mardi 20 août 2013

Concertations nationales : la DCFD s'inquiète du choix final du présidium pour les délégués de la diaposra


Dans un communiqué publié samedi 17 août à Marseille (France) , le Bureau de coordination de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD) s’inquiète du choix final du présidium pour les délégués de la diaspora devant participer aux concertations nationales.

Gaspard-Hubert Lonsi Koko, délégué et porte-parole de la DCFD
Le vendredi 16 août, le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, et celui de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, chargés de présider les assises des concertations nationales en RDC, ont conjointement désigné le nombre des délégués, pour chaque composante de la société congolaise (Majorité présidentielle, opposition institutionnelle, société civile, diaspora…), devant y participer.

Sur quels critères ont-ils fait le choix du seul et unique délégué de la diaspora congolaise censé participer aux travaux du comité préparatoire de ce forum ? C’est la question que se pose le Bureau de coordination de la Diaspora Congolaise Favorable au Dialogue (DCFD), dans un communiqué publié samedi 17 août à Marseille.

«  Tout en étant favorable au fait que des membres de la diaspora puissent participer au comité mis en place, on ne peut que s’interroger sérieusement sur les critères qui ont prévalu au choix dudit délégué », peut-on lire dans le communiqué.

Ainsi la DCFD exprime-t-elle  son appréhension quant à la finalisation de la liste des délégués de la diaspora : «  Le Bureau de coordination de la DCFD manifeste son inquiétude par rapport à la liste finale quant à la désignation des délégués de la diaspora devant participer aux assises des concertations nationales. »

« MERITE ET COMPETENCE »

Pour le Bureau de coordination de la DCFD, le choix des délégués des Congolais de l’étranger doit se fonder sur les critères du mérite et de la compétence.
« Des structures de la diaspora s’étant impliqué en amont dans la sélection des candidats grâce à l’envoi de 107 cahiers des charges, le Bureau de coordination de la DCFD souhaite que, au-delà du consensus, le choix des délégués des Congolais de l’étranger se fasse avant tout sur le mérite et la compétence. »

Il est juste de reconnaître que le développement d’un pays  repose sur la qualité de son élite. Mais les mécanismes de sélection, de promotion de cette élite peut influer sur leur qualité. Car le rôle de l’élite d’un pays est de concevoir, de réaliser, et d’assurer dans le temps les changements de conscience nécessaire au sein des populations pour asseoir un ordre politique, économique ou social donné.

Dans son communiqué, le Bureau de coordination de la DCFD « espère pouvoir compter sur la réelle volonté des autorités congolaises de parvenir de manière inclusive à la cohésion nationale et sociale. » Il ose espérer que « les représentants des 5 cahiers des charges en provenance de la diaspora, lesquels ont inspiré l’ordonnance présidentielle n° 13/07 du 6 juin 2013, après avoir été retenus en bonne et due forme par les services du président de l’Assemblée nationale, participeront bel et bien – sur la base du travail effectué en amont – aux assises des concertations nationales. »

Ainsi, l’objectif  pour tous est de gagner le combat de l’unité et de la cohésion nationale face aux périls qui mettent en danger l’existence même de la RDC. Selon le vœu du président Joseph Kabila, initiateur des concertations nationales.

Pour la DCFD, dont le dévouement et la dévotion à la  cause du pays ne sont plus à démontrer, la qualité du travail qu’il a accompli depuis décembre 2012 atteste de son implication, accrue et significative, au processus en cours en RDC. L’ignorer serait dommage.

Robert Kongo, correspondant en France

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