mardi 10 septembre 2013

Communiqué de presse n° 20130910/008 relatif au lancement des assises des concertations nationales en RD Congo

Les assises des concertations nationales censées sortir la République Démocratique du Congo d’une triple crise politique, sociale et sécuritaire ont été lancées officiellement le 7 septembre 2013 à Kinshasa.
Nous, membres de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD), regrettons malheureusement la confusion faite par les organisateurs par rapport à la diaspora, qui plus est plurielle dans sa composition, et au peu d’importance qu’ils lui accordent quant aux objectifs poursuivis par ces assises : c’est-à-dire la recherche de la cohésion sociale et nationale. Nous déplorons aussi le plébiscite de la logique politicienne qui prévaut dans ces assises.
Malgré notre absence de ses assises, nous insistons par patriotisme pour que les propositions contenues dans notre cahier des charges enregistré sous le n° 95 et ayant été retenu par les services du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, soient reprises par les concertateurs. De plus, nos propositions décrivent la situation socio-économique et politico-sécuritaire du pays, tout en préconisant des pistes de solutions d’avant-garde.
Dans cette intention, nous attendons aussi des travaux de ces concertations la reconnaissance des droits civils et politiques de nos compatriotes vivant à l’étranger, l’objectif étant d’apaiser la tension entre le gouvernement et la diaspora. En effet, nous recommandons aux concertateurs de :
- reconnaître le droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger aux élections sénatoriales et législatives ;
- réviser la loi électorale en vue de la création des circonscriptions concernant l’élection des sénateurs et des députés des Congolais de l’étranger ;
- toiletter dans le meilleur délai les textes fondamentaux pour matérialiser le caractère inaliénable de la nationalité congolaise d’origine, conformément à l’alinéa 3 de l’article 10 de la Constitution du 18 février 2006 et à l’article 4 de la loi n° 04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise ;
- accorder des facilités – sur les plans fiscal, douanier et administratif – à la diaspora, s’agissant des investissements dans le territoire national ;
- encourager des accords en matière de formation, dans les pays d’accueil, au profit de nos compatriotes vivant à l’étranger qui le souhaitent, en vue de leur enrôlement dans l’armée nationale congolaise.
Par ailleurs, nous soutenons l’esprit d’un véritable échange fraternel sur la base de la vérité et d’un esprit citoyen.
En tout cas, nous ne regrettons nullement d’avoir contribué en amont à la tenue des concertations nationales. Ainsi souhaitons-nous de tout cœur que les assises afférentes aboutissent à des résolutions objectives, fortes et fiables en vue de la sécurisation et de la pacification du territoire, ainsi que d’une véritable cohésion sociale et nationale dans notre pays. Nous espérons surtout que les conclusions des pourparlers de Kampala, entre le gouvernement et les rebelles du M23, n’hypothèquent pas les conclusions des assises de Kinshasa.
La DCFD poursuivra désormais son combat dans une configuration beaucoup plus large et représentative de la diversité congolaise. Notre dévouement et notre dévotion pour la cause nationale n’étant plus à démontrer, nous nous impliquerons davantage au profit d’un Congo-Kinshasa économiquement prospère, sécuritairement pacifié et politiquement démocratique. La nouvelle plateforme aura pour objectif les prochains enjeux électoraux en vue de l’alternance politique.
Fait à Paris, le 10 septembre 2013
Pour le Bureau de coordination de la Diaspora congolaise favorable au dialogue (DCFD),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Délégué et porte-parole

mardi 3 septembre 2013

FESTIVAL DE LAMBALLE- MICHELINO MAVATIKU VISI : "C' ETAIT GENIAL, FABULEUX ET MAGIQUE"

Le 8 août dernier, l’artiste musicien congolais, Michelino Mavatiku Visi a participé au festival de Lamballe en France. Dans une interview qu’il a accordée à notre correspondant en France, Robert Kongo, le guitariste congolais évoque ce concert qui a réjoui le public lamballais venu nombreux.      

Vous venez de participer au festival de Lamballe où vous avez donné un très bon concert. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
C’est pour moi un plaisir immense d’avoir  participé , pour la deuxième fois, au festival de Lamballe. J’ai retrouvé un public qui m’aime et que j’aime aussi. Des milliers de personnes ont assisté à ce spectacle. Pourtant, aucune annonce publicitaire n’a été faite au sujet de ce concert. Selon différents témoignages, le public a beaucoup apprécié la rumba congolaise. Comme en 2006, il y avait de la joie. C’était génial, fabuleux et magique. Merci aux Lamballais.

Qui en est l’organisateur ?
Le festival est organisé par la Mairie de Lamballe. Trois personnes y travaillent : Laurence Rio, directrice de la vie de la cité,  Joël Leherissey, adjoint au Maire en charge de la culture , jeunesse, tourisme et patrimoine, et Olivier Augarde, chargé de la programmation des Régalades.

Pour ce concert , vous avez fait appel aux musiciens professionnels…
Oui, parce que je suis guidé par un souci d’efficacité. Depuis longtemps, je n’ai plus d’orchestre. Je travaille maintenant avec des individualités qui connaissent le métier : des professionnels. Travailler avec de vrais professionnels me permet de donner le meilleur de moi-même, non seulement en tant que guitariste, mais aussi comme chanteur. Les professionnels sont comme des artistes-artisans car ils maitrisent très bien leur mode d’expression (instrument ou voix). C’est vraiment du bonheur de travailler avec eux . A preuve, ils jouent à merveille mon large répertoire qui propose un subtil équilibre entre les deux styles musicaux de la rumba congolaise : « le  fiesta » et « le Odemba ». Je possède les clefs de ces deux grandes écoles de la musique congolaise moderne. De l’orchestre Festival des Maquisards à l’orchestre Makfé en passant par l’Afrisa et le TP Ok Jazz, j’ai eu l’énorme chance de me frotter aux deux grands courants de notre musique. Je le dis sans prétention [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo

CINQ QUESTIONS A RAY LEMA

1. Lors d’une émission sur une antenne de radio africaine à Paris, vous débattiez sur la situation politique en Afrique. Etes-vous un artiste engagé ?
Je suis un artiste très engagé pour la reconnaissance de la culture africaine. Notre culture a été prise en otage depuis des lustres. J’essaie de militer pour que nous devenions des personnes libres dans la tête. Pour ce faire, il faut que nous réhabilitions  notre culture car elle est un atout de développement et un facteur d’identité et de cohésion sociale. Il est donc temps que l’Afrique  se reconstruise, au sens large du terme, pour donner une meilleure image d’elle-même. L’avenir de nos enfants, petits enfants… en dépend.

2. La gouvernance des pays africains depuis les indépendances est tant décriée. Une autre Afrique est-elle possible, selon vous ?
Absolument. Rien dans la vie n’est statique car il n y a pas une nuit éternelle ni un jour éternel. Je pense sincèrement que l’Afrique s’éveillera. Je parle beaucoup avec des jeunes africains. Ils sont dans les entreprises et ils sont créatifs. Ils pensent tous que l’Occident s’essouffle. Par contre , en Afrique, nous avons des potentialités pour assurer notre développement. Il nous faut sortir de cette passivité et ne pas  nous contenter de regarder l’Occident comme un modèle. Je crois en l’Afrique qui reste un continent d’avenir ; un continent au potentiel considérable. Nous avons des génies en Afrique.  Je dis que demain, c’est l’Afrique [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo

lundi 26 août 2013

France : dernier hommage au chanteur Likinga Mangenza

Les artistes musiciens congolais de France, regroupés au sein de l’association « Kongo Sebene », ont rendu un ultime hommage vendredi 23 août au chanteur Likinga Mangenza « Redo » décédé le jeudi 8 août à l’Hôpital Maison blanche à Reims en France, lors d’une cérémonie religieuse en l’ Eglise Saint Charles à Le Blanc-Mesnil en région parisienne. Plus de 300 personnes étaient présentes.
Cérémonie religieuse en l'Eglise St Charles à Le  Blanc-Mesnil
Le monde de la musique congolaise en France et plusieurs anonymes ont salué une dernière fois le chanteur Likinga Mangenza « Redo » , décédé jeudi 8 août à Reims à l’âge de 59 ans, lors des obsèques célébrées, le vendredi 23 août en L’Eglise Saint Charles à Le Blanc-Mesnil, près de Paris.

Par un beau temps d’été, plusieurs individualités ont pris place dans la nef de cette bâtisse , véritable manifeste de l’art sacré des années 30, accueillies par le père Michel Mukendi. La délégation de l’Ambassade de la République Démocratique du Congo en France, venue apporter l’hommage de sa sympathie à la famille du défunt, était présente.

Parmi les artistes musiciens congolais, on relevait la présence de Michelino Mavatiku Visi, Faya Tess, Dona Mobeti Sabuela, Nyboma Muan’Dido Danos Canta, Matolu Dode  Papy Tex, Doris Ebuya, Elvis Nkunku, Bonghat Tshiekabu Saak Sakoul  ou encore les journalistes Lilo Miango et Achille Ngoy, avant que le sobre cercueil en pins de Likinga Mangenza « Redo » ne fasse son entrée, porté par ses collègues.

Sur l’autel, trônait le portrait du défunt, l’air souriant, alors que résonnaient les premiers chants liturgiques : « Na ye, na ye kosambela tata Nzambe » suivi de la chanson « Requiem aeternam ».

L’assistance a écouté avec une pieuse attention les trois lectures faites à l’occasion de cette cérémonie : Lamentations 3, 16-22 ; 1 Jean 4, 7-16 ; Matthieu 25, 31-46  [lire la suite].

Robert Kongo

jeudi 22 août 2013

Quels sont les critères du choix des délégués de la diaspora en vue des concertations nationales en RD Congo ?

Beaucoup de gens ne cessent de s’interroger sur les préparatifs des concertations nationales initiées par Joseph Kabila, le Président de la République Démocratique. Pour en savoir davantage, nous avons rencontré le délégué et porte-parole de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue, Gaspard-Hubert Lonsi Koko, pour un aperçu sur le volet qui concerne les Congolais de l’étranger.


Œil d’Afrique : Qu’est-ce qui a motivé votre adhésion et celle de vos amis à la déclaration du président Joseph Kabila concernant les concertations nationales ? 
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Toute initiative politique est à l’origine une démarche personnelle, avant de devenir collective. Dès l’annonce du dialogue nationale par le président de la République Démocratique du Congo, j’ai répondu favorablement. Ensuite, Herman Nzeza Malungidi, Augustin Mukamba et moi-même avons lancé un appel dans l’espoir de regrouper les Congolais de l’étranger qui souhaiteraient travailler dans le sens d’un dialogue républicain et inclusif. C’est ainsi qu’est née la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue, DCFD en sigle.
Consciente du danger que court le pays, la DCFD a pris la résolution de s’impliquer en faveur de la consolidation des institutions étatiques, de la paix, de la liberté et de l’égalité. Compte tenu de la fragilisation des l’État à cause de la crise politique en cours, vu le risque de balkanisation du pays et l’inquiétude de l’incohésion nationale sans cesse grandissante, la DCFD a donc souhaité faire des propositions d’avant-garde en vue de rassembler le peuple congolais et de réussir le Congo d’avenir. Ainsi, les membres de la DCFD ont-ils vivement espéré parvenir à un consensus qui puisse permettre, au-delà des divergences, une réelle concorde sociale et la consolidation des institutions en vue de la pacification du territoire national. Ces éléments ont motivé notre adhésion à la proposition présidentielle, et non le partage du pouvoir.
 
Œil d’Afrique : Qu’avez-vous fait pour officialiser votre démarche auprès des autorités congolaises ?
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Le président Joseph Kabila ayant chargé l’honorable Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, d’engager les pré-concertations entre les différentes forces vives de la Nation, la DCFD a introduit auprès de ses services un cahier des charges dans lequel elle envisageait la réconciliation nationale, du point de vue politique, comme un moyen par excellence de la reconstitution de la souveraineté de l’État. Ainsi avions-nous souhaité non seulement que le dialogue national ait lieu en République Démocratique du Congo, mais que les assises nationales soient surtout dirigées par des Congolais et placées sous l’observation de la communauté internationale. Dans le même ordre d’idées, la DCFD a émis le vœu que l’organisation de ces assises soit financée par l’État congolais. Enfin, les membres de son Bureau de coordination ont voulu avoir des éclaircissements sur les conditions d’accueil des participants au dialogue national, de leur sécurité et des garanties politiques à leur égard.
 
Œil d’Afrique : Pourquoi cet intérêt soudain d’un bon nombre de Congolais de la diaspora aux concertations nationales ? Quelles sont les raisons qui ont réveillé cette conscience patriotique ?
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Il est vrai que mes amis et moi-même avons été vilipendés, insultés et traités de noms d’oiseaux par les membres de la diaspora partisans du statu quo ante. Je ne peux que me réjouir de l’intérêt croissant et affiché aujourd’hui, par nos compatriotes vivant à l’étranger, pour les concertations nationales. Pour le jauressien que je suis, la politique a toujours été une question de principes et de convictions. Raison pour laquelle je suis partisan d’une opposition constructive. Je ne pouvais donc pas fragiliser l’initiative du président de la République, au moment où se joue la survie de la Nation. Le patriotisme devrait s’imposer à tous les Congolais qui veulent à tout prix éviter la balkanisation.
Quant aux raisons ayant tout à coup suscité l’intérêt de certains Congolais de l’étranger, eux seuls peuvent les expliquer. « Le courage, c’est de chercher la vérité […] C’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel. » Je fais donc mienne cette phrase de Jean Jaurès, laquelle me permet de clarifier la position de la DCFD, ainsi que la mienne, quant à notre démarche relative au dialogue inter-congolais.

Œil d’Afrique : Sur quels critères se feraient alors le choix des délégués de la diaspora ?
 
Gaspard-Hubert Lonsi Koko : Excellente question ! Après que la DCFD a demandé par le truchement d’un communiqué de presse la participation d’un représentant de la diaspora à la commission préparatoire des assises, un délégué des Congolais de l’étranger a été désigné sur des bases que tout le monde ignore. Cela pose un sérieux problème quant au choix final par le présidium. Rappelons que sur les 107 cahiers des charges que les Congolais de la diaspora ont introduits auprès des services du président de l’Assemblée nationale, 5 seulement, parmi lesquels figure le nôtre, ont été retenus. Le bon sens voudrait que, au-delà du consensus, le choix des délégués de la diaspora se fasse avant tout sur le mérite et la compétence, en fonction du travail effectué en amont. Il ne serait pas du tout crédible que ceux qui ont travaillé dès le départ, par simple patriotisme, soient exclus au profit d’une vision purement politicienne, personnelle et ethniciste. La DCFD exprime donc, comme cela a été soulevé dans l’article paru dans le journal Le Potentiel, son appréhension quant à la finalisation de la liste des délégués de la diaspora devant participer aux assises des concertations nationales et au fait que les préparatifs de ces concertations ne tiennent plus du tout compte du cadre défini par le projet de règlement intérieur devant les régir, ni de l’ordonnance présidentielle n° 13/078 du 26 juin 2013. Il est question non seulement de la sincérité et de la crédibilité des acteurs politiques et de la société civile, mais surtout de l’avenir du peuple congolais.
 
Propos recueillis par Roger Musandji 

© Oeil d'Afrique

mardi 20 août 2013

Concertations nationales : la DCFD s'inquiète du choix final du présidium pour les délégués de la diaposra


Dans un communiqué publié samedi 17 août à Marseille (France) , le Bureau de coordination de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD) s’inquiète du choix final du présidium pour les délégués de la diaspora devant participer aux concertations nationales.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko, délégué et porte-parole de la DCFD
Le vendredi 16 août, le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, et celui de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, chargés de présider les assises des concertations nationales en RDC, ont conjointement désigné le nombre des délégués, pour chaque composante de la société congolaise (Majorité présidentielle, opposition institutionnelle, société civile, diaspora…), devant y participer.

Sur quels critères ont-ils fait le choix du seul et unique délégué de la diaspora congolaise censé participer aux travaux du comité préparatoire de ce forum ? C’est la question que se pose le Bureau de coordination de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD), dans un communiqué publié samedi 17 août à Marseille.

«  Tout en étant favorable au fait que des membres de la diaspora puissent participer au comité mis en place, on ne peut que s’interroger sérieusement sur les critères qui ont prévalu au choix dudit délégué », peut-on lire dans le communiqué.

Ainsi la DCFD exprime-t-elle  son appréhension quant à la finalisation de la liste des délégués de la diaspora : «  Le Bureau de coordination de la DCFD manifeste son inquiétude par rapport à la liste finale quant à la désignation des délégués de la diaspora devant participer aux assises des concertations nationales. »

« MERITE ET COMPETENCE »

Pour le Bureau de coordination de la DCFD, le choix des délégués des Congolais de l’étranger doit se fonder sur les critères du mérite et de la compétence.
« Des structures de la diaspora s’étant impliqué en amont dans la sélection des candidats grâce à l’envoi de 107 cahiers des charges, le Bureau de coordination de la DCFD souhaite que, au-delà du consensus, le choix des délégués des Congolais de l’étranger se fasse avant tout sur le mérite et la compétence. »

Il est juste de reconnaître que le développement d’un pays  repose sur la qualité de son élite. Mais les mécanismes de sélection, de promotion de cette élite peut influer sur leur qualité. Car le rôle de l’élite d’un pays est de concevoir, de réaliser, et d’assurer dans le temps les changements de conscience nécessaire au sein des populations pour asseoir un ordre politique, économique ou social donné.

Dans son communiqué, le Bureau de coordination de la DCFD « espère pouvoir compter sur la réelle volonté des autorités congolaises de parvenir de manière inclusive à la cohésion nationale et sociale. » Il ose espérer que « les représentants des 5 cahiers des charges en provenance de la diaspora, lesquels ont inspiré l’ordonnance présidentielle n° 13/07 du 6 juin 2013, après avoir été retenus en bonne et due forme par les services du président de l’Assemblée nationale, participeront bel et bien – sur la base du travail effectué en amont – aux assises des concertations nationales. »

Ainsi, l’objectif  pour tous est de gagner le combat de l’unité et de la cohésion nationale face aux périls qui mettent en danger l’existence même de la RDC. Selon le vœu du président Joseph Kabila, initiateur des concertations nationales.

Pour la DCFD, dont le dévouement et la dévotion à la  cause du pays ne sont plus à démontrer, la qualité du travail qu’il a accompli depuis décembre 2012 atteste de son implication, accrue et significative, au processus en cours en RDC. L’ignorer serait dommage.

Robert Kongo, correspondant en France

samedi 17 août 2013

Communiqué de presse n° 20130817/0007 relatif à la participation des délégués de la diaspora aux concertations nationales en République Démocratique du Congo


Le Bureau de coordination de la Diaspora congolaise Favorable au Dialogue (DCFD) constate, à l’issue de l’annonce faite le 16 août 2013 par le présidium, qu’un représentant de la diaspora participera aux travaux du Comité préparatoire des concertations nationales. Tout en étant favorable au fait que des membres de la diaspora puissent participer au Comité mis en place, on ne peut que s’interroger sérieusement sur les critères ayant abouti au choix dudit délégué. Ainsi, le Bureau de coordination de la DCFD manifeste-t-elle ses inquiétudes par rapport à la liste finale quant à la désignation des délégués de la diaspora devant participer aux assises s’y afférant.

Des structures de la diaspora s’étant impliqué en amont dans la sélection des candidats grâce à l’envoi de 107 cahiers des charges, le Bureau de coordination de la DCFD souhaite que, au-delà du consensus, le choix des délégués des Congolais de l’étranger se fasse avant tout sur le mérite et la compétence.

Par conséquent, espérant pouvoir compter sur la réelle volonté des autorités congolaises de parvenir de manière inclusive à la cohésion nationale et sociale, le Bureau de coordination de la DCFD ose espérer que les représentants des 5 cahiers des charges en provenance de la diaspora, lesquels ont inspiré l’ordonnance présidentielle n° 13/078 du 26 juin 2013 après avoir été retenus en bonne et due forme par les services du président de l’Assemblée nationale, participeront bel et bien – sur la base du travail effectué en amont – aux assises des concertations nationales.

Fait à Marseille, le 17 août 2013

Pour le Bureau de coordination de la DCFD
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Délégué et Porte-parole

vendredi 16 août 2013

RDC-Concertations nationales : la DCFD exige de l’équité et de la transparence dans les préparatifs

« La réussite et la crédibilité des concertations nationales dépendront de l’équité et de la sincérité dans les préparatifs. » C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué publié à Marseille, le 14 août , par le Bureau de coordination du groupe la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD).
Depuis quelques jours, le présidium des concertations nationales en RDC (Les présidents de deux chambres du parlement, Léon Kengo wa Dondo et Aubin Minaku) s’affairent aux préparatifs de ces assises qui s’annoncent « imminentes ». Les éventuels participants (partis politique, société civile…) se mobilisent. La Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD) n’est pas en reste.
Pour réussir ces assises, sans atermoiements, le Bureau de coordination de la DCFD exige de « l’équité et de la sincérité » dans leurs préparatifs, comme le propose la société civile dans la représentation des participants  : « 1/3 pour la majorité présidentielle, 1/3 pour l’opposition institutionnelle et 1/3 pour la société civile. »
En outre, fier de son combat mené depuis l’annonce de la tenue des concertations nationales par le président Joseph Kabila en décembre dernier, le groupe la DCFD demande avec force et vigueur « la participation des délégués de la diaspora, en tant que composante à part entière, dans le comité préparatoire. » 
Ainsi, pour le Bureau de coordination du groupe DCFD, dont le dévouement et la dévotion pour la cause de la RDC n’est plus à démontrer, l’objectif est de gagner le combat de l’unité et de la cohésion nationale face aux périls qui mettent en danger l’existence même de la RDC. 
                
Robert Kongo, correspondant en France du journal Le Potentiel

© Kongo Espoir 21

Ray Lema : « Notre musique est victime de son succès »

Pianiste, guitariste, et compositeur de renommée internationale, le musicien congolais Raymond Lema a Nsi, dit Ray Lema, nous a accordé une interview dans laquelle il nous donne  son avis sur l’état de la musique congolaise aujourd’hui, telle qu’il la conçoit et la perçoit. Pour étayer son récit, il revient sur quelques faits marquants de sa carrière. Il évoque aussi ses débuts en musique, ses goûts musicaux, son nouvel album, l’action des combattants…Chaleureux et aimable, l’homme et l’artiste s’interpénètrent.
Qu’est devenu l’artiste musicien que vous êtes ?
Je suis toujours le même artiste. Un parmi tant d’autres qui existent dans le monde. Je fais des disques, des tournées…Je ne suis pas devenu quelqu’un de spécial à part ce que je suis.

Beaucoup de mélomanes congolais ne vous connaissent pas. Comment expliquez-vous cette méconnaissance, par le grand public, de votre talent, malgré votre renommée sur le plan international ?
Simplement parce que je ne sers pas assez la musique dominante. Il y a une musique dominante au Congo : la rumba. C’est quelque chose, dont je me plains d’ailleurs. Comme directeur de musique du Ballet national congolais, j’ai été missionné par la présidence du Zaïre, à l’époque, de sillonner le pays afin de réunir au sein du Ballet national les représentants des meilleurs musiciens de toutes les ethnies de notre grand pays. J’ai ramené à Kinshasa environ 70 musiciens. Nous avons travaillé et monté des spectacles ensemble. Je connais donc le nombre de musiques différentes que nous avons au Congo. Ce que je ne comprends pas, bien que j’aime la rumba, c’est la dominance d’un seul type de musique dans un pays aussi riche, culturellement et artistiquement, qu’est le Congo. Je refuse même de le comprendre. Que fait-on pour promouvoir un peu plus notre culture et notre art ? La question mérite d’être posée, car la culture et l’art constituent la véritable richesse d’une nation, ainsi que le moteur de son existence et de son développement [lire la suite].
Propos recueillis par Robert Kongo

jeudi 15 août 2013

Communiqué de presse n° 20130814/0006 relatif aux assises des concertations nationales en RD Congo

Le Bureau de coordination de la structure dénommée Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD) rappelle que la réussite et la crédibilité des concertations nationales en République Démocratique du Congo dépendront de l’équité et de la sincérité dans les préparatifs des assises s’y afférant.

En conséquence, favorable à une véritable cohésion nationale et sociale indispensable à la stabilité du territoire et au progrès économico-démocratique, le Bureau de coordination de la DCFD :
- soutient la proposition de la société civile relative à une représentation équitable aux assises des concertations nationales à auteur de 1/3 pour la majorité présidentielle, 1/3 pour l’opposition institutionnelle et 1/3 pour la société civile ;
- demande la participation des délégués de la diaspora, en tant que composante à part entière, dans le Comité préparatoire des concertations nationales.

Fait à Marseille, le 14 août 2013

Pour le Bureau de coordination de la DCFD
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Délégué et porte-parole