À
l’occasion de son message de vœux à la nation congolaise, le président
Joseph Kabila a appelé à la cohésion nationale. « Face à l’épreuve de la
guerre, la cohésion nationale a été et demeure la condition de notre
survie, le bouclier le plus sûr contre toute velléité de balkanisation
et de destruction », a-t-il déclaré tout en précisant que la guerre,
dans laquelle la RD Congo est entraînée, devrait être une occasion pour
s’unir davantage car « aucun résultat positif n’est possible dans la
division ». C’est pour cette raison qu’il a promis l’organisation, très
prochainement, « d’un cadre pour les échanges entre toutes les forces
vives de la nation ».
Division au sein de l’opposition
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti dirigé par Étienne Tshisekedi, ne se sent pas concernée par la proposition du président Kabila.
Pour l’opposition institutionnelle, celle ayant accepté de siéger au
Parlement après les élections contestées de 2011, les contours du cadre
de concertation et d’échange évoqués par le chef de l’État restent
encore flous. Ainsi souhaite-t-elle la présence d’un facilitateur international pour parvenir à une véritable réconciliation et à des solutions durables.
Cette division a également cours au sein de l’opposition non institutionnelle. En effet, les uns prétendent que l’appel du président de la République est une énième farce pour amuser la galerie. A contrario, d’autres estiment que la cohésion nationale reste le seul rempart en mesure de faire échouer les différents projets de balkanisation de la RD Congo.
L’héritage commun
On ne voit pas comment les Congolais peuvent faire face à l’adversité tout en restant divisés. La RD Congo étant en proie à un risque sérieux de démembrement, il est plus que jamais urgent que le linge sale soit lavé en famille. Si l’union fait la force, seul le patriotisme peut la consolider. La patrie, c’est l’héritage commun dont dispose tout peuple. Ainsi doit-il savoir se transcender en faisant corps avec toutes les institutions de la République pour sauvegarder l’intégrité du territoire national. En conséquence, le dialogue intercongolais souhaité par le président Kabila devra avoir pour seul objectif la mise en place des structures étatiques fortes qui garantiront à jamais le pays contre les injustices internes et les menaces extérieures. En tout cas, le sang versé par ceux qui convoitent les richesses du Kivu oblige le peuple congolais à lever le front longtemps courbé. La patrie d’abord !
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
© jolpress
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- Le devenir de la RDC, de Kampala à Kinshasa ;
- La cohésion nationale, condition sine qua non pour l’unité de la RDC ;
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Division au sein de l’opposition
Cette division a également cours au sein de l’opposition non institutionnelle. En effet, les uns prétendent que l’appel du président de la République est une énième farce pour amuser la galerie. A contrario, d’autres estiment que la cohésion nationale reste le seul rempart en mesure de faire échouer les différents projets de balkanisation de la RD Congo.
L’héritage commun
On ne voit pas comment les Congolais peuvent faire face à l’adversité tout en restant divisés. La RD Congo étant en proie à un risque sérieux de démembrement, il est plus que jamais urgent que le linge sale soit lavé en famille. Si l’union fait la force, seul le patriotisme peut la consolider. La patrie, c’est l’héritage commun dont dispose tout peuple. Ainsi doit-il savoir se transcender en faisant corps avec toutes les institutions de la République pour sauvegarder l’intégrité du territoire national. En conséquence, le dialogue intercongolais souhaité par le président Kabila devra avoir pour seul objectif la mise en place des structures étatiques fortes qui garantiront à jamais le pays contre les injustices internes et les menaces extérieures. En tout cas, le sang versé par ceux qui convoitent les richesses du Kivu oblige le peuple congolais à lever le front longtemps courbé. La patrie d’abord !
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
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