Pour l'exigence du choix des meilleures compétences
Une délégation des Congolais de l'étranger reçue par T. Mugalu, chef de la Maison civile du chef de l'Etat congolais. |
Dans les réseaux
sociaux, les échanges vont bon train. Les adhérents à l’ initiative du président de la République sont nombreux. Parmi
ceux-ci, on peut citer principalement les Congolais de l’étranger. Mais toutes
ces bonnes volontés ont-elles les compétences nécessaires pour y
participer ? Rien n’est moins sûr.
Ce n’est pas parce que l’on milite dans un groupe politique à Paris, Londres, Bruxelles, Montréal, Washington… ou que l’on appartienne à une association qui fait la promotion de la participation politique des Congolais de l’étranger dans les affaires du pays , on peut donc aisément se prévaloir d’une expertise quelconque et prétendre apporter sa pierre à l’édifice du Congo en reconstruction. C’est aberrant !
Cette prétention a conduit le pays dans le bourbier dans lequel il se trouve actuellement. Une grande majorité de ces « élites » congolaises diplômées des grandes écoles et universités occidentales, et certains d’entre eux ont fréquenté ou continuent de fréquenter des officines politiques étrangères, n’ont jamais su mettre leurs savoir-faire - parce qu’ils en sont incapables- au service de la nation, s’ils ne l’ont pas spolié eux mêmes avec la complicité de leurs parrains occidentaux.
Le mythe de l’élite venue de l’étranger s’est installé dans l’espace de la pensée collective. Ils sont aujourd’hui ministres, députés nationaux ou provinciaux, sénateurs, gouverneurs, conseillers… Leur problème : ils continuent d’accumuler des fautes et des erreurs, et peinent à assurer le bien- être du peuple congolais. Il est grand temps que ces gens (et Dieu sait qu’ils sont nombreux), qui brillent par leur inefficacité et leur incompétence, changent ou alors qu’ils passent la main à de vrais patriotes responsables ayant une véritable vision de l’avenir de la nation ! Comment donc s’étonner que le commun des mortels, qui a tendance à généraliser, ne considère-t-il pas comme « pourris » tous les Congolais de l’étranger ?
En politique, pour paraphraser l’économiste, sociologue et philosophe Allemand, Max Weber (1864-1920), il y a deux péchés mortels : « ne défendre aucune cause et n’avoir aucun sens de responsabilité ». Les « élites » congolaises -la grande majorité viennent de l’étranger- défendent-elles une cause démocratique pour le progrès économique et social du pays ? Et si elles en défendent une, ont-elles le sens de la responsabilité ? Toutes ces questions méritent d’être posées [lire la suite].
Robert Kongo
© Le Potentiel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire