mardi 19 juillet 2011

Sandra Mpongo parle de sa mère Mpongo Love

Sandra Mpongo : « Malgré son handicap physique, ma mère aimait la vie, elle s’aimait telle qu’elle était, se battait pour vivre la vie et être bien dans sa vie. »


Au cours d’une émission consacrée à la chanteuse Mpongo Love sur l’antenne de Radio Vexin Val de Seine en France, sa fille aînée, Sandra Mpongo, a rendu hommage à sa mère, « modèle de parfaite intégration et de réussite sociale ». 

Votre mère, feue la chanteuse Mpongo Love, nous a quittés il y a 21 ans. Quel souvenir gardez-vous d’elle ?
C’est le souvenir d’une mère très gentille, une mère de famille qui aimait profondément ses enfants, une femme vertueuse, une femme courageuse et opiniâtre. Comme disent souvent ses proches dont Souzy Kaseya que j’ai l’occasion de côtoyer, tout ce qu’elle se fixait comme objectif, elle finissait, bon gré mal gré, par l’atteindre. Ainsi était Mpongo Love. Elle a bradé son handicap physique pour se hisser en haut de la hiérarchie sociale. Je lui tire mon chapeau.

Comment est-elle devenue chanteuse ? 

Ma mère était secrétaire de direction dans une société de la place. Grâce aux hasards de la vie, elle fait la connaissance d’un Monsieur, qui découvre en elle le talent de chanteuse. Tout est parti de là. C’est donc ce Monsieur qui lui met le pied à l’étrier.

J’imagine que le Monsieur dont vous parlez, c’est Empompo Loway Deyess, saxophoniste opérant au sein de l’Afrisa International de Tabu Ley Rochereau ?
Exact.

Connaissez-vous les titres d’albums réalisés par votre défunte mère ?
Au total, elle en a réalisé 8. 1977 : L’Afrique danse avec M’Pongo Love – African ; 1982 : M’Pongo Love – Safari Sound ; 1983 : M’Pongo Love – Safari Sound; 1985 : Mokili Compliqué – Rythmes et Musique ; 1986 : Une Seule Femme -New King Productions ; 1986 : Gina – TLI Production ; 1987 : Exclusivité Ya L’Amour (with Alexandre Sambat) – Mélodie ; 1987 : Partager – Syllart Records.

Mpongo Love a travaillé avec de nombreux paroliers, lequel vous a le plus marqué ?
Le professeur Oscar Diyabanza dans la chanson « Bakake ». Il a su trouver les mots, les images pour exprimer le sentiment d’une personne déçue par l’amour. Ces paroles simples, rythmées à la rumba, me vont droit au cœur. C’est du lourd ! [lire la suite]

Propos recueillis par Robert Kongo

© Le Potentiel

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