vendredi 10 septembre 2010

Rassemblement contre les crimes de l'armée rwandaise en République Démocratique du Congo

COJESKI France, Debout Congolais, Devoir de Mémoire - Avenir du Congo
et Union du Congo organisent un Rassemblement contre les actes criminels
de l'armée rwandaise en République Démocratique du Congo


Samedi 2 octobre 2010 de 14 h 00 à 19 h 00

Place de la République Dominicaine
à Paris 8ème et 17ème
Métro : Monceau
(Non loin de l'ambassade du Rwanda)


Nous, peuple congolais, venons de prendre connaissance du rapport provisoire établi par le Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies. Ce rapport n'étant pas encore officiellement publié, il le serait en principe le 1er octobre 2010. Les rapporteurs disent que certains des faits intervenus en République Démocratique du Congo pourraient être qualifiés d'actes génocidaires. La crédibilité de l'ensemble de ce rapport laisse penser que la majorité de ces violations des droits de l'Homme sont exactes.

En conséquence, Nous, peuple congolais, demandons aux Nations Unies :

- de publier officiellement ce rapport et de mettre fin à l'impunité totale dont jouissent les auteurs de différents crimes (crimes sexuels, crimes de guerre, crimes contre l'Humanité, l'utilisation d'enfants soldats, les exécutions sommaires des populations civiles...) en République Démocratique du Congo en permettant des actions en justice contre leurs auteurs ;

- d'aider la République Démocratique du Congo à protéger ses citoyens et à poursuivre les auteurs des crimes commis sur son territoire ;

- d'œuvrer en faveur d'une justice transitionnelle en instaurant, par exemple à Paris, un Tribunal Pénal International pour la RD Congo (TPIRDC).


TOUCHE PAS À MON PEUPLE !

LE SANG DES CONGOLAIS N'A PAS DE PRIX !

Contacts : 0033626442201 ou 0033646576252
E-mails : kongolaisyasolo@gmail.com


mardi 31 août 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100831/019 relatif à la gratuité de l’enseignement primaire en République Démocratique du Congo

Selon la presse congolaise, le président de la République, M. Joseph Kabila en séjour à Kananga, au Kasaï Occidental, a instruit lundi le gouvernement congolais de prendre des mesures pratiques pour la gratuité de l'enseignement primaire public conformément à la Constitution de la République. Cette instruction présidentielle lundi à la presse à Kananga, cette gratuité va s'opérer en deux phases : la première phase concerne les classes de 1ère, 2ème et 3ème primaires pour toutes les provinces hormis la ville de Kinshasa et la province du Katanga pour l'année scolaire 2010-2011. La deuxième phase concerne le reste des classes pour toutes les provinces y compris la ville de Kinshasa et la province du Katanga.

Favorable au principe de l’égalité de tous les Congolais, Union du Congo, qui à plusieurs fois dans ses recommandations (cf. communiqué de n° 20090926/048 relatif à l’avant-projet de loi portant organisation et fonctionnement de l’enseignement national) prend acte de la résolution présidentielle. Néanmoins, Union du Congo demande au gouvernement d’assumer pleinement ses obligations pour que cette mesure :
- concerne l’ensemble de la scolarité primaire sur toute l’étendue de la République ;
- prenne en compte tant les frais de minerval que les frais liés à la motivation des enseignants ;
- s’accompagne d’un programme de réinsertion des enfants déscolarisés, de lutte contre la délinquance juvénile et l’éradication totale du phénomène des enfants de rue.

Le Bureau d’Union du Congo

Fait à Paris, le 31 août 2010

lundi 30 août 2010

Congo, la fin de l'impunité

Le conflit en République Démocratique du Congo est le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale. Les massacres de Hutus se sont prolongés pendant dix ans.

Loin des caméras, la République démocratique du Congo est sans doute le théâtre  de l’un des pires drames de notre temps. Selon plusieurs ONG, c’est le conflit qui a fait le plus de victimes depuis la deuxième guerre mondiale. L’une d’elle, International Rescue commitee avance le chiffre terrifiant de 3,8 millions de Congolais ayant péri entre avril 1994 et avril 2004.

Pourquoi ces crimes restent-ils impunis? La publication par la BBC et Le Monde, le 27 août 2010 d’extraits d’un rapport en cours d’achèvement des Nations unies soulève le débat. Ce document du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme porte sur les massacres commis au Congo entre 1994 et 2004. Il estime que « les attaques systématiques et généralisées (contre les Hutus réfugiés en RDC) révèlent plusieurs éléments accablants, qui s’ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide » [lire la suite].

Pierre Mallet

© Slate.fr

vendredi 27 août 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE n° 20100827/018 relatif au pré-rapport des Nations Unies sur le génocide perpétré en République Démocratique du Congo

Un rapport du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme, révélé le 26 août par le journal français Le Monde, estime que des faits de « génocide » ont pu être commis en République Démocratique du Congo (RDC) par des militaires rwandais ou soutenus par le Rwanda. Ce rapport de 600 pages, qui présente une radiographie des crimes commis durant la décennie 1993-2003, se réfère en l'espèce aux faits imputés à l'Armée Patriotique Rwandaise (APR) durant la première guerre (1996-98) dans l'ex-Zaïre.

Le rapport décrit « la nature systématique, méthodologique et préméditée des attaques contre les Hutu (qui) se sont déroulées dans chaque localité où des réfugiés ont été dépistés par l'AFDL/APR sur une très vaste étendue du territoire ». « L'ampleur des crimes et le nombre important de victimes, probablement plusieurs dizaines de milliers, sont démontrés par les nombreux incidents répertoriés dans le rapport ».

Étant donné  « l'ampleur des crimes et le nombre important de victimes, probablement plusieurs dizaines de milliers », on peut se demander si ces victimes ne sont que rwandaises. En tout cas, les  incidents répertoriés dans le rapport, lequel se réfère aussi à « des faits imputés à l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) », fait usage extensif d'armes blanches (principalement des marteaux). « Les massacres systématiques de survivants, après la prise des camps, démontrent que les nombreux décès ne sont pas imputables aux aléas de la guerre ».

Conformément à ses précédentes déclarations, et comme ces massacres se sont déroulés en République Démocratique du Congo, Union du Congo interpelle les parlementaires congolais et demande au gouvernement  d'éclairer l'opinion notamment sur les révélations relatives aux crimes de guerre, aux crimes contre l'Humanité et au génocide.

Union du Congo propose aussi au gouvernement congolais d'étudier tous les mécanismes appropriés dans le but d'intenter une action en justice en vue de l’indemnisation des victimes congolaises. De toute évidence, Union du Congo attire l’attention des Congolaises et Congolais sur la nécessité d’une telle démarche et rappelle que ne pas agir de la sorte constituera un acte de haute trahison.

Dans la même optique, Union du Congo demande aux Nations Unies de prendre enfin des résolutions allant dans le sens de réconciliation inter-rwandaise, et surtout de les faire appliquer, l'objectif étant de cesser de transposer en République Démocratique du Congo les problèmes internes au Rwanda.

Enfin, Union du Congo remercie le journal Le Monde d'avoir eu l'audace de publier ce pré-rapport.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 27 août 2010

jeudi 26 août 2010

RD Congo : un rapport ONU met en cause le Rwanda pour des faits de "génocide"

Un rapport du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, révélé jeudi par le journal français Le Monde, estime que des faits de "génocide" ont pu être commis en République démocratique du Congo (RDC) en 1996-98 par des militaires rwandais ou soutenus par le Rwanda.
Dans ce document dont le quotidien dit s'être procuré une version quasi-définitive, les enquêteurs des nations unies estiment que "les attaques systématiques et généralisées - contre des Hutu réfugiés en RDC après le génocide de 1994 contre les Tutsi - révèlent plusieurs éléments accablants qui, s'ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide".
Interrogé par l'AFP à Genève, le porte-parole du Haut commissariat de l'ONU Rupert Colville a affirmé que Le Monde avait "une mauvaise version du rapport", tout en refusant de se prononcer sur le fond de l'article. "Il s'agit d'un projet datant de deux mois et la version définitive sera prête très prochainement", a-t-il dit.
Ce rapport de 600 pages, qui présente une radiographie des crimes commis durant la décennie 1993-2003, se réfère en l'espèce aux faits imputés à l'Armée patriotique rwandaise (APR) durant la première guerre dans l'ex-Zaïre (1996-98) et à son alliée l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), coalition soutenue par Kigali et menée par Laurent-Désiré Kabila (père de l'actuel président congolais) qui a pris le pouvoir à Kinshasa en mai 1997 [lire la suite].

© Le Monde

dimanche 1 août 2010

Kinshasa: l’opposition et les ONG des droits de l’homme dénoncent la dérive démocratique

Au cours d’une rencontre, vendredi 30 juillet à Kinshasa, l’opposition politique et les ONG des droits de l’homme ont réfléchi sur les voies et moyens de conjuguer les efforts pour mettre fin à la dérive de la démocratie en RDC.
Les deux parties ont souligné la nécessité de lutter ensemble pour barrer la route au musellement de la liberté d’expression et de la liberté de la presse constaté ces derniers jours dans le chef des autorités en place.
Cette position a été prise en réaction au communiqué du ministère de la Communication et Médias interdisant la diffusion des messages de propagande relatifs au scrutin de 2011[lire la suite].

mardi 27 juillet 2010

Le séjour de M. Lonsi Koko en République Démocratique du Congo

M. Gaspard-Hubert Lonsi Koko, porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), se rendra très prochainement en République Démocratique du Congo. En effet, M. Lonsi Koko atterrira à l'aéroport de N'Djili, à bord d'un avion d'Air France, le 7 août à 18 h 05.

Lors de son séjour en République Démocratique du Congo, M. Lonsi Koko s'entretiendra avec les responsables des partis politiques de l'opposition et avec la presse locale. Il fera également une tournée à travers le pays, l'objectif étant de visiter les quartiers populaires très pauvres. Enfin, il officialisera une équipe qui représentera localement le RDPC.

La Direction du RDPC

Fait à Paris, le 27 juillet 2010

lundi 26 juillet 2010

Président de l’Association Santé et Développement en Afrique

Dona Mobeti : « L’Afrique se relèvera et la RD Congo retrouvera sa place dans le concert des nations »

Créée en 2001 par le chanteur congolais Sabuela Dona Mobeti, l’Association Santé et Développement en Afrique est une association humanitaire basée en Seine et Marne (Serris-Val d’Europe) , dans la région parisienne. Le volontariat, le bénévolat aussi bien que la disponibilité sont des principes fondamentaux qui orientent son action.
« Santé et Développement en Afrique mène des actions en vue de favoriser l’accès aux soins des populations défavorisées telles que les enfants, les jeunes, les femmes et les personnes handicapées. Pour récolter des fonds nécessaires à notre action, nous organisons des concerts, des spectacles divers ainsi que des manifestations sportives. C’est notre façon de participer au développement de l’Afrique, notamment celui de la République Démocratique du Congo, sur les plans sanitaire et social. », déclare le commandant Dona Mobeti préoccupé par les problèmes de développement en Afrique.
Les inquiétudes, les certitudes et les espérances de cette grande figure de la musique congolaise  pour l’épanouissement  des africains et le développement de la RD Congo, résident dans un idéal appelé à se concrétiser et à s’améliorer : créer les conditions d’un développement harmonieux de l’Afrique et de la RD Congo, son pays d’origine. « Le développement est un droit fondamental et inaliénable de tout peuple. Il appartient donc aux africains de se donner les moyens de sortir du bourbier dans lequel ils se trouvent. », dit-il  d’un air quelque peu désabusé. 
En effet, les images de guerre, des massacres, des conflits,  des enfants malades parce que mal nourris ou laissés à l’abandon, des femmes violées, des jeunes désœuvrés, des handicapés en mal d’insertion, de la pauvreté… qui défilent sous nos yeux et qu’adorent diffuser les médias occidentaux sont insupportables certes, mais n’honorent pas les africains qui ne semblent pas saisir la portée de cette réalité.

PLATE-FORME DE SOLIDARITE ET D’ECHANGES


Plus qu’une association humanitaire, « Santé et Développement en Afrique » souhaite devenir une véritable plate-forme pérenne de solidarité et d’échanges. « Alors, rejoignez-nous, vous aurez l’occasion de participer à la réalisation de nos nombreux projets de développement en Afrique et en RD Congo ! », lance le commandant de la base missile du village Molokaï à l’endroit de ses compatriotes.
Dans un souci de promouvoir les échanges culturels, l’Association « Santé et Développement » s’emploie à intéresser les étrangers soucieux de vivre les réalités africaines afin de compléter l’effectif de l’association qui tient  absolument à réussir sa mission, mais encore d’apporter  leur grain de sel au développement du continent.
« La situation est difficile certes, mais nous sommes confiants que l’Afrique se relèvera et la RD Congo retrouvera sa place dans le concert des nations. Notre propos se veut donc positif et optimiste et non alarmiste et défaitiste, car nous croyons  en la capacité des africains et des congolais de parvenir au développement pour vivre heureux. », conclut Dona Mobeti.

Robert Kongo, correspondant en France du journal « Le Potentiel » et présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.

vendredi 23 juillet 2010

RDC: Là où les murs des écoles sont en plastique


Photo: Lisa Clifford/IRIN
Dusaba Mbomoya, professeur de géographie, avec ses élèves, à l’école primaire de Mashango
KIWANJA, 22 juillet 2010 (IRIN) - Il fait beau, aujourd’hui, à l’école primaire de Mashango, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). C’est une bonne nouvelle pour Dusaba Mbomoya, institutrice, qui donne une interrogation de géographie sous un toit rongé de trous, dans une salle de classe dont les murs, en morceaux de plastique, claquent au vent. Ici, même le tableau est percé de trous si larges que les élèves peuvent regarder au travers.

« Lorsqu’il pleut, nous autorisons les élèves à rentrer chez eux », a expliqué Mme Mbomoya. Ceux qui veulent rester à l’école le temps que la pluie cesse de tomber se réfugient parfois dans les latrines, construites récemment par un organisme international.

La situation déplorable de Mashango se reflète dans d’autres écoles des quatre coins de la RDC. Elle est la conséquence de la guerre, mais aussi du manque chronique de fonds accordés au système éducatif – à peine huit pour cent du budget national annuel est alloué à l’éducation, selon la Banque mondiale. Mashango n’a ni eau, ni électricité, et ne dispose que de quelques livres. La plupart de ses salles de classe sont obscures et tombent en ruines, et le matériel d’enseignement y est limité [pour lire la suite].

jeudi 22 juillet 2010

L’album « Apostolo » du chanteur Bumba Massa dans les bacs

Auteur compositeur de talent, le chanteur Bumba Massa vient de lancer sur le marché du disque un nouvel album intitulé « Apostolo ».  Paru sous le label « SBM Music », cette œuvre musicale d’une qualité artistique sans faille, rythmée à la salsa et à la rumba, fait déjà danser à l’envie les mélomanes de partout. 
Les critiques soutiennent que les chansons contenues sur cet album font l’effet d’une onde de chaleur entre les êtres, quels qu’ils soient, sans aucun a priori. Seules la salsa et la rumba -âme de cet album- font cet effet là.  
Dans « Apostolo », Bumba Massa  replonge les mélomanes dans cette musique antiraciste, qui oscille  entre tradition et modernité, ni blanche ni noire (ou les deux à la fois), capable de donner des ailes aux pieds. Les deux genres musicaux exploités dans cette œuvre  invitent les gens à danser sans même se connaître. Peu importe l’âge, la différence des cultures. L’important est de partager un moment de bonheur même sans échanger le moindre mot. 
Sur ces rythmes aux couleurs universelles, il chante l’Amour (« Ave Maria », « Makela », « Sukali », « Didi », « Macha » et « Mbelou ») ; rend hommage à une éminente personnalité de la République du Congo (« Vincent Gomez ») ;  évoque, avec un brin de mélancolie, les vicissitudes de l’existence (« Apostolo ») ; fustige les jaloux et les traitres (« Belinda ») ;  exalte sa passion pour la musique (« Allez Massa ») ; célèbre la reconstruction de l’Afrique  (« Africa Telema ») ; raconte les conditions de vie contraignantes des étrangers en Europe (« Ainsi va la vie »).
De l’orchestre « Cubana Jazz » (1963) au groupe « Kekele » où il évolue actuellement, en passant par « Jamel Jazz » (1965), « Conga Succès » (1966), « Conga 68 » (1968), « Carroussel » (1970), « Lovy du Zaïre » (1972) et le « T.P. OK Jazz »  (1976), ce virtuose de la musique - un don qu’il tient de son père- a su prouver qu’il est et reste l’un des meilleurs auteurs compositeurs et chanteurs congolais.
 « Apostolo », une œuvre réussie d’un artiste chevronné qui n’a d’égal que son amour de la musique. Chapeau Bumba Massa !

Robert Kongo, correspondant en France du journal « Le Potentiel » et présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.