dimanche 25 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090123/006


Le président de l'Assemblée nationale congolaise, M. Vital Kamerhe, est dans son droit en qualifiant de "grave" la venue des militaires rwandais dans le Kivu. Son étonnement sur les accords les relatifs à leur participation aux côtés de FARDC pour traquer les éléments de la FDLR est fondé. Selon M. Kamerhe, qui s'exprimait à la radio onusienne "Radio Okapi", le gouvernement doit faire connaître les mesures arrêtées à propos de ces militaires rwandais. Il a invité le Premier ministre à s'expliquer devant une session plénière informelle du Parlement qui sera réunie à cet effet. Pendant ce temps, les réactions des Congolais à travers le territoire national et dans la diaspora se partagent entre crainte et fureur.

Union du Congo n'ignore pas que M. Kamerhe, en sa qualité de Président de l'Assemblée Nationale, connaît mieux que quiconque les conséquences liées au non-respect des articles 52, 56 et 63 de la Constitution congolaise. Il lui revient d'en tirer les conséquences.

Quant au peuple congolais, l'article 5 de la Constitution congolaise fait de lui le garant de la souveraineté nationale. Il lui revient, en son âme et conscience, d'assumer ses responsabilités. De fait, il doit dire si les personnes habilitées à agir en vue de la sauvegarde des intérêts de la République Démocratique du Congo ont permis, ou non, à des étrangers de violer les articles 1er, 34, 41, 52, 56 et 63 de la Constitution congolaise.

S'agissant de l'arrestation au Rwanda du criminel de guerre Laurent Nkunda, Union du Congo demande tout simplement l'application de l'article 52 de la Constitution congolaise : "Aucun individu ou groupe d'individus ne peut utiliser une portion du territoire national comme base de départ d'activités subversives ou terroristes contre l'État congolais ou tout autre". Cela est également valable pour M. Bosco Ntaganda et tous ceux qui ont agi, d'une manière ou d'une autre, contre la souveraineté de la République Démocratique du Congo.

Le Bureau d'Union du Congo

Fait à Paris, le 23 janvier 2009

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