A un an des élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC), voici le nouveau coup de poker politique de Joseph Kabila. : le ralliement de l'ex rébellion du CNDP à sa plateforme électoral, l'AMP. Un calcul électoral que dénonce le RDPC, qui accuse le président Kabila de "s'assurer de la mainmise sur tous les bureaux de vote situés dans les territoires actuellement non accessibles aux FARDC mais contrôlés par le CNDP".
L'ex-rébellion du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), devenu aujourd’hui un parti politique, vient d'intégrer l'alliance présidentielle (AMP) et rejoindre ainsi le clan des "Kabilistes" dans la course à la réélection de Joseph Kabila en 2011. Ennemis hier… alliés aujourd'hui, ce rapprochement semble dicté par un calcul électoral très simple selon le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC). Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, du RDPC, " en contrepartie de l'accord, un bon nombre d'éléments du CNDP seront promis dans la direction des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC)" [lire la suite].
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