Le
8 août dernier, l’artiste musicien congolais, Michelino Mavatiku Visi a participé
au festival de Lamballe en France. Dans une interview qu’il a accordée à notre
correspondant en France, Robert Kongo, le guitariste congolais évoque ce
concert qui a réjoui le public lamballais venu nombreux.
Vous venez de participer au festival de Lamballe où vous avez donné un très bon concert. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
C’est pour moi un
plaisir immense d’avoir participé , pour
la deuxième fois, au festival de Lamballe. J’ai retrouvé un public qui m’aime
et que j’aime aussi. Des milliers de personnes ont assisté à ce spectacle. Pourtant,
aucune annonce publicitaire n’a été faite au sujet de ce concert. Selon
différents témoignages, le public a beaucoup apprécié la rumba congolaise. Comme
en 2006, il y avait de la joie. C’était génial, fabuleux et magique. Merci aux
Lamballais.
Qui en est l’organisateur ?
Le festival est organisé
par la Mairie de Lamballe. Trois personnes y travaillent : Laurence Rio,
directrice de la vie de la cité, Joël
Leherissey, adjoint au Maire en charge de la culture , jeunesse, tourisme et
patrimoine, et Olivier Augarde, chargé de la programmation des Régalades.
Pour ce concert , vous avez fait appel aux musiciens professionnels…
Oui, parce que je suis
guidé par un souci d’efficacité. Depuis longtemps, je n’ai plus d’orchestre. Je
travaille maintenant avec des individualités qui connaissent le métier : des
professionnels. Travailler avec de vrais professionnels me permet de donner le
meilleur de moi-même, non seulement en tant que guitariste, mais aussi comme
chanteur. Les professionnels sont comme des artistes-artisans car ils
maitrisent très bien leur mode d’expression (instrument ou voix). C’est
vraiment du bonheur de travailler avec eux . A preuve, ils jouent à merveille
mon large répertoire qui propose un subtil équilibre entre les deux styles
musicaux de la rumba congolaise : « le fiesta » et « le
Odemba ». Je possède les clefs de ces deux grandes écoles de la musique
congolaise moderne. De l’orchestre Festival des Maquisards à l’orchestre Makfé
en passant par l’Afrisa et le TP Ok Jazz, j’ai eu l’énorme chance de me frotter
aux deux grands courants de notre musique. Je le dis sans prétention [lire la suite].
Propos recueillis par Robert Kongo
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