Josky Kiambukuta de l’orchestre Bana O.K et Dona Mobeti, le patron du groupe musical Cavacha, deux poids lourds de la musique congolaise, ont livré leurs impressions au micro de Robert Kongo ( Radio Vexin Val de Seine) sur la carrière musicale de Faya Tess qui vient de fêter les 25 ans de ce long parcours.
Le dimanche 4 avril dernier, la chanteuse Faya Tess, celle que l’on surnomme « la sirène d’eau douce », a fêté les 25 années de carrière musicale. Que pouvez-vous dire de son parcours ?
Josky Kiambukuta : Faya Tess a fait un bon parcours. Personne ne peut dire le contraire ni douter de ses qualités de chanteuse, auteur, compositeur et interprète. Je le dis franchement, qu’elle a du talent. Maintenant qu’elle a choisi de faire une carrière solo, je ne peux que lui souhaiter bon vent pour la suite. Vous savez, Faya Tess est très gentille. Avec un pareil caractère, on ne peut que lui souhaiter de bonnes choses de la vie.
Dona Mobeti : Le 4 avril dernier était un grand jour pour Faya Tess. 25 ans de carrière dans la musique n’est pas une mince affaire. Comme a dit Josky Kiambukuta, c’est une bonne chanteuse qui a fait un bon parcours, et celui-ci est à saluer avec déférence. C’est dommage qu’on ait pas de bons producteurs pour pouvoir aider de tels talents. En plus, elle est gentille.
Quelle artiste est-elle ?
Josky Kiambukuta : une chanteuse, auteur, compositeur et interprète de qualité, sans aucune hésitation, et on aimerait toujours avoir de telles perles au Congo. Son palmarès parle de lui-même.
Dona Mobeti : Faya Tess, c’est l’une des meilleures voix féminines du Congo et d’Afrique. Il n’y a rien à dire. Elle a toujours composé et interprété des chansons de haute qualité artistique. C’est une chanteuse qui a du talent.
Qu’a-t-elle apporté à la musique congolaise ?
Josky Kiambukuta : Sa voix n’indiffère personne, elle plaît à tout le monde. N’oubliez pas qu’elle est de l’école Afrisa, et cela veut tout dire. Les générations actuelles peuvent toujours s’en inspirer.
Dona Mobeti : Elle fait honneur aux femmes artistes par sa voix et sa personnalité. Elle est devenue une référence pour les nouvelles générations.
Ces derniers mois, Faya Tess occupe la scène médiatique en Europe, et on dit que, c’est l’espoir rose du printemps. Qu’en pensez-vous ?
Josky Kiambukuta : J’apprécie bien cette expression. Vous savez, il faut encourager et aider les femmes artistes à bien travailler pour aller de l’avant. Le domaine de la musique au Congo ou ailleurs n’est pas l’exclusivité de l’homme. Si les médias, depuis quelques mois, n’ont pas arrêté de parler d’elle, c’est une bonne chose. Cela prouve qu’elle fait du bon travail. Tant mieux pour elle.
Dona Mobeti : C’est vrai, c’est la réalité. Elle figure parmi les meilleurs artistes africains en Europe du moment. Elle vient de sortir un album, elle fait des scènes à Paris, en province et ailleurs. Elle fait donc l’actualité. C’est normal que les médias en parlent. Coup de chapeau au journal « Le Potentiel » qui en est le moteur.
En tant qu’aîné, quel conseil lui donneriez-vous pour la suite de sa carrière ?
Josky Kiambukuta : le respect envers les autres et du sérieux dans le travail. C’est cela qui va créer sa valeur. En tout cas, je lui fais confiance pour l’avenir.
Dona Mobeti : C’est de travailler dur, et surtout de ne rien lâcher comme à son habitude. Il faut qu’elle s’accroche. Elle a de l’avenir. Qu’elle n’oublie pas que l’avenir appartient aux courageux. Bonne chance Faya !
Interview réalisée par Robert Kongo, journaliste, correspondant du journal « Le Potentiel » en France et présentateur à la Radio Vexin Val de Seine.
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