mardi 3 septembre 2013

CINQ QUESTIONS A RAY LEMA

1. Lors d’une émission sur une antenne de radio africaine à Paris, vous débattiez sur la situation politique en Afrique. Etes-vous un artiste engagé ?
Je suis un artiste très engagé pour la reconnaissance de la culture africaine. Notre culture a été prise en otage depuis des lustres. J’essaie de militer pour que nous devenions des personnes libres dans la tête. Pour ce faire, il faut que nous réhabilitions  notre culture car elle est un atout de développement et un facteur d’identité et de cohésion sociale. Il est donc temps que l’Afrique  se reconstruise, au sens large du terme, pour donner une meilleure image d’elle-même. L’avenir de nos enfants, petits enfants… en dépend.

2. La gouvernance des pays africains depuis les indépendances est tant décriée. Une autre Afrique est-elle possible, selon vous ?
Absolument. Rien dans la vie n’est statique car il n y a pas une nuit éternelle ni un jour éternel. Je pense sincèrement que l’Afrique s’éveillera. Je parle beaucoup avec des jeunes africains. Ils sont dans les entreprises et ils sont créatifs. Ils pensent tous que l’Occident s’essouffle. Par contre , en Afrique, nous avons des potentialités pour assurer notre développement. Il nous faut sortir de cette passivité et ne pas  nous contenter de regarder l’Occident comme un modèle. Je crois en l’Afrique qui reste un continent d’avenir ; un continent au potentiel considérable. Nous avons des génies en Afrique.  Je dis que demain, c’est l’Afrique [lire la suite].

Propos recueillis par Robert Kongo

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