
«Nous avons 1,3 million de dollars américains que nous devons comme quote-part pour lesquels nous n’avons encore rien donné. La menace c’est que d’ici à novembre, si la RDC n’arrivait pas à verser les 1,3 million dans le compte de Gavis via l’Unicef, Gavis va arrêter de l’aider pour acheter les vaccins. Dans presque tous les pays, la vaccination est une affaire des communautés. Il faut donc obtenir une ligne budgétaire essentiellement consacrée à la vaccination ; étant donné que la vaccination est assurée à 100 % sur le financement extérieur et celui-ci est devenu conditionnel au payement de la quotité. Donc, lors que nous n’assurons pas le co-financement, les bailleurs vont arrêter non seulement de nous financer pour la vaccination ; mais vont couper tout. Et donc, nous allons revenir à zéro. Imaginez-vous, si la population congolaise n’est vaccinée contre toutes ces maladies, on peut voir cette population diminuer dans moins de 10 ans», redoute le directeur de Pev, le docteur André Kasogo.
Sur 53 pays d’Afrique, rappelle-t-on, seuls la RDC et le soudan dépendent encore totalement des financements extérieurs en matière de vaccination.
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