Pour ainsi dire, en tant que dispositif d’impulsion, espace d’action et centre d’harmonisation des vues, l’organisation dudit sommet franco-africain tombe nécessairement à pic dans la mesure où elle contribue à renforcer l’amitié franco-africaine et à servir, davantage, de socle à la coopération sous toutes ses formes entre la France et ses partenaires privilégiés d’Afrique.
Vu la gravité des dossiers à traiter avec diligence, l’ampleur des enjeux à cerner avec lucidité et l’importance des défis à relever avec bravoure et abnégation, Union du Congo considère, à vrai dire, ce forum comme un vecteur de changement politique. Elle le considère comme un moteur de progrès démocratique à l’intérieur de cette communauté de destin politique et culturel qu’est en réalité les relations franco-africaines, c’est-à-dire une communauté dont les intérêts primordiaux des partenaires sont interreliés et dont les membres s’entraident mutuellement dans le but de sauvegarder leur sécurité physique, ainsi que de garantir l’essor économique et social de leurs collectivités respectives.
Partant de cette considération capitale, Union du Congo souhaite vivement que dans son agenda, le sommet France-Afrique prenne en compte les revendications de la République démocratique du Congo en vue de garantir son intégrité territoriale et sa souveraineté politique, ainsi que la paix nationale dont dépend forcément l’épanouissement de tout un Continent.
Union du Congo recommande également à tous les dignitaires franco-africains de se pencher prioritairement sur les violences militaires qui déchirent les peuples du Tchad, du Soudan, de la Somalie... Sans oublier la question touarègue et la problématique du Polisario. Aussi leur recommande-t-elle d’accompagner fermement les peuples de la Guinée-Bissau, de la Guinée-Conakry et du Niger sur la voie salutaire de la réconciliation nationale et de la concorde politique.
Par ailleurs, Union du Congo exhorte la France et les pays africains à explorer minutieusement les voies et moyens permettant de résoudre les problèmes de la crise bancaire, économique et financière mondiale, lesquels ont une incidence directe sur la vie sociale des Africains.
Dans le même ordre d’idées, Union du Congo, fidèle à ses options et engagements, interpelle, sans relâche, la communauté franco-africaine sur la nécessité de se pencher urgemment sur les politiques publiques internationales et nationales, ainsi que sur les stratégies d’investissement en capital, lesquelles sont de nature à décimer l’environnement et les écosystèmes, à réduire à néant la sécurité du revenu et le pouvoir d’achat des ménages, à démanteler le tissu social et, par voie de conséquence, à détruire le filet de sécurité sociale.
Fait à Paris, le 30 avril 2010
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Président d'Union du Congo
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