territoire national mais je contribuerai aussi à l’harmonisation des rapports entre le gouvernement central et les gouvernorats de provinces.
La paix, dans notre pays, ne peut être obtenue tant que durera l’insécurité et que nous ne seront pas en mesure de garantir la défense de notre territoire. Voilà pour quoi je transformerai l’armée et la police nationales en des institutions républicaines et je réintégrerai dans l’armée congolaise tous les éléments des Forces Armées Zaïroises (FAZ) ayant quitté le pays lors de la prise de pouvoir par l’AFDL. Entre-temps, j’instaurerai un service militaire obligatoire pour les Congolais du sexe masculin âgés de 18 à 30 ans, sauf pour ceux qui ont une charge parentale.
- Peut-on connaître les grandes orientations de votre programme de société ?
L’état actuel de notre pays nécessite un vrai projet de société alliant progressisme et pragmatisme. Ma politique aura pour finalité le bien-être de notre peuple, notamment sur les plans sanitaire et environnemental. Je soutiendrai tous les programmes relatifs à l’éducation et à la technologique, tout en rendant performant les secteurs de la communication et des infrastructures.
Pour lutter efficacement contre la misère et le désœuvrement, j’engagerai la bataille de l’emploi et prendrai des mesures favorables à l’amélioration de la condition sociale et au décollage de notre économie. Bien entendu, je m’adonnerai à la réforme de l’État, plus précisément sur les plans institutionnel, administratif et démocratique. Sans conteste, je doperai la politique sécuritaire, veillerai au respect des droits et libertés et agirai en vue de l’évolution des mentalités. Enfin, je mènerai une politique régionale et internationale responsable au profit de seuls intérêts de notre peuple.
- Peut-on dire que vous avez les moyens de vos ambitions politiques ? Et en lingala, ou dans une autre langue officielle et nationale de la République Démocratique du Congo, quel message passez-vous, pour confirmer votre volonté claire et nette, d’être candidat à l’élection présidentielle de 2011 en RDC, le pays de Msiri, de Kimpa Vita, de Lumumba, de Kimbangu, de “Mukoko” Lompata, d’Ilunga Mbili, de Mwant Yamvo, de Shamba Bolongongo...
La chose la plus capitale, c’est le fait que j’ai des idées novatrices pour notre pays. Le reste n’est que complémentaire. Ceux qui s’opposent à la rupture, ceux qui refusent de comprendre que le salut de notre pays proviendra de la rupture avec les méthodes du passé, ceux-là, j’en suis convaincu, ne veulent pas le bonheur du peuple congolais. Que ceux qui veulent contribuer à l’avènement d’un Congo meilleur et davantage éclairé se mobilisent à mes côtés afin de trouver, ensemble, les voies et moyens d’y parvenir. De plus, il ne s’agit pas d’un engagement personnel, mais d’une expérience collective. Une Voix, un But, un Rêve ! Tel est l’idéal que je propose à mon peuple.
Un mot en une langue congolaise ? Je préférai le faire en nos quatre langues nationales. Je commence par le lingala, étant natif de Kinshasa :
« Bana mboka, babebiseli biso Kongo. Niongo ya nani oyo todefa, tokokaka te po nakofuta ? Tosala nionso po tobongisa Kongo na biso. Bo sunga ngai po ete tolonga etumba ya 2011. »
Je poursuis en kikongo, la langue de mes parents : « Bana bansi, bagondele nsi yetu. Mfuka ya nani tuabaka, katulendanga futa ko ? Tusala ngolu tuyidika nsi yetu. Lunsadisa, lukala ye munu tulunga mvita yetu mu 2011. Tukala betukulu kifulu mosi. »
En swahili, que j’adore pour sa musicalité, je dis : « Wana inshi, wana tuharibishiya Kongo yetu. Deni ya nani tulikamata, na atuwezi kulipa ? Tu fanye nguvu juu ya kutengeneza Kongo yetu. Muni chunge juu ya 2011. »
Enfin, en tshiluba, que je trouve davantage poétique : « Bana betu, bakutuniangila nusoko wetu. Twakudia kya nani ? Twenze mwetu monso bwa kolongolola Kongo wetu. Bimpe numpesha bianza bwa tupeta dilongi mu 2011. ». Que les esprits de nos ancêtres soutiennent le Congo !
Source : Mouvement Ngambo na Ngambo
bonjour
RépondreSupprimerje suis tres content de faire connaissance de votre mouvement UDC POUR MA CURIOSITE J'EMMERAIS UN PEU SAVOIR SI TU AS UNE BASE A LUBUMBASHI SI OUI, COMMENT LES CONTACTER ? SI NON COMMENT FAIRE POUR CREER UNE BASE PCQUE TU ES TROP DIASPORA NOUS DEVONS NOUS CONNAITRE
michel_ngoy@hotmail.com lubumbashi