Compte tenu des injustices à l'encontre des Congolais de la diaspora et des violations des droits fondamentaux dans le territoire national, quelques fils et filles de la République Démocratique du Congo ont éprouvé la nécessité de changer le régime en place à Kinshasa. Pour atteindre cet objectif, certains ont préféré recourir aux armes, tandis que d'autres – c'est le cas d'Union du Congo – ont fait le choix de privilégier la voie des urnes.
En conséquence,
Au vu de l'impunité dont bénéficient à ces jours les individus ayant systématiquement violé les articles 5, 52, 62, 63 et 64 de la Constitution congolaise,
Au vu de la privation des droits civiques, notamment sur le plan électoral, à l'encontre des Congolais de la diaspora,
Au vu de la non-reconnaissance par le gouvernement de la double nationalité aux Congolais d'origine,
Au vu du refus du gouvernement congolais de procéder à un recensement sérieux de la population avant les prochains enjeux électoraux,
Sans forcément condamner ce qui se passe en ce moment à Dongo, dans la mesure où les autorités congolaises ont dans d'autres circonstances eu recours aux mêmes méthodes, Union du Congo suit de très près l'évolution de la situation dans l'ensemble du territoire national. Ainsi assumera-t-elle ses responsabilités, le moment venu, en vue de la sauvegarde de la cohésion nationale et de la paix en Afrique centrale.
Le Bureau d'Union du Congo
Fait à Paris, le 9 décembre 2009
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