Selon le quotidien français Le Monde, « s'il est un endroit abandonné au risque du VIH, en Afrique, c'est bien Goma, ville de l'Est de la République Démocratique du Congo ».
Effectivement, à Goma, on ne sait pas exactement le taux de prévalence de la maladie. La défaillance des ONG ne permet pas de s'appuyer sur des données fiables en vue des évaluations des progrès ou non de tous ces engagements humanitaires. Ces lacunes ont forcément des répercussions négatives sur l'approvisionnement en médicaments. Quant au gouvernement congolais, triste constat, il n'est pas en mesure, en cette journée mondiale de la lutte contre le SIDA, de faire son bilan par rapport à l'épidémie.
N'ayant aucun chiffre sur le nombre de personnes infectées par le VIH, ne connaissant pas non plus les mesures gouvernementales pour lutter efficacement contre cette pandémie, Union du Congo encourage les ONG qui œuvrent vaille que vaille sur place. En revanche, Union du Congo demande aux autorités congolaises de prendre en urgence des mesures appropriées, en vue de stabiliser la propagation du virus en RD Congo. Ainsi conseille-t-elle au gouvernement de mettre en place une vraie politique sanitaire en matière de dépistage, de sensibilisation de la population et de prévention, ainsi qu'une aide aux orphelins et victimes du VIH.
Le Bureau d'Union du Congo
Fait à Paris, le 1er décembre 2009
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