mardi 17 juillet 2012

Le dilemme sahelien


Depuis son entrée en fonction, François Hollande ne cesse de répéter à ses interlocuteurs africains les grands principes du nouveau partenariat « équilibré » qu’il veut instaurer avec l’Afrique. C’est dans la fidélité au principe de non ingérence-son crédo- qu’il écarte toute intervention directe au Mali, dont la partie nord est aux mains de groupes touaregs et islamistes proches d’Al-Qaeda. 

La France est à la fois la mieux et la moins bien placée pour intervenir dans le Nord du Mali. On pourrait résumer en ces termes le dilemme auquel doit faire face Paris dans le Sahel.

Sur le plan opérationnel, l’ex-puissance coloniale dispose de forces limitées mais bien équipées : forces spéciales au Burkina Faso et en Mauritanie, moyens de surveillance aérienne au Niger et au Sénégal, avions de chasse au Tchad…Sans oublier les soldats de la force Licorne, toujours en place en Côte-d’Ivoire. Et l’un de ses meilleurs alliés sur le continent n’est autre que Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, au cœur des médiations sur la crise malienne [lire la suite].

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire