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vendredi 13 juillet 2012

La synergie franco-européenne face à la crise


La grande conférence sociale lancée par le président de la République française permettra au gouvernement et aux partenaires sociaux de se pencher sur quelques sujets épineux comme la protection sociale, l’emploi et les salaires.


Photo : Présidence de la République - Christelle Alix
Il est en effet nécessaire d’initier le dialogue social, tout en gouvernant avec rigueur, sans compromettre les fondamentaux de la gauche. « L’authenticité ne s’invente pas, elle se prouve à l’usage ». Ainsi François Mitterrand avait-il fort bien résumé cet impératif.

La consolidation du courant circulaire

Pour Keynes, l’industrie et l’activité économique remplissent une double fonction. D’une part, elles fournissent au public des produits ayant une valeur d’usage. D’autre part, elles distribuent des salaires aux familles en échange du travail des personnels ouvriers, employés et techniciens. En dépensant cet argent, les familles créent un courant circulaire, l’argent passant ainsi du producteur au consommateur, puis en boucle fermée dans le sens contraire du flux. Tant que les industriels pourront vendre tous leurs produits avec un profit raisonnable, ce processus se poursuivra de façon ininterrompue. Mais si les fuites excèdent les injections, a rappelé Ravi Batra, la demande sera inférieure à l’offre et certaines marchandises resteront invendues. L’entreprise se verra alors contrainte de réduire sa production et, par voie de conséquence, sa main-d’œuvre. En effet, pour que l’emploi augmente, les injections doivent être supérieures aux fuites. Or, celles-ci ne cessent d’empêcher la « recirculation » des revenus et tendent à maintenir la démarche à un niveau inférieur à la production. C’est grâce à une politique monétaire et fiscale appropriée, peut-on déduire, que l’intervention du gouvernement combattra efficacement le chômage [lire la suite].
©  JOL

vendredi 1 juin 2012

Pour la maîtrise de l'économie sociale en France


Gaspard-Hubert Lonsi Koko, essayiste d’origine congolaise, explique pourquoi, à ses yeux, François Hollande doit continuer à s’opposer au Pacte budgétaire européen.

Récemment, alors que la chancelière allemande Angela Merkel se déclarait optimiste sur un partenariat avec le président français nouvellement élu, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, s’est opposé de manière catégorique aux intentions de François Hollande en matière de relance de la croissance en Europe. Il a refusé l’idée de modifier le pacte budgétaire et de permettre à la Banque centrale européenne de prendre des mesures de relance.

Le capitalisme est d’actualité, sur le plan économique, depuis plus de quatre siècles. Son handicap est d’être instable, entre expansion, récession et parfois crises. A cela, il faut ajouter l’accumulation, ou alors la concentration, du capital. Adam Smith écrivait que l’Etat devait limiter son intervention dans les affaires économiques afin de favoriser au mieux le bien de l’individu, donc de la société. Après la doctrine néo­classique du capitalisme et son illustration a contrario par la grande crise de 1929, il n’était plus acceptable d’invoquer la «main invisible» comme mécanisme automatique de régulation [lire la suite].

Gaspard-Hubert Lonsi Koko