Le communiqué du sommet Afrique-France qui s'est ténu les 31 mai et 1er juin 2010 à Nice, en France, a mis en évidence non seulement l'idée d'une taxe sur les transactions financières internationales et d'une plus grande influence de l'Afrique sur la scène internationale, mais aussi la construction d'un système africain de sécurité collective.
Force est de constater que, dans un communiqué de presse daté du 30 avril 2010, le Bureau d'Union du Congo a interpellé « la communauté franco-africaine sur la nécessité de se pencher urgemment sur les politiques publiques internationales et nationales, ainsi que sur les stratégies d’investissement en capital », tout en ayant exhorté la France et les pays africains « d'explorer minutieusement les voies et moyens pouvant permettre de résoudre les problèmes de la crise bancaire, économique et financière mondiale ».
L'analyse minutieuse du communiqué du sommet Afrique-France montre aussi que les chefs d'État de France et d'Afrique ont donné satisfaction aux souhaits d'Union du Congo concernant « les violences militaires qui déchirent les peuples du Tchad, du Soudan, de la Somalie... », « la question touarègue ainsi que la problématique du Polisario » et l'accompagnement « des peuples de la Guinée-Bissau, de la Guinée-Conakry et du Niger sur la voie salutaire de la réconciliation nationale et de la concorde politique ».
S'agissant des zones où règnent les conflits, notamment la région des Grands Lacs, les chefs d'État de France et d'Afrique ont acté le principe du système confédéral de protection, c'est-à-dire l'indépendance dans l'interdépendance, préconisé par Union du Congo.
Le Bureau d'Union du Congo
Fait à Paris, le 2 juin 2010
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