jeudi 29 octobre 2009

Les auteurs des exactions doivent être punis "sans exceptions"


Les auteurs de tueries et de viols en République démocratique du Congo (RDC) devraient être traduits en justice "sans exceptions" qu'ils appartiennent à des groupes armés rebelles ou à l'armée régulière, a estimé mardi l'Union européenne.
Le gouvernement de Kinshasa doit "veiller, sans faire d'exceptions, à ce que les auteurs de violations du droit international aient à répondre de leurs actes", selon un document adopté par les ministres des Affaires étrangères de l'UE réunis à Luxembourg.
"Il est de la plus haute importance de mener en temps utile des enquêtes de sécurité concernant les cadres et les soldats des Forces armées de la RD Congo (FARDC)", souligne le texte.
Les FARDC, appuyées par les Casques bleus de l'ONU (Monuc), ont lancé depuis mars une vaste opération contre les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) estimés entre 4.000 et 6.000 combattants.
Les deux camps sont impliqués dans des tueries et des viols à grande échelle.
Dans un rapport accablant sur les droits de l'Homme en RDC, publié récemment, le rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, Philip Alston, exhortait la communauté internationale d'agir pour éviter "une nouvelle effusion de sang" dans certaines régions du pays.
Au moins 5.387 cas de viols de femmes ont été rapportés dans la province du Sud-Kivu au cours des seuls six premiers mois de l'année, dont environ 90% ont été supposément commis par des groupes armés ou des forces régulières, selon l'ONU.

Source : belga

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