mardi 3 septembre 2013

FESTIVAL DE LAMBALLE- MICHELINO MAVATIKU VISI : "C' ETAIT GENIAL, FABULEUX ET MAGIQUE"

Le 8 août dernier, l’artiste musicien congolais, Michelino Mavatiku Visi a participé au festival de Lamballe en France. Dans une interview qu’il a accordée à notre correspondant en France, Robert Kongo, le guitariste congolais évoque ce concert qui a réjoui le public lamballais venu nombreux.      

Vous venez de participer au festival de Lamballe où vous avez donné un très bon concert. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
C’est pour moi un plaisir immense d’avoir  participé , pour la deuxième fois, au festival de Lamballe. J’ai retrouvé un public qui m’aime et que j’aime aussi. Des milliers de personnes ont assisté à ce spectacle. Pourtant, aucune annonce publicitaire n’a été faite au sujet de ce concert. Selon différents témoignages, le public a beaucoup apprécié la rumba congolaise. Comme en 2006, il y avait de la joie. C’était génial, fabuleux et magique. Merci aux Lamballais.

Qui en est l’organisateur ?
Le festival est organisé par la Mairie de Lamballe. Trois personnes y travaillent : Laurence Rio, directrice de la vie de la cité,  Joël Leherissey, adjoint au Maire en charge de la culture , jeunesse, tourisme et patrimoine, et Olivier Augarde, chargé de la programmation des Régalades.

Pour ce concert , vous avez fait appel aux musiciens professionnels…
Oui, parce que je suis guidé par un souci d’efficacité. Depuis longtemps, je n’ai plus d’orchestre. Je travaille maintenant avec des individualités qui connaissent le métier : des professionnels. Travailler avec de vrais professionnels me permet de donner le meilleur de moi-même, non seulement en tant que guitariste, mais aussi comme chanteur. Les professionnels sont comme des artistes-artisans car ils maitrisent très bien leur mode d’expression (instrument ou voix). C’est vraiment du bonheur de travailler avec eux . A preuve, ils jouent à merveille mon large répertoire qui propose un subtil équilibre entre les deux styles musicaux de la rumba congolaise : « le  fiesta » et « le Odemba ». Je possède les clefs de ces deux grandes écoles de la musique congolaise moderne. De l’orchestre Festival des Maquisards à l’orchestre Makfé en passant par l’Afrisa et le TP Ok Jazz, j’ai eu l’énorme chance de me frotter aux deux grands courants de notre musique. Je le dis sans prétention [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo

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