samedi 17 janvier 2009

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 20090117/004


Une rencontre a eu lieu le soir du 16 janvier à Goma, en République Démocratique du Congo, entre le chef d'état-major rwandais, M. James Kabarabe, le chef d'état-major congolais, le général Didier Etumba Longomba, le chef d'état-major de la rébellion CNDP, M. Bosco Ntaganda, et le ministre congolais de l'Intérieur, M. Célestin Mbuyu. À l'issue de cette réunion, M. Bosco Ntaganda a annoncé à la presse qu’il mettait fin à la guerre contre l’armée gouvernementale, et ce, au moment ou les négociations de Nairobi tournent en rond.

D'après M. Ntaganda, tous les éléments du CNDP, qui l'ont suivi après la dissidence avec la branche restée fidèle à M. Laurent Nkunda, seront mis à la disposition des Forces armées nationales congolaises (FARDC) dans le cadre des opérations conjointes rwando-congolaises prévues dans les prochains jours contre les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) présentes dans l'Est de la République Démocratique du Congo. M. Ntaganda a en outre souhaité que le gouvernement congolais accélère le processus de rapatriement des réfugiés congolais vivant encore dans les pays voisins.

Union du Congo (UDC) ne peut que se réjouir de toute action favorable à l'arrêt de la guerre dans l'Est de la République Démocratique du Congo et au rapatriement des éléments des FDLR vers le Rwanda ou un autre pays. Néanmoins, Union du Congo demande aux Congolais de rester très vigilants et recommande au gouvernement congolais que :

1 - le processus de rapatriement des réfugiés congolais vivant encore dans les pays voisins ne permette guère l'infiltration en République Démocratique du Congo des populations étrangères ;

2 - le brassage entre les éléments des FARDC et ceux du CNDP restés fidèles à M. Ntaganda ne serve pas de cheval de Troie aux éléments de l'Armée Patriotique Rwandaise (APR) pour mieux infiltrer l'armée congolaise ;

3 - M. Bosco Ntaganda ne bénéficie d'aucune amnistie, l'objectif étant de maintenir les poursuites contre ce dernier par la Cour Pénale Internationale.

Fait à Paris, le 17 janvier 2009

Le Bureau d'Union du Congo

1 commentaire:

  1. Salut
    Il a un bon blog.
    Désolé de ne pas écrire plus, mais mon français écrit est mauvais.
    Un câlin de mon pays, le Portugal

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