Je tiens tout d’abord à remercier le Directeur de l’Ecole Supérieure de Formation des Journalistes et informaticiens (CEFOJI), le corps professoral et administratif pour m’avoir donné l’occasion de dire un mot sur cet important thème à l’heure où la République démocratique du Congo, après plusieurs années de trouble, traverse le tournant et délicat de son histoire.
Aujourd’hui, Le Congo est en pleine reconstruction. La tâche est rude, mais il faut y aller, et ne pas baisser les bras. A l’instar des autres pays dans le monde, le Congo a besoin de se développer.
Outre les institutions d’appui à la démocratie mises sur pied, organes voulus indépendants vis-à-vis des institutions traditionnelles et appelées à consolider les droits de l’Homme, les valeurs démocratiques et le renforcement d’une vie politique apaisée, le rôle des médias est incontournable. Celui-ci peut être appréhendé sous deux plans qui constitueront en même temps la charpente de ma communication : 1. le plan institutionnel 2. le plan professionnel 1. Sur le plan institutionnel Sur ce plan, un grand pas a été franchi: A. La mise sur pied de la Haute autorité des Médias, une institution d’appui à la démocratie définie par la loi (en étude) portant organisation et fonctionnement de cette instance régulatrice
La mission essentielle dévolue à la Haute autorité des Médias telle qu’elle ressort de l’Accord Global et Inclusif, Pt V.4, de la Constitution de la Transition (art.55) et de la résolution n°D.I.C/CHSC/09 est de « … garantir la neutralité des médias publics vis-à-vis des forces politiques et sociales, notamment lors des consultations politiques ou électorales ; * Garantir l’exercice de la liberté; * Servir d’appui à la démocratie en considérant que les médias, par leur action, aident le public à appréhender et à cerner les profils des hommes publics et politiques ainsi que leurs programmes ; ce qui lui permet de s’exprimer valablement lors des échéances électorales ou consultations. * Réguler le secteur des médias publics et privés; * Conseiller l’Etat par des avis et ‘a posteriori’ sur toutes les matières concernant les médias audiovisuels.., s’assurer du respect des cahiers des charges par les opérateurs du secteur ». B. La restructuration de l’Union nationale de la presse congolaise avec ses nouveaux statuts, ses nouvelles structures et ses nouveaux animateurs élus démocratiquement.
Tenu à Kinshasa, du 1er au 5 mars 2004, le Congrès national de la presse a été baptisée de « Congrès de la refondation », avec comme toile de fond, l’idéal d’une presse libre, démocratique et responsable. Il a les mérites d’avoir restructuré la corporation des journalistes congolais en vue d’adopter les médias au contexte d’ouverture démocratique et de pluralité [lire la suite].
© Le Potentiel
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