"Les autorités congolaises ont la responsabilité de faire en sorte que la politique de tolérance zéro (proclamée par Joseph Kabila contre les violences) ne soit pas que des mots, mais soit traduite dans la réalité", a prévenu la ministre suédoise des Affaires européennes, Cecilia Malmström, dont le pays préside l'Union européenne, devant le Parlement européen.
De son côté, le commissaire européen à l'aide au développement, l'ancien ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, a invité le chef de l'Etat congolais à faire preuve de "volonté politique" pour mettre fin à "l'impunité" des auteurs.
Il a aussi rappelé que l'Union européenne versait beaucoup d'aide humanitaire à la RDC mais laissé entendre que les pouvoirs publics n'en faisaient pas toujours le meilleur usage, vu le peu de résultats sur le terrain.
"Quel est l'intérêt de tout cela si vous n'avez pas en face de vous des interlocuteurs politiques appropriés ?", s'est-il interrogé.
Karel De Gucht a parlé de l'"énorme gâchis qu'est devenue la RDC, un pays ou presque tout est à refaire, à commencer par la reconstruction de l'Etat, dont l'absence est au coeur du problème".
Il a aussi appelé à "consolider la démocratie" dans le pays en vue des élections prévue en 2011.
Cecilia Malmström a qualifié d'"extrêmement dramatique la situation au Congo, où les droits de l'Homme sont foulés au pied et où il y a beaucoup d'actes de violences sexuelles" notamment dans l'est du pays. "Nous sommes préoccupés par l'avenir de ce pays", a-t-elle ajouté.
Le tout dernier rapport de l'ONG Human Rights Watch (HRW) sur la situation dans l'est de la RDC recommande à l'ONU de mettre en place "des stratégies de protection des civils" dans cette zone où des soldats de l'armée congolaise et des combattants rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) s'en prennent massivement à la population.
Belga
De son côté, le commissaire européen à l'aide au développement, l'ancien ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, a invité le chef de l'Etat congolais à faire preuve de "volonté politique" pour mettre fin à "l'impunité" des auteurs.
Il a aussi rappelé que l'Union européenne versait beaucoup d'aide humanitaire à la RDC mais laissé entendre que les pouvoirs publics n'en faisaient pas toujours le meilleur usage, vu le peu de résultats sur le terrain.
"Quel est l'intérêt de tout cela si vous n'avez pas en face de vous des interlocuteurs politiques appropriés ?", s'est-il interrogé.
Karel De Gucht a parlé de l'"énorme gâchis qu'est devenue la RDC, un pays ou presque tout est à refaire, à commencer par la reconstruction de l'Etat, dont l'absence est au coeur du problème".
Il a aussi appelé à "consolider la démocratie" dans le pays en vue des élections prévue en 2011.
Cecilia Malmström a qualifié d'"extrêmement dramatique la situation au Congo, où les droits de l'Homme sont foulés au pied et où il y a beaucoup d'actes de violences sexuelles" notamment dans l'est du pays. "Nous sommes préoccupés par l'avenir de ce pays", a-t-elle ajouté.
Le tout dernier rapport de l'ONG Human Rights Watch (HRW) sur la situation dans l'est de la RDC recommande à l'ONU de mettre en place "des stratégies de protection des civils" dans cette zone où des soldats de l'armée congolaise et des combattants rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) s'en prennent massivement à la population.
Belga
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire